Saint-Florent-le-Vieil à Le-Cellier
>>
Accueil
>
Pédestre
>
10. 610 France (4/8)
>
Saint-Florent-le-Vieil à Le-Cellier
Pays de la Loire

4. Saint-Florent-le-Vieil à Le-Cellier

Embarquer cet élément afin d'y avoir accès hors connexion

Une longue étape en bord de Loire avec ses bocages et les bras-mort du fleuve qui régulent le volume débit du chenal principal. Effectuer cette étape sur deux journées pour profiter de visiter le patrimoine qui s’offre à votre curiosité.

Dès la sortie de Saint-Florent-le-Vieil vous allez marcher sur des chemins ombragés par des haies en bord de Loire. Vous prendrez la direction du bocage avec ses champs de céréales et ses vergers irrigués par des boires (bras-mort) jusqu’à la traversée de la Loire. Un paysage inhabituel par rapport aux étapes précédente. Après Oudon vous monterez sur la colline St-Méen pour découvrir un beau panorama sur la vallée de la Loire, avant de redescendre en direction du Cellier.


Les 10 patrimoines à découvrir

  • Touristiques

    Église Saint-Martin d’Oudon

    L’édification de l’église Saint-Martin est décidée en 1845. L’ancienne église, sous l’invocation de saint Martin de Tours, datait du 12e siècle. L’église est restaurée en 1818. En 1841, Pierre Leroux, curé, dote l’église d’une relique de saint Martin de Tours, qui est due au R.P. Hus, de la Compagnie de Jésus. La boîte aux saintes huiles date de 1787.
    Admirer le chœur avec ses fresques et les boiseries.

    Plus d’informations : Paroisse Sainte-Marie d’Ancenis

  • Historiques

    Les Guerres de Vendée commencent à Saint-Florent-le-Vieil

    La guerre de Vendée est le nom donné à la guerre civile qui opposa, dans l'Ouest de la France, les républicains (surnommés les « bleus ») aux royalistes (les « blancs »), principalement entre 1793 et 1796), pendant la Révolution française.
    Comme partout en France, la Vendée a connu des manifestations paysannes entre 1789 et 1792.
    Réparties sur trois années, la guerre a connu plusieurs phases, avec une brève période de paix au printemps 1795. Elle s'est terminée au début de l'année 1796, après avoir fait plus de 200 000 morts et causé de nombreuses destructions.
    Plus d'informations : Wikipédia

  • Touristiques

    Sanctuaire Notre-Dame de Marillais

    Selon une très ancienne tradition, La Vierge Marie est apparue à saint Maurille, évêque d’Angers, vers 430. Au lieu-dit La Croix du Pichon, au confluent de l'Evre et de la Loire.
    Maurille était venu rendre visite à ses frères, les moines du Mont-Glonne, et qui était descendu au pied du coteau pour y prier dans la solitude. Un modeste oratoire est alors construit, sur ce qui deviendra la commune du Marillais (Maine-et-Loire). Depuis environ quinze siècles et pratiquement sans interruption malgré bien des événements contraires, la Vierge Marie est vénérée en ce lieu
    Le sanctuaire actuel. Le sanctuaire est de longue date un haut-lieu de pèlerinage et de spiritualité chrétienne, lié pendant longtemps aux bénédictins qui tenaient l’abbaye voisine de Saint-Florent-le-Vieil, malgré les ravages des guerres de Religion et de la Terreur. Le site est reconnu au 19e siècle, puis couronné du nom de Notre-Dame-du-Marillais par Mgr Rumeau, avec l'autorisation du pape Pie XI, en 1931.

    Plus d‘informations : Notre histoire avec Marie

  • Historiques

    Château d’Ancenis

    La place forte a été occupée dès le 10e siècle. Château des Marches de Bretagne, il fait partie d’un rideau défensif avec les châteaux de Champtoceaux et d’Oudon que vous allez découvrir au cours de votre étape. Leurs positions stratégiques les exposent à de multiples sièges entre le 12e  et le 16e  siècles.
    Du château d’Ancenis il reste le châtelet d’entrée édifié à la fin du 16e siècle et au début du 17e siècle. Il présente un dispositif défensif particulier : un pont-levis précède la herse, dans une galerie couverte, disposée en chicane.
    Le logis Renaissance, un programme résidentiel initié par le couple Claude 1er de Rieux et son épouse Suzanne de Bourbon, est édifié vers 1529. Sa façade, côté cour, offre un décor de la première Renaissance, tandis que la structure du logis reste gothique.
    Entre 2013 et 2015, le logis Renaissance du château a été réhabilité. Cela concernait à la fois la consolidation des structures, la reprise des ouvertures et des sculptures.
    Plus d’informations : Pays de Loire.com

