2. Rochefort-sur-Loire à La-Pommeraye-Mauges-sur-Loire

Les coteaux du Layon ont pris pieds à partir de la fin du 16e siècle sous l'impulsion des négociants Hollandais. Ils étaient amateurs de ces vins dont le fort degré alcool leur permettait une bonne conservation pendant les voyages, et dont la qualité, par extension, le coût, était suffisamment élevé pour leur permettre de s'acquitter des taxes d'exportation par la Bretagne.
En 1741, le Layon est canalisé pour faciliter le transport des marchandises telles que le vin ou le charbon. La ville portuaire de Chalonnes-sur-Loire prospère avec le commerce sur la Loire.
Durant les guerres de Vendée la région est mise à feu, les infrastructures détruites. Seuls les villages de Saint-Aubin-de-Luigné et Rochefort-Sur-Loire furent épargnés.
Les vins du coteaux-du-layon sont des vins moelleux et liquoreux, d’une richesse aromatique qui se décline à l'infini.

Le syndicat d'Initiative de Saint-Aubin a aménagé au sommet du Moulin-Guérin un belvédère avec table d'orientation. On peut, de là, contempler un splendide panorama sur le plateau des Mauges et la vallée du Layon.
Pendant les guerres de Vendée les moulins permettaient de communiquer, plusieurs furent incendiés.
Avant que la vigne occupe toute la terre agricole, la culture des céréales était importante et justifiait la construction de moulin à vent et à eau.

Édifiés au 18e siècle, les moulins d'Ardenay sont des moulins à vent angevins se trouvant sur la commune de Chaudefonds-sur-Layon.

Le village d'Ardenay domine la vallée de la Loire et celle du Layon, au cœur des Coteaux du Layon, à une altitude de 77 mètres. Le département comptera 640 moulins à vent au début du 19e siècle. Les deux moulins sont de type moulin-tour et seront équipés d'ailes Berton, un système d'aile à portance réglable, au cours du 19e siècle Le moulin ouest, dit le Grand-Moulin, est un moulin à froment, et le moulin est, dit le Petit-Moulin, est un moulin à seigle. L'un d'eux a été rénové et équipé d'ailes avec toiles. On peut y voir également un espace sur la vie du meunier, une exposition sur les moulins d'Anjou.

En savoir plus Wiki Anjou

Pour visiter le musée et le moulin
téléphone : 0033 (0) 241 786 797
0033 (0) 633 111 796

Élevée sur l'emplacement de la primitive "cella", elle fut construite par saint Maurille sur son îlot de débarquement lorsque ce disciple de Saint Martin vint pour convertir le pays, centre de paganisme. Pendant la Révolution, elle servit pour les bivouacs de soldats et de grenier à fourrage. Elle fut restaurée en 1846-1847 et, depuis, le clocher dut être réparé à la suite du bombardement de 1940.
Le chœur et la chapelle nord date du 13e siècle.
Les Vitraux Contemporains réalisés par Pierre Mabille sont une commande publique d'État inaugurée en juin 2014. La commande publique d'État a permis la création de 12 vitraux contemporains. Ils ont été réalisés par les ateliers Duchemin à Paris.
Saint Maurille († 453) est un évêque d'Angers, saint patron des pêcheurs et des jardiniers. Dans l'iconographie catholique romane il est représenté en habit d’évêque avec un poisson et tenant une clef ou une bêche. La seule authentique vie de saint Maurille a été écrite par Mainbeuf d'Angers, l'un de ses successeurs, vers 620. Maurille naquit dans une riche famille milanaise. Ils le mirent très vite sous la houlette du futur saint Martin qui, venant de Hongrie, avait construit un monastère à Milan pour des jeunes gens.
Saint Ambroise prit alors Maurille comme lecteur. Vers l'âge de vingt ans il quitte sa famille et son pays pour se mettre sous la direction de Martin de Tours, où celui-ci avait été nommé évêque. Martin l’ordonna prêtre et l’envoya à Angers pour y travailler au salut des âmes.

Observatoire du patrimoine religieux

Plus d’informations Maurille d'Angers : Wikipédia

Il est difficile de se faire actuellement une idée de l’importance du château car les douves ont été comblées, le donjon rasé et l’enceinte presque détruite. Un mur en petit appareil irrégulier dénoterait une époque antérieure au 11e siècle. La tour Saint-Pierre (15e siècle) est la dernière tour encore visible. Ce puissant château épiscopal était entouré de fossés et de douves. Le logis principal comprenait un pavillon avec deux grandes salles et un oratoire dans une tour au bord de la Loire dont la base servait de prison.

A Chalonnes l’activité fluviale fut importante. La Loire a pendant longtemps été une voie de transport stratégique. Des ports ont été construits pour pouvoir accueillir de plus en plus de bateaux. Après l’ouverture du canal du Layon en 1778, les quais devinrent le point de chargement des vins du Layon que venaient acheter les Hollandais. On y trouvait aussi de la chaux et du charbon. Au 19e siècle, on aménage d’autres ports qui se confondent aujourd’hui avec les quais et la Via Columbani : le Port Chailloux, le Port Saint-Maurille ainsi que le Port Garou. Le transport fluvial fut ensuite délaissé au profit du chemin de fer et les derniers mariniers abandonnèrent leur trafic vers 1913.

Plus d’informations : ville de Chalonnes-sur-Loire

Fondée au 7e siècle la paroisse de Chateaupanne est détruite au 9e siècle. Sur le flanc sud de l'enclos du prieuré, l'église romane est à nef unique du 11e siècle (avec vestiges de peintures du 13e siècle) et chœur du 15e siècle (également avec peintures, dont le Christ juge du milieu du 15e siècle).
Superbement restaurée cette chapelle mérite une visite. Une exposition présente les travaux réalisés.

Saint-Aubin d’Angers
Né dans le diocèse de Vannes vers 469, saint aubin fut il fut d'abord abbé de Nantilly, près de Saumur. Il devint évêque d'Angers dont il est le patron céleste. Rayonnant de charité dans un monde barbare et cruel, il fut l'un des principaux promoteurs du troisième Concile d'Orléans, qui réforma l'Église franque avec une grande fermeté.
En savoir plus Nominis.cef.fr

L’église Saint-Martin a été construite de 1864 à 1867, à l’extérieur du vieux bourg dans l’enclos presbytéral à l’emplacement de l’ancienne cure.
En forme de croix latine, de style ogival avec ses trois nefs et ses deux transepts ornés chacun d’une grande rosace, construite en tuffeau elle résiste difficilement aux outrages du temps.