Grevenmacher à Trèves
Cathédrale Saint-Pierre à Trier
Cathédrale Saint-Pierre à Trier - Les Amis de saint Colomban
Grevenmacher

2. Grevenmacher à Trèves

Embarquer cet élément afin d'y avoir accès hors connexion

La route vers Trèves emprunte l'ancienne voie romaine qui mène à Augusta Treverorum (Trier) fondée en 16 av J.C. Le charme des vignobles de la vallée de La Moselle vous accompagne avant d’arriver à Trier avec ses 2000 ans d’Histoire.

Après une marche dans le vignoble vous quitterez le Luxembourg pour arriver en Allemagne. En suivant la rive gauche de la Moselle vous atteindrez la banlieue de Trèves puis le riche patrimoine de la ville avec les thermes romains (Barbarathermen) passer devant la basilique romaine, fondation de l’Empereur Constantin au 4e siècle, la Liebfrauenkirche (église Notre-Dame), puis la cathédrale Saint-Pierre. La richesse du patrimoine de Trèves mérite que l'on lui consacre une journée.


Les 11 patrimoines à découvrir

  • Église Saint-Laurent à Grevenmacher
    Église Saint-Laurent à Grevenmacher - Les Amis de saint Colomban
    Touristiques

    Église Saint-Laurent à Grevenmacher

    Depuis 1782, le beffroi sert de clocher à l'église décanale Saint-Laurent. L'ancienne tour de garde date du 12e siècle. Elle est située exactement au milieu de l'ancienne enceinte fortifiée. La nef, érigée par l'abbaye cistercienne de Clairefontaine (en 1782).
    L’autel, le tabernacle, l’ambon et les fonts baptismaux (1981) sont dus à Joseph Riffesser. La chaire baroque avec les représentations des évangélistes est en pierre polychromée. Le relief représentant le Calvaire date du début du 17e siècle.
  • La « Dent Creuse » ou tour d’angle de l’ancien rempart à Grevenmacher
    La « Dent Creuse » ou tour d’angle de l’ancien rempart à Grevenmacher - Les Amis de saint Colomban
    Historiques

    Anciens remparts de Grevenmacher

    Dès l’époque romaine, la ville a été un centre de commerce important sur la route de Trèves. La ville devra supporter plusieurs assauts et invasions.

    Des vestiges de la forteresse datant de 1252 ont été restaurées tout comme des parties de la murailles préservant ainsi la mémoire historique de la ville.

    Un des derniers vestiges de la ville fortifiée est une tour d’angle du rempart appelée « La Dent Creuse » la forme actuelle de la tour fait pensée à une dent creuse. Le fossé était alimenté par un ruisseau. Une autre tour est encore visible parmi les maisons à proximité.

  • Église Saint-Martin à Wasserbilling
    Église Saint-Martin à Wasserbilling - Les Amis de saint Colomban
    Touristiques

    Église Saint-Martin à Wasserbillig

    Depuis le 12e siècle jusqu’à la fin du 19e siècle l’église de Wasserbillig était la paroisse de Wasserbillig et Oberbillig.

    Une première église avait été construite à la confluence de la Moselle et de la Sauer, mais les inondations régulières encouragea l’abbaye Saint-Maximin de Trèves, propriétaire de la paroisse, à reconstruire une nouvelle église plus en retrait des rivières. Cette église fut profanée et détruite en 1810.

    En 1792 les travaux de la nouvelle église commencent mais sont arrêtés en 1795 après l’annexion du Luxembourg par la France et la fermeture des monastères. La ville de Wasserbillig repris à sa charge les travaux pour finir la construction de cette église baroque qui sera inaugurée en 1808. Le maître-autel et les deux autels latéraux ont été fournis par le monastère de Bernkastel. En 1933, le déplacement du cimetière vers l’extérieur de la ville a permis de construire les deux tours et la sacristie.

    L’église est fermée.

  • Chapelle Saint-Michel à Oberkirch vue depuis la via Columbani
    Chapelle Saint-Michel à Oberkirch vue depuis la via Columbani - Les Amis de saint Colomban
    Touristiques

    Chapelle Saint-Michel à Oberkirch

    La chapelle Saint-Michel est à 100 mètres de la Via Columbani dans le quartier d’Oberkirch à Trèves. Elle fut construite en 1768 par Carl Franz Ludwig Freiherr, évêque de Trèves.
    La partie dominante du mobilier est un autel en bois de Johannes Koch de 1785, sur lequel sont représentés à la fois la bataille de Saint-Michel avec le séducteur et Sainte- Hélène. Des statues de Saint-Léonard et de Saint-Walburga se dressent sur les confessionnaux.
    La chapelle est fermée.

