Cauvigny à Chantilly
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Cauvigny à Chantilly
Hauts-de-France

5. Cauvigny à Chantilly

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En passant par le village d’Ercuis dont le nom est associé aux arts de la table, puis le patrimoine d’Ully-Saint-Georges, nous atteindrons la ville historique de Chantilly.

 

Votre étape commence dans une vallée qui va de Beauvais à Chantilly, vous marcher dans les champs de céréales. Vous traversez le site naturel du Bois de Mello avant d’arriver à Saint-Leu-d’Esserent au bord de l’Oise, la ville de Chantilly est son riche patrimoine s’offre à votre curiosité.

 


Les 8 patrimoines à découvrir

  • Touristiques

    Église Saint-Martin de Cauvigny

    La construction de l’église Saint-Martin remonte au moins au XIe siècle, et le mur méridional de la nef englobe des vestiges de cette époque. L'église est principalement de style gothique flamboyant, et date pour l'essentiel du premier tiers du 16e siècle, mais elle comporte des éléments intéressants de deux campagnes de construction au 12e siècle. Ce sont d'abord trois voûtes d'ogives archaïques des années 1140, sans leurs supports, dans le collatéral nord ; puis le croisillon sud des années 1150 / 1160, qui a été reprise à la période flamboyante ; et surtout un élégant clocher octogonal de la fin du XIIe siècle avec une lanterne coiffée d'une flèche de pierre, qui compte parmi les plus beaux représentants de ce type de clocher dans la région. Le clocher, le croisillon sud, la tourelle d'escalier polygonale et la haute abside des années 1520 forment un ensemble pittoresque. 

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  • Touristiques

    Chapelle Sainte-Restitute à Cauvigny Château-Rouge

    La chapelle Sainte-Restitude, édifiée en 1625 pour le compte Gilles de Fay, seigneur de Fercourt, peu après le démantèlement de la forteresse. L'architecture baroque règne à cette époque, mais elle n'a pas connu une diffusion notable dans l'Oise, et la chapelle puise ses références dans le style flamboyant et dans la Renaissance.
    Le culte de sainte Restitude, martyre en Afrique du Nord en 303, a été pratiqué en Picardie depuis le 9e siècle. À cette époque, le comte de Moreuil, seigneur de Picardie a rapporté de Rome les reliques de sainte- Restitude qui ont été dispersées au gré des guerres.
    En 2019 la chapelle est mise en vente par la commune.

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  • Historiques

    Ancienne grange aux Dîmes à Ully-Saint-Georges

    L'ancienne grange de la Dîme, au nord de l'église date du 15e siècle et appartenait à l'abbaye de Saint-Denis. Les dîmes de l’Abbé était stockées dans ce bâtiment. L'angle sud-ouest est flanqué d'une petite tour de trois étages sur plan rond, qui devait servir de poste de garde, puisqu'il n'y a pas d'intercirculation entre les combles de la grange et la tour.
  • Touristiques

    Église Saint-Georges à Ully-Saint-Georges

    L’architecture de l'église Saint-Georges reflète trois époques différentes, mais à droite du portail occidental, subsiste un pan de mur en pierres, disposées en chevron, antérieur à église romane, du 11e siècle.
    Le bas-côté sud dans le style gothique flamboyant de la première moitié du 16e siècle est d'une belle facture. Chacune des cinq travées possède son propre toit en bâtière et une fenêtre au réseau flamboyant, sauf la quatrième, qui est percée d’un portail surmonté d'une accolade.
    Il n'y a pas de bas-côté au nord, sauf une petite travée à l'ouest, face au croisillon nord du transept, afin de compenser la largeur réduite de l'ensemble nef et bas-côté sud par rapport à ce dernier. Le transept, la première travée du chœur et ses deux bas-côtés représentent les parties les plus anciennes de l'église et remontent aux années 1130 / 1140.
    Un chœur à trois absides est exceptionnel pour une église rurale de dimensions plutôt modestes, et son élégance et la qualité d'exécution sont remarquables. Le clocher en bâtière se dressant au-dessus de la croisée du transept tout comme le porche devant le portail occidental sont à peu près contemporains du chœur. 
    À l'intérieur, plusieurs statues datent du 16e siècle. 
    À droite de l’église, l’ancienne poste mérite un regard du temps passé.

