3. Gambsheim à Strasbourg

Le nom de la ville de Kilstett est dérivé du nom des trois patrons de l’Irlande, sainte Brigide de Kildare avec saint Patrick et saint Colomba d’Iona. L’église abrite une relique de la sainte irlandaise.
Au cours de votre marche vous allez traverser les terres du monastère de Honau. Une fondation irlandaise au VIIIe siècle sur une île du Rhin. Comme à l’époque du passage de saint Colomban, le Rhin est un vaste marécage parcouru par des rivières au gré des inondations, qui seront la cause de l’abandon du monastère de Honau par les moines. Aujourd’hui il est impossible de situer l’emplacement du monastère mais plusieurs églises de la région sont sous le vocable de Saint-Brigide. La ville de Strasbourg conserve deux églises qui témoignent de la présence irlandaise à l’époque carolingienne.

La Via Columbani arrive dans l’ancienne ville de Strasbourg par le Parc de l’Orangerie.
Le plus ancien parc de la ville est le rendez-vous favori des amoureux, des joggers et des promeneurs du dimanche. Les enfants adorent ses aires de jeu, son circuit de voitures anciennes, sa mini-ferme et son zoo (gratuit).
C’est ici que la cigogne menacée un temps de disparition a été réintroduite avec succès. Plus de 800 cigogneaux ont vu le jour depuis 1971. Le bel oiseau symbole de l’Alsace peut y être admiré en toutes saisons.
À l’extrémité ouest du parc, vous pouvez admirer le Palais de l’Europe qui se visite uniquement sur inscription.

Plus d’informations : Office de Tourisme de Strasbourg

Le Conseil de l’Europe est installé à Strasbourg depuis sa fondation en 1949.

Rassemblant quarante-sept pays (soit la quasi-totalité des pays du continent européen) et représentant plus de 800 millions de citoyens, le Conseil de l’Europe, installé à Strasbourg depuis sa fondation en 1949, avait besoin d’un siège à sa mesure.

La première "maison de l’Europe" n’était qu’un bâtiment provisoire et la construction d’un véritable palais de l’Europe, en 1977, a marqué le départ de la fondation d’un vaste quartier voué à l’Europe et aux relations internationales, en bordure du grand parc de l’Orangerie.

De prime abord, le palais de l’Europe peut sembler sévère : construit par l’architecte français Henry Bernard, il a été conceptualisé pour "affirmer, par la musculature de sa plastique extérieure, que l’union fait la force, tout en manifestant, par son ambiance intérieure souriante et sereine où dominent les courbes, la cordialité confiante nécessaire à la libre confrontation des idées". Son Agora toute proche, inaugurée en 2008, tranche heureusement sur cette austérité, avec sa grande façade vitrée et ses deux atriums autour desquels sont disposées des salles de conférences habillées de cuivre.

Plus d’informations

À l’époque de l’occupation allemande à la fin du 19e siècle, un quartier de la ville est aménagé dans un vaste programme d’urbanisme qui devait symboliser la grandeur de l’Allemagne.

Cinq édifices prestigieux y furent élevés : le palais impérial, le palais de la diète d'Alsace-Lorraine, la bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg et les deux bâtiments du Ministère d'Alsace-Lorraine, mêlant différents styles architecturaux (renaissance italienne, baroque, classique) et formant un des seuls exemples de complexe de type « monumental berlinois ».

Plus d’informations : Wikipédia

Saint Colomban et ses compagnons se sont probablement arrêtés à Strasbourg, dans une communauté irlandaise, au cours de leur exil vers 611.
Il existe deux autres églises Saint-Pierre à Strasbourg : l'église Saint-Pierre-le-Vieux qui est en fait un ensemble de deux églises, l'une catholique et l'autre protestante, et l'église Saint-Pierre-le-Jeune catholique, à l'imposante coupole néo-romane et qui date de la fin du 19e siècle.
L’église protestante Saint-Pierre-le-Jeune se situe place Saint-Pierre-le-Jeune dans le centre historique de la ville. C'est l'une des plus remarquables de Strasbourg, au point de vue de l'histoire de l'art et de l'architecture. L’église est luthérienne depuis 1524, mais son histoire remonte au 7e siècle, siècle de l’expansion du monachisme luxovien impulsé par le monastère fondé par saint Colomban à Luxeuil. D’après la tradition, dans les marais au nord de Strasbourg (La Wantzenau) le monastère de Honau avait été fondé par des moines irlandais à la fin du 6e siècle. Au 7e siècle les moines pratiquaient la règle des bons pères Benoit et Colomban selon la coutume pratiquée à Luxeuil.
L’église protestante Saint-Pierre-le-Jeune, que vous découvrez, a remplacé d’autres édifices dont la tradition fait remonter la première chapelle au 7e siècle, dépendant spirituellement du monastère de Honau dont les saints patrons étaient Pierre et Paul, c’est au cours de la deuxième moitié du 7e siècle que le vocable de saint Colomban est apparu.
Avant de visiter la collégiale romane et sa riche histoire, nous vous invitons à admirer la fresque Saint-Colomban (13e siècle) sur le mur face à vous en entrant dans l’église.
Cette église abrite un reliquaire de Sainte-Brigitte de Killdare, le culte à cette sainte irlandais, qui fait partie de la trilogie des Patrons d’Irlande, saint Patrick, sainte Brigitte et saint Columba d’Iona, a été apporté par des moines irlandais à l’époque de saint Colomban sur les rives du Rhin.
Au 21e siècle le culte perdure en Allemagne et dans plusieurs paroisses au nord de Strasbourg dont la paroisse de Kilstett à proximité de Gambsheim.

Guide pour visiter l’église Saint-Pierre-le-Jeune 

La statue de Johann Gensfleich Gutenberg fut érigée en 1840. Si l’inventeur de l’imprimerie, avec des caractères individuels et fondus à la demande, est né à Mayence sa découverte a été réalisée à Strasbourg à quelques pas de sa statue vers 1435.

Derrière la statue vous pouvez admirer la Chambre de Commerce de Strasbourg construite en 1585.