    Walburga est une moniale du 8e siècle qui a évangélisé les Germains sous l’autorité de saint Boniface de Mayence. Saint Boniface, apôtre de la Frise et de la Bavière, est d’origine anglo-saxonne. Au 8e siècle des religieux et religieuses originaire du Wessex accompagne Boniface sur le continent pour convertir les païens encore présents dans l’actuelle Allemagne.

  • Les sarcophages au bord de la via Columbani ont été découverts dans la zone humide.
    Les sarcophages au bord de la via Columbani ont été découverts dans la zone humide. - Les Amis de saint Colomban
    Panoramiques

    La réserve naturelle de Monaise

    Trois énormes mesures de construction marqueront l'histoire récente de la Moselle : l'extension de la Moselle à une grande voie de navigation pour barges jusque dans les années 1960, l'approfondissement du chenal de 1992 à 1999 et la construction actuelle des deuxièmes écluses des dix barrages allemands. Plus que jamais, cependant, il est nécessaire de maintenir l'équilibre délicat entre les besoins d'une société façonnée par l'économie et les besoins de la nature.

    De nouveaux habitats pour les plantes et les animaux typiques des cours d'eau, de la nouvelle plante parallèle voient le jour. En compensation des interventions lors de la construction du projet supérieur à Wintrich, "Auf des Obersten Ray" a créé une branche plate de la Moselle sur une longueur de 200 mètres. La construction de la deuxième écluse sur la Moselle nécessite également la création de zones de valeur écologique. En 2007, la nature a reçu une zone inondable typique des plaines inondables du barrage de Zeltinger sur le "Graacher Werth". A "Monaise", près de Trèves, une surface de 12 hectares de terres arables a été transformée en un plan d'eau comparable à un lac en arc de cercle. Depuis 2016, la conception de cette zone est laissée à la seule nature avec des lacs et des zones inondables comme celle sur laquelle vous marchez. Lors des travaux d’aménagement des découvertes archéologiques ont mis au jour des outils de l’âge du fer, de l’époque romaine et des périodes qui ont succédé. Les deux sarcophages témoignent de ces découvertes.

  • Vue de site archéologique Barbaratherm
    Vue de site archéologique Barbaratherm - Wikipédia-image : Stefan Kühn
    Historiques

    Barbarathermen à Trèves

    Les thermes de Barbara à Trèves sont les thermes romains les plus grands du nord des Alpes. Comme les autres édifices romains de Trèves, ils ont été inscrits en 1986 au patrimoine mondial de l'UNESCO.

    Les thermes de Barbara ont été construits au IIe siècle avant J.C.. À leur construction, ces thermes s'étendaient vraisemblablement sur 172 × 240 m. Il n'est plus possible aujourd'hui de reconnaître l'emprise initiale de l'édifice, car celui-ci a servi des siècles durant de carrière de pierre pour les maisons et les églises de la ville avant d'être finalement miné aux explosifs.

    Un musée a été construit à proximité pour présenter l’histoire du site.

    Plus d’informations : Wikipédia

  • Hochbunker à Trèves
    Hochbunker à Trèves - Les Amis de saint Colomban
    Historiques

    Hochbunker Augustinerhof

    Le haut bunker de la ville de Trèves sur l'Augustinerhof, juste à côté de la mairie, est un bunker inachevé qui se trouve au-dessus de la surface de la terre. Il mesure 38 m de haut et est un bâtiment classé. Immédiatement après la construction de la tour du bunker haut se trouve un bunker plat avec un seul étage visible au-dessus du sol, qui a été construit en même temps que le bunker haut et qui lui était à l'origine relié. L'ensemble du complexe a deux sous-sols. Des installations correspondantes pour l'approvisionnement en énergie et la communication ainsi qu'un puits d'eau potable ont été prévus.

    Il a été conçu pour protéger les responsables de la ville et les civils des frappes aériennes. Le bunker haut a été utilisé, mais n'a jamais été complètement terminé.