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  • Historiques

    Château d’Ercuis

     Le château, fut construit pour l'Abbé Adrien Céleste Pillon, curé d’Ercuis, en 1837.
    En 1867 le curé fonde une société « d’orfèvrerie artistique, émaux en relief, cuivrage, argenture, dorure et tréfilerie » qui se spécialise dans l’orfèvrerie religieuse en utilisant un nouveau procédé de dépôt par électrolyse « Pantographie Voltaïque ». La société prospère en ajoutant l’orfèvrerie des arts de la table.
    Une cité ouvrière, toujours visible avec ses murs en briques rouges, est construite et la main d’œuvre afflue. En 1880, Ercuis ouvre une boutique à Paris et abandonne progressivement l’orfèvrerie religieuse au profit de l’orfèvrerie de table. Le village se développe considérablement autour de l’usine et de sa cité ouvrière.
    Aujourd’hui la Maison Ercuis est renommée pour ses fabrications d’orfèvrerie connues dans le monde culinaire.
    Au 20e siècle, le château fut tour à tour maison de retraite puis centre de séminaires pour l’église évangélique coréenne.

  • Touristiques

    Église Saint-Nicolas à Ercuis

    L’église paroissiale Saint-Nicolas voisinait autrefois avec un prieuré de l’ordre de Saint-Augustin, dédié à Saint-Louis, dont subsistent le portail d’entrée et un pigeonnier. La masse assez confuse de l’édifice est dominée par un élégant et intéressant clocher néo-gothique, bâti en façade. A un premier étage de plan carré dont les angles sont ponctués de statues et de gargouilles, fait suite un second étage octogonal aux angles également marqués par des gargouilles. Des pinacles et une haute flèche en charpente couronnent le tout.
    De l’église proprement dite, on distinguera le transept et le chœur – du 16e siècle mais très restaurés – de la nef et de ses bas-côtés. D’origine ancienne ces derniers sont également trop restaurés ou refaits pour permettre une analyse fiable, notamment pour ce qui concerne la curieuse voûte d’arêtes qui couvre la nef.
    Le chœur pentagonal et le transept appartiennent à un type de construction très courant à la fin du style gothique : ogives à profil prismatique retombant sur des culs-de-lampe sculptés de feuillages, fenêtres à réseau flamboyant – particulièrement riche au transept – surmontées d’une importante portion de mur nu. On appréciera tout particulièrement les deux belles frises sculptées qui ornent les piles ouest de la croisée. Les vitraux du 19ème siècle méritent également l’attention.

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  • Touristiques

    Église prieurale Saint-Nicolas à Saint-Leu-d’Esserent

    Depuis 900 ans, l'église Saint-Nicolas surplombe la vallée de l'Oise du haut d'un promontoire rocheux, tel un château fort. Elle offre aux visiteurs une vue imposante telle une cathédrale, correspondant parfaitement au style des fondations clunisiennes au début du 12e siècle.
    Les travaux se poursuivent vers 1160 par la construction du chevet. Au 13e siècle, une nef gothique relie l’ensemble. Cette évolution fait de l’église-prieurale de Saint-Leu, une parfaite illustration du passage du roman au gothique.
    L’église mesure 70m de long, 21m de largeur et 20m de hauteur sous voûte : ses dimensions et son ornementation sont ceux d’une cathédrale.
    Le visiteur peut notamment découvrir à l’intérieur de l’édifice les fonds baptismaux du 16e siècle, le gisant de Renaud de Dammartin, le retable de Saint-Nicolas, daté du 14e siècle.
    Les vitraux actuels ont été réalisés au cours des années 1950-1960.
    Le prieuré a été désaffecté depuis la Révolution et l’église a conservé sa majestueuse silhouette pendant que les bâtiments conventuels ont été vendus.