  • Touristiques

    Église Sainte-Madeleine à Champtoceaux

    La première communauté chrétienne apparaît vers 350 sur la colline de Champtoceaux, probable déjà fortifiée. En 768, Charlemagne est à Champtoceaux lors des Fêtes Pascales, ceci confirme la présence d’une église. Les passages des armées bretonnes puis normandes ravagent le lieu de culte. Les moines de Marmoutiers restaurent l’édifice et construisent le prieuré Saint-Jean-Baptiste.
    En 1794 les Républicains incendient le bourg et l’église est détruite. Après le Concordat une nouvelle église, de style néo-grec, est construite elle sera inaugurée en 1819. D’une capacité insuffisante, il fallut reconstruite une nouvelle église en 1858.
    Panneau d’informations dans l’église.
    Le péage de Champtoceaux (13e siècle) dont les revenus allaient aux abbayes de Malmédy et de Stavelot (Belgique) marque la frontière entre la Bretagne et l’Anjou.

  • Historiques

    Château de Champtoceaux

    Ce monument est le seul vestige de la forteresse de Champtoceaux située à la frontière entre l’Anjou, le Poitou et la Bretagne. Elle était un site stratégique pendant tout le Moyen-Âge et change de mains au gré des batailles et des alliances. Elle se situe dans la Marche de Bretagne et fait partie de l’important système défensif qui borde l’ancienne frontière du Duché de l’Atlantique à la Manche, avec les places fortes d’Oudon et d’Ancenis toutes proches. La cité médiévale se trouve au centre des principaux conflits de l'époque et voit dans et sous ses murs défiler Jean Sans Terre, Philippe Auguste, Henri II d'Angleterre et Saint Louis.
    En 1420, Jean V, duc de Bretagne et seigneur de Champtoceaux, fait détruire l’ensemble fortifié de l’ancienne ville et provoque l’exil des habitants hors la ville.
    En savoir plus Wikipédia

  • Touristiques

    L’église Saint-Martin à Le Cellier

    L'église a été construite en 1895-1896 par l'architecte René Ménard, mais est restée inachevée à la veille de la première guerre. L'achèvement de l'église, sous la conduite de l'architecte Emile Libaudière, fut poursuivi en 1922. En 1925, elle reçut un décor peint, exécuté par les frères Paul et Albert Lemasson, décor complété en 1932. L'église est un édifice de plan centré en croix grecque couverte par une coupole sur pendentifs, encadré de quatre croisillons rectangulaires voûtés en berceau, avec une abside en hémicycle. Le décor peint se compose des trois ensembles : la légende de Saint-Martin, patron de la paroisse, dans l'abside ; le Chemin de Croix, tout autour de l'église ; le monument aux morts de la guerre de 1914-1918. Elle fut restaurée entre 2005 et 2008.

    Source : monumentum.fr

  • Culturels

    Les sculptures sur le port d’Oudon

    Après avoir traversé la Loire sur le pont de Champtoceaux à Oudon, vous aller prendre le chemin en direction du port d’Oudon pour découvrir un ensemble de sculptures.
    Le port d’Oudon existe depuis l’installation de la voie ferrée en 1848. Il fut creusé dans un bras de la Loire afin de garder un accès libre au fleuve qui est alimenté par la rivière le Hâvre. Quantité de marchandises y transitaient, sable, ardoises, bois, barriques de vins et bétail y étaient pesés et soumis à une taxe avant d’être expédié par le train.

    Un Symposium internationale de sculpture monumentale, créé en 1996, est présenté tous les deux ans.

  • Historiques

    Château d’Oudon

    L’emplacement est stratégique pour traverser la rivière, Le Hâvre, communiquer avec la voie romaine et la configuration des berges de la Loire qui favorise l’implantation d’un port.
    Le premier château d’Oudon fut construit vers 843 pour faire face aux Vikings, il était situé à la confluence de la rivière et de la Loire. En 1392, Alain de Malestroit, seigneur d’Oudon, obtint du duc de Bretagne, Jean IV le droit d’ériger un nouveau château sur les ruines du précèdent, dévasté par les guerres.
    Le château actuel est bâti en pierre de schiste et de gneiss, les chaînages horizontaux et d'angles sont en tuffeau. Lors de la Révolution, le domaine est confisqué en 1794, et devient bien national ; divisé en parcelles, il est acheté, en 1807, par des propriétaires locaux qui démantèlent des parties du château pour en récupérer les matériaux. En 1820, le conseil général de la Loire-Inférieure achète le château.
    Profiter de votre visite pour monter admirer le paysage de la vallée de la Loire depuis le donjon.

