Strasbourg à Obenheim
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Grand Est

4. Strasbourg à Obenheim

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Après la sortie de la banlieue de Strasbourg, vous allez suivre canal du Rhône au Rhin que vous quitterez pour rejoindre Gerstheim puis Obenheim.

Au départ de la cathédrale de Strasbourg vous traversez un quartier historique puis vous longer une zone industrielle pour quitter l’agglomération de Strasbourg. Vous pouvez faire une pause à Fort Ulrich, après Illkirch-Graffenstaden, à quelques centaines de mètres de la Via Columbani. Les champs de culture et les forêts vont s’alterner au cours de votre journée.


Les 9 patrimoines à découvrir

  • Historiques

    Cathédrale Notre Dame Strasbourg

    Ce « prodige du gigantesque et du délicat », admiré de Victor Hugo et célébré par Goethe, qui a connu là ses premières amours, est visible de très loin dans la plaine d'Alsace, et jusque depuis les Vosges ou la Forêt-Noire.
    La cathédrale Notre-Dame est fondée en 1015 sur les vestiges d'une précédente cathédrale et sera élevée à partir de 1220 par la ville libre de Strasbourg, riche république marchande et financière, dans le style gothique.

    Haute de 142 mètres, elle a été pendant une longue période l'édifice le plus élevé du monde. Pratiquement achevée en 1365, elle a la particularité d'avoir vu l'espace entre ses deux tours comblées en 1388 et se reconnait à son clocher unique, surmonté d'une flèche qui lui a été ajoutée en 1439.

    Le site de la cathédrale est utilisé par plusieurs édifices religieux successifs, à partir de l'occupation romaine. Selon la tradition, un sanctuaire romain dédié au dieu Mars occupe alors l'emplacement jusqu'à une date inconnue. Une cathédrale est élevée par l'évêque Arbogast, à la fin du VIIe siècle, sur la base d'un temple dédié à la Sainte Vierge, mais aucun vestige n'a été conservé jusqu'à aujourd'hui. Des pieux de la fondation de l’édifice de 1015 ont été retrouvé en 1905. Après l'incendie de 1176 qui détruit les parties orientales de la cathédrale, Henri d'Asuel dit Hasenbourg, nouvel évêque de Strasbourg de 1180 à 1190, décide la construction d'une quatrième cathédrale. En fin d'année 1276, l'évêque Conrad de Lichtenberg, ordonne la construction du massif occidental qui sera achevé en 1439.

    Plus d’informations : Wikipèdia

  • Historiques

    Palais Rohan à Strasbourg

    Résidence de l’évêque de Strasbourg au 18e siècle. Le palais a été construit entre 1732 et 1741, pour le cardinal Armand-Gaston de Rohan-Soubise, prince évêque de Strasbourg, il est inspiré des grands hôtels particuliers de Paris. Sous la Révolution il devint hôtel de ville et à partir de 1805 résidence impériale et royale. Siège de l’université allemande de 1872 à 1884 il héberge aujourd’hui un musée d’archéologie, un musée des Arts décoratifs et un musée des Beaux-Arts.

  • Historiques

    Église luthérienne Saint-Thomas à Strasbourg

    Il s'agit de l'unique église protestante à avoir conservé des chanoines et un séminaire protestant se trouve à proximité.

    L'église Saint-Thomas possède un type architectural très particulier puisqu'il s'agit d'une église-halle à cinq vaisseaux d'égale hauteur. La plus ancienne du sud-ouest du Saint-Empire romain germanique, s'opposant ainsi à la conception basilicale habituelle. L'église est surmontée de deux tours-clochers : une carrée sur l'entrée principale et une hexagonale sur la croisée du transept.

    Depuis le 6e siècle l’édifice est sous le vocable de Saint-Thomas et l’évêque Saint-Florent de Strasbourg y est enterré vers 697.

    Saint-Florent était un ermite irlandais qui vivait au pied du Ringelsberg à proximité de Schirmeck, avec quelques cellules le monastère de la Sainte-Trinité vit le jour, c’est là qu’on vint le chercher pour être évêque. Il fit construire un hospice à proximité de l’église Saint-Thomas pour accueillir ses compagnons irlandais. Au début du Moyen-Âge, sa sépulture, dans l’église Saint-Thomas, devint un lieu de pèlerinage pour les moines irlandais.

    Plus d‘informations : Wikipédia

  • Touristiques

    La Petite France à Strasbourg

    Un charmant quartier de Strasbourg que vous allez traverser au départ de votre étape. La rivière l’Ill, rendu navigable avant de se jeter dans le Rhin, vint lézarder à proximité des maisons à colombages si caractéristiques à l’Alsace. N’hésitez pas à découvrir ces ruelles très pittoresques avant de reprendre la Via Columbani et traverser les Ponts Couverts, qui ne le sont plus, avec ses tours et admirer le barrage Vauban. Ce quartier mérite plusieurs heures de visite.

  • Historiques

    Les « Ponts Couverts » à Strasbourg

    Après la visite de la Petite France vous découvrez les « Ponts Couverts ». Ila couverture a été déposée au 18e siècle mais le nom est resté. Les 4 tours du 14e siècle donnent une perspective imposante aux anciens remparts de la république strasbourgeoise au Moyen-Âge.
    Après le rattachement de Strasbourg à la France en 1681, une nouvelle ceinture de fortifications fut construite par Vauban, dont le barrage, que l’on peut admirer depuis les « Ponts Couverts », est un des derniers vestiges.
    Source : Lux Wiand

  • Touristiques

    Abbatiale Sainte-Trophime à Eschau

    Eschau, situé sur la voie romaine de Bâle à Strasbourg, fut pendant sept siècles et demi (770-1525) le siège d’une communauté de Bénédictines, fondée par l’évêque de Strasbourg Remigius vers 770, neveu de Sainte-Odile. Selon le testament de l'évêque Remi rédigé le 15 mars 778, il rapporta de Rome, le 10 mai 777, des reliques de sainte Sophie de Rome et celles de ses trois filles, reçues du pape Adrien Ier. Il les déposa dans l'église abbatiale consacrée à Notre-Dame et saint Trophime. L’abbaye fut consacrée à Sainte-Sophie.

    Les moniales restèrent jusqu’en 1525. Incorporée à cette date à la mense épiscopale, l’abbaye fut cédée ensuite au Grand Chapitre de Strasbourg en 1615, lequel l’administra jusqu’à sa destruction pendant la Révolution. De l’abbaye ne subsiste plus aujourd’hui que l’abbatiale romane, restaurée à la fin du 10e siècle par l’évêque Widerold, un personnage important à la cour d’Otton 1, empereur du Saint-Empire.

    Cette construction romane est représentative de l’architecture ottonienne dont les racines font partie de l’art impérial de Charlemagne.

    Une légende rapporte que Saint-Trophime aurait été le premier évêque d’Arles.

    Plus d’informations

  • Touristiques

    L’église protestante de Plobsheim

    Le village de Plobsheim, qui vécut longtemps de l'agriculture et de la pêche, n'a pas conservé de monuments anciens de son riche passé protestant, bien que la Réforme y ait été introduite vers 1555 par ses seigneurs, une branche des Zorn. La raison principale en est que l'église était devenue trop petite : 270 places pour 1126 habitants protestants en 1895. Elle servait aussi au culte catholique depuis 1684. On la démolit alors et on la remplaça par deux édifices plus vastes, l'un de style néo-roman, sur un plan en croix grecque, pour la paroisse protestante (1898), l'autre pour la paroisse catholique. L'église possède des orgues Roethinger datant de 1898.

    Plus d’informations :  Wiki-protestants.org

  • Historiques

    Chapelle Notre-Dame du Chêne à Plobsheim

    Chapelle située sur la berge Est du canal. La Via Columbani passe sur le rive Ouest, vous pouvez changer de berge depuis le pont de la M 222 à Plobsheim.

    En 1444, Adam Zorn, seigneur de Plobsheim, combat les Armagnacs et se trouve en difficulté. Il promet de construire une chapelle à Marie s’il revient sain et sauf. Mais une fois de retour, il oublie sa promesse. La légende veut qu’en chassant, il ait suivi une colombe et que la Vierge Marie lui soit apparue. Il fit construire la chapelle dans une forêt de chênes, ancien lieu de culte druidique. La chapelle, aujourd’hui classée monument historique, est remarquable par son choeur polygonal à double croisée d’ogives et par la maisonnette qui lui est accolée, ancienne résidence d’un ermite.
  • Historiques

    Les sucreries d’Erstein

    Au cours de votre marche une grosse boule métallique va attirer votre regard. Elle est un des éléments de la sucrerie d’Erstein.

    Au début du 19e siècle, l'Alsace est la première région française à cultiver la betterave à sucre et compte déjà nombre de sucreries. La « sucrerie alsacienne d’Erstein » (Elsàssische Zuckerfabrik) est fondée en 1893 par Hugo Zorn von Bülach, fils du baron François Zorn von Bülach sous-secrétaire d'État à l'agriculture en France avant 1870 et député du Reichstag après la défaite de 1870.

    La sucrerie put continuer son essor après la guerre de 1870 et lors du retour à la France en 1918.

    En 2007, la sucrerie fait partie d’une coopérative sucrière composée de plusieurs sucreries du nord de la France et s’est diversifiée dans les produits issus de la distillation.

    En avril 2019, dans un contexte de fin des quotas européens du sucre entraînant une baisse des prix, l'entreprise annonce un plan de restructuration qui impacte des emplois à Erstein.


Description

Départ du parvis de la cathédrale de Strasbourg devant la façade à droite, rue du Maroquin, à droite devant la rivière poursuivre sur le chemin de halage au bord de la rivière, après le pont Saint-Martin, à gauche traverser l’écluse suivre le bord de l’écluse puis la rive de la rivière l’Ill canalisée

  1. À gauche sur les Ponts Couverts, à droite Place du Quartier Blanc rester au bord du bassin Vauban et de la rivière l’Ill, après le pont Louis Pasteur prendre la passerelle à gauche pour traverser le canal, longer le canal sur la piste cyclable quai Jean-Pierre Mayno, rue du Doubs, rue de la Saône
  2. À l’écluse (n°84) changer rive du canal en empruntant le pont de la rue du Muguet, dépasser l’écluse pour revenir au bord de l’écluse pour accéder au pont, après le pont traverser D 468 à gauche pour reprendre la piste cyclable le long du canal du Rhône au Rhin pendant 19 000 mètres
  3. Après l’écluse de Gerstheim, prendre le deuxième pont à gauche sur D 924 vers Gerstheim, rue de Sand, à droite sur D 468 vers Obenheim, rue de Strasbourg, à droite rue Voegele vous arrivez à l’église Saint-Rémi.
  • Départ : Cathédrale Notre Dame, place de la cathédrale, Strasbourg
  • Arrivée : Église Saint-Rémi, 9 rue Voegelé, 67 230 Obenheim
  • Communes traversées : Grand Est

Profil altimétrique


Transport


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