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  • Touristiques

    La ville de Chantigny

    Chantilly est connue pour son château, qui accueille en son sein les collections du musée Condé, et pour sa crème fouettée. Elle est également reconnue au niveau international pour ses activités hippiques : outre son hippodrome, sur lequel se déroulent notamment deux courses hippiques prestigieuses, le prix du Jockey Club et le prix de Diane, la ville et ses environs abritent le plus grand centre d'entraînement de chevaux de course de France.
    Intimement liée à la famille de Montmorency du 15e au 17e siècles, puis à la famille de Condé du 17e au 19e siècles, Chantilly se développe autour de son château et de ses dépendances.  Son urbanisme remonte seulement au 18e siècle. Elle devient, au début du 19e siècle, un petit centre industriel pionnier, notamment dans la production de porcelaine et de dentelle, mais surtout un lieu privilégié de loisirs et de villégiature pour l'aristocratie et le milieu artistique, ainsi que le lieu de résidence d'une communauté anglaise, liée alors au monde du cheval, à l’invitation reconnaissante du Duc d’Aumale, et forte encore à ce jour de 350 familles. Ainsi on remarquera l’église anglicane St Peter’s. Sur la rue du connétable, on passera devant la fondation Spoelberch de Lovenjoul qui a gardé le nom du mécène qui avait fait don de sa bibliothèque a la Fondation de france en 1905.
    Au centre de l’hémicycle ouvrant sur le champ de course, se dresse la statue du Duc D’Aumale par Jean Léon Gérôme.
    Henri D’Orléans Duc D’Aumale était le fils de Louis Philippe et de la reine Marie Amélie, Il fit reconstruire le château de Chantilly, pour abriter les riches collections du musée Condé. Il fit don de ses biens à la Fondation de France.
    L’église Notre-Dame de l’Assomption Cet édifice voulu par le grand Condé, est dû à l’architecte Jules Hardouin-Mansart. La construction achevée en 1691 possède des caractéristiques architecturales typiques de l’architecture classique française de la Contre-Réforme : référence à l’Antiquité, composition symétrique, étude des proportions, équilibre et sobriété des décors.
    Plus d’informations Wikipédia


Description

En face de l’église de Cauvigny prendre D 55, rue du Général de Gaulle, première rue à gauche, rue du Château Rouge

  1. À gauche chemin de terre dans le prolongement de la rue du Four à Chaux, chemin d’Ully-Saint-Georges à Cauvigny, à droite au carrefour avec rue Henry Aiciati impasse du Jeu d’Arc, tout droit chemin de la Chapelle Saint-Pierre à Château-Rouge
  2. Rester sur votre gauche et traverser chemin de Mouy au Bois-Morel, tout droit, chemin de Cauvigny à Ully-Saint-Georges, à droite à la jonction avec D44, rue de Beauvais, à l’entrée d’Ully-Saint-Georges, première rue à droite, rue de Jousin, à droite, rue de Beauvais continuer grande Rue D 44
  3. À gauche D 44 rue de Senlis à la sortie de l’agglomération à droite chemin de terre avant atelier carrosserie, rester sur votre gauche et tout droit, traverser D 929, au carrefour chemins de terre à gauche
  4. À gauche deuxième chemin dans les champs, traverser D44, tout droit dans le bois, au carrefour à droite rester sur votre gauche au carrefour, tout droit à chaque carrefour dans le bois
  5. Au carrefour dans les champs à droite, à gauche au carrefour suivant direction Saint-Leu-d’Esserent, bifurquer à droite sur D12, rue d’Hardillière, tout droit au carrefour, au rond-point prendre deuxième rue à gauche rue Jean-Jaurès, au carrefour à droite traverser la voie ferrée, rue de l’Hôtel-Dieu, traverser l’Oise
  6. Après avoir longer le camping prendre à droite le deuxième chemin de terre dans le bois, rester sur votre gauche à la patte d’oie, à gauche rue des Carrières, au carrefour tout droit rue de la Chaussée, à droite et à gauche chemin du Viaduc, à Chantilly passer sous la voir ferrée, rue Guilleminot
  7. Au carrefour passer sous la Porte Richard-Lenoir, à droite traverser la rivière La Nonette, puis le canal Saint-Jean prendre à gauche chemin du canal Saint-Jean, à droite avenue du Bouteiller, deuxième rue à gauche, rue du connétable vous arrivez à l’église Notre-Dame de l’Assomption de Chantilly.
  • Départ : Église Saint-Martin, Rue de Mouy, 60 730 Cauvigny
  • Arrivée : Église Notre-Dame de l’Assomption, 5-7 rue du connétable, 60 500 Chantilly
  • Communes traversées : Hauts-de-France

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