  • Basilique de Constantin à Trèves
    Basilique de Constantin à Trèves - Les Amis de saint Colomban
    Historiques

    Basilique de Constantin à Trèves

    La basilique de Constantin de Trèves, à l'origine une aula (ou galerie couverte) romaine, abrite la reconstitution de la plus vaste salle qui nous soit parvenue de l'Antiquité. Sa construction se situe entre le3e et 4e siècles, servait de salle du trône à l’empereur Constantin. Elle était habillée intérieurement de parements de marbre, avec des niches abritant des effigies. Le plancher et les murs étaient chauffés.

    L'aspect actuel de la basilique ne restitue pas l'architecture d'origine, car à l’époque les briques étaient couvertes d'un crépi. Quelques traces de ce crépi d'origine ainsi que certains traits antiques ont été conservés à hauteur des baies.

    Le chauffage de la salle était assuré par un système d'hypocauste constitué d'un double plancher alimenté par cinq chaudières, avec des conduits de chaleur évacuant l'air chaud dans l'épaisseur des murs.

    Mais ce bâtiment fut détruit au 5e siècle par les Francs, qui construisirent un lotissement dans la ruine dépourvue de toit. Plus tard les murs furent reconvertis en château fort. Puis par la suite, le complexe servit de résidence princière à l'archevêque de Trèves. L'abside fut reconvertie en maison-tour, flanquée de tourelles à la jonction avec la façade, et les murs découpés de créneaux. Cet aspect prévalut jusqu'aux alentours de l'année 1600. En 1856 des protestants occupent l’édifice qui est encore aujourd’hui l’église protestante du Sauveur.

    L’archevêque Lothaire de Metternich fit édifier son palais princier tout contre la basilique au début du 17e siècle.

    Plus d’informations : Wikipédia

  • Thermes impériaux de Constance Chlore, vue de l’extérieur.
    Thermes impériaux de Constance Chlore, vue de l’extérieur. - Les Amis de saint Colomban
    Historiques

    Les thermes impériaux de Constance Chlore

    Les premiers travaux commencent au 3e siècle, destiné à l’armée l’édifice à une origine inconnue. Les travaux reprendront au début du 4e siècle, sous le règne de Constance Chlore, qui offrit ces thermes à la population de la ville de Trèves.

    Les vestiges sont impressionnants et ils donnent encore une vue imposante des thermes. Longtemps considéré comme un palais impérial, il est reconnu aujourd’hui comme des Bains Impériaux (Kaiserthermen). De part son emprise au sol, les thermes sont considérés comme l’un des plus grands en Gaule. Visiter les galeries souterraines avec leurs foyers pour le chauffage.

    Au cours des siècles suivants, les Kaiserthermen ont été convertis et utilisés successivement comme château, mur d'enceinte et monastère. Au 19e siècle, des travaux de fouilles ont commencé sur les vestiges du monument, puis en 1984, plusieurs fenêtres de l’abside ont été reconstruites. Les Kaiserthermen font toujours partie du centre-ville de Trèves.

    Plus d’informations : Wikipédia



  • Façade de la cathédrale et de la basilique Notre-Dame de Trèves
    Façade de la cathédrale et de la basilique Notre-Dame de Trèves - Les Amis de saint Colomban
    Touristiques

    Église Notre-Dame à Trèves

    L'église Notre-Dame de Trèves (en allemand ; Liebfrauenkirche qui jouxte la cathédrale Saint Pierre de Trèves) est une église construite au 13e siècle. Après que l'ancien complexe ecclésiastique de l'époque de Constantin le Grand ait dû être démoli après presque un millénaire en raison des effondrements, l'archevêque de Trèves, Théodoric II de Wied, a commencé à construire l'église Notre-Dame. Les fondations de l'ancien édifice religieux ont été partiellement réutilisées. La date précise du début des travaux ne peut être identifiée : une inscription à l'intérieur de l'église, sur un pilier, dit : "La construction de cette église a commencé en 1227 et s'est achevée en 1243", mais on pense aujourd'hui que la construction n'a commencé qu'en 1230.

    L'église Notre-Dame était utilisée par les membres du chapitre de la cathédrale de Trèves pour célébrer leur messe quotidienne, et ils l'ont également utilisée comme site pour leurs sépultures. Cependant, au fil des siècles, il a été rempli de tombes et, pendant la Révolution française, la plupart d'entre elles ont été déplacées.

    De 1859 aux années 1890, avec quelques interruptions, une grande restauration a eu lieu. Avec la Seconde Guerre mondiale, l'église a subi de graves dommages et a été reconstruite entre 1946 et 1951.

    Elle est une des premières églises de style gothique en Allemagne en forme de croix grecque. L'intérieur recèle de magnifiques fresques du 15e siècle.

    Plus d’informations : Wikipédia

  • Façade ouest de la cathédrale Saint-Pierre à Trier
    Façade ouest de la cathédrale Saint-Pierre à Trier - Les Amis de saint Colomban
    Touristiques

    Cathedrale Saint Pierre à Trèves

    La cathédrale Saint-Pierre de Trèves a été construite entre 1235 et 1270, elle est la plus ancienne cathédrale d'Allemagne.
    Selon des traditions médiévales tréviroises remontant au 9e siècle mais non certaines, Hélène, mère de l'empereur Constantin (la future sainte Hélène) aurait fait don de sa maison de la cité romaine d'Augusta Treverorum à Agritius, l'évêque de Trèves.
    Les bâtiments furent laissés en ruines par les Francs dans la première moitié du Ve siècle. L'évêque Nicétius (526-561) fait reconstruire le bâtiment carré et une partie de l'église nord par des architectes italiens.
    Les Normands pillent et dégradent sérieusement l'édifice en 882. Sous l'évêque Egbert (977-993), la cathédrale est restaurée. Le chœur roman datant de 1196 et sa crypte sont accolés au mur est du bâtiment carré. La cathédrale est dotée d'un ensemble de voûtes.
    À la fin de la guerre de Trente Ans entre 1664 et 1668, l'archevêque Gaspard von der Leyen restaure l'intérieur du chœur ouest dans le style baroque.
    Entre 1687 et 1699 Jean von Orsbeck fait construire le devant de la chapelle de la Sainte-Tunique, relique précieuse de la cathédrale. Entre 1702 et 1708, une chambre sacrée est ajoutée en amont du chœur pour abriter la relique.

    La Sainte Tunique
    La légende indique qu’Hélène, mère de l'empereur Constantin légua (ou selon une autre tradition en fit don) la Sainte tunique (vêtement qu'aurait porté Jésus) à l'évêque de Trèves Agritius. La tradition locale de l'existence de cette tunique à Trèves est tardive : elle est évoquée pour la première fois vers 1060 par le biographe de saint Agritius. Un siècle plus tard, le 1er mai 1196, elle est transférée de la chapelle saint Nicolas de la cathédrale dans le nouveau maître-autel du chœur orienté. La cathédrale possède deux absides à l’est et à l’ouest.
    Plus d’informations : Wikipédia


Description

Départ de l'église Saint Laurent à droite, traverser la place du Marché, prendre le Passage à droite rue Sainte-Catherine, à gauche route de Trèves DR108 puis N 1, après rond-point N 10, prendre la voie piétons qui longe la route nationale

  1. À gauche sur la voie piéton au prochain carrefour puis aussitôt à droite, traverser la N 1D et entrer dans les vignes par le chemin à votre droite, deuxième chemin à gauche monter dans les vignes
  2. À droite et tout droit pour redescendre sur N10-N1, emprunter la voie piétonne longeant la Route du Vin, tout droit au rond-point, troisième rue à gauche, An de Kampen, à droite longer le vignoble, prolonger sur rue de Mertert
  3. À droite rue du Bocksberg, à droite rue Nicolas Ueberecken, traverser le parc et le parking de la Maison Communale, à gauche Grand-Rue, traverser la rivière et prendre le chemin de halage sur la rive gauche de la Moselle
  4. À gauche après le camping de Trèves, Luxemburger Straße, puis à droite Luxemburger Straße, au carrefour à droite traverser la Moselle Römerbrücke, Karl-Marx-Straße, Brückenstraße, traverser la place prendre Fleichstraße  
  5. À droite traverser Kornmarkt, Johann-Philipp-Straße, continuer Konstantinstraße, contourner le centre commercial à gauche prendre An der Meerkatz, à droite Liefrauenstraße vous arrivez devant la cathédrale de Trèves.
  • Départ : Église Saint-Laurent,15 rue de l'Église, 6720 Grevenmacher, Grand-Duché de Luxembourg
  • Arrivée : Cathédrale Saint-Pierre, Liefraustrasse 12, D-54290, Trèves
  • Communes traversées : Grevenmacher et Rheinland-Pfalz

Profil altimétrique


Signaler un problème ou une erreur

Vous avez repéré une erreur sur cette page ou constaté un problème lors de votre randonnée, signalez-les nous ici :