    Plus d‘informations : Wikipédia

  • Touristiques

    Chapelle Saint-Méen, Le Cellier

    La création du prieuré est liée à une légende qui remonte au 7e siècle, lorsque Méen, revenant d'un pèlerinage à Rome, eut à combattre un dragon qui terrorisait les populations du Cellier. Cette légende traduit en fait la survivance de cultes païens, d'origine celtique, encore vigoureux à cette époque et contre lesquels Méen dut lutter. À la suite des invasions normandes du 9e siècle, le prieuré fut relevé en 1132. Il servit d'étape pour les pèlerins venant par bateaux des rives de la Loire et de la Sarthe pour se rendre au monastère de Gaël. La dévotion au Saint s'est en effet concrétisée par des pèlerinages pratiqués jusqu'au 18e siècle pour guérir des maladies de peau, en particulier une sorte de lèpre qui rongeait les mains jusqu'à l'os, et qui était appelée « mal Saint-Méen ».
    L'actuelle chapelle Saint-Méen daterait du 17e siècle. Le prieuré, à proximité, et la chapelle sont privés et ne se visite pas.
    Extrait de Patrimoine Le Cellier
    La tradition rapporte que le moine Méen est originaire du Pays de Galles au 6e siècle.
    Il passa au Cellier de retour d’un pèlerinage à Rome et à Tours. Il rencontre un serpent qui ravage le pays et qu’il dompta. Un monastère est construit à cet endroit, il fut détruit par les invasions vikings au 10e siècle.

    De nouvelles recherches de Noël-Guy Tonnerre, université de Nantes, indiquent que le monastère fut lié au passage des moines de l’abbaye de Gaël fondée par saint Méen, à proximité de Saint-Méen-le-Grand (Ille-et-Vilaine). En fuyant les viking les moines emportèrent les reliques du saint pour les déposer à cet endroit avant de traverser la Loire.


Description

Quitter le parvis de l’abbatiale Saint-Florent en direction du mémorial de la Duchesse d’Angoulême, passer à gauche du monument et du terrain de sport en direction du parking du cimetière, rue Les Coteaux, à droite, rue Saint-Maurille, rester sur votre droite, Chemin Saint-Nicolas, rue du Vieux Bourg

  1. A droite au rond-point, rue de l’Évre, emprunté le trottoir du pont routier pour traverser l’Évre, à droite chemin de pâture, à droite sentier qui descend vers la Loire, à gauche en bord de Loire sur 4 600 mètres suivre la Loire, à gauche à la fin du chemin direction La Loge en Vallée, à droite au carrefour avec route goudronnée, rester sur votre droite au carrefour
  2. A droite à La Rabotière, premier chemin à droite longer les étangs, tout droit au carrefour de 4 chemins, continuer tout droit en restant sur votre droite aux carrefours. Après étang sur votre gauche, tourner à droite en direction de la carrière, longer l’étang sur votre droite, rue des Garennes, bifurquer à gauche direction Le Fourneau
  3. A droite, rue de la libération, D 763, passer sous le pont qui enjambe la Loire (vous êtes à 500 mètres de la ville d’Ancenis par le pont) continuer le chemin qui suit la rive gauche de la Loire, au carrefour Les Brevets tout droit en direction du bocage, à droite longer la pièce d’eau,
  4. A gauche au carrefour avec route goudronnée, première route à droite, rue des pêcheurs, au rond-point à droite longer le camping municipal de Drain-Beauregret, à droite au deuxième carrefour, rester sur la route goudronnée jusqu’à La Rompure, chemin à droite en direction du bord de Loire
  5. Suivre le chemin qui traverse le ruisseau sur votre gauche puis à droite en restant au bord du bras-mort, traverser La Patache en restant sur le bord de l’eau, bifurquer au deuxième chemin à gauche en direction de Champtoceaux (vous pouvez visiter Champtoceaux en empruntant la rue du cimetière légèrement à votre gauche au carrefour avec rue de Bretagne), à droite rue de Bretagne D 751, à droite pour emprunter le pont sur la Loire en direction d’Oudon
  6. Premier chemin à gauche après le petit bois, C 20, traverser Le Hâvre, suivre le petit port et ses sculptures tout droit au carrefour, C 11, route de Ferry, rester sur votre gauche pour suivre la voie ferrée  
  7. A la fin de la route goudronnée prendre le sentier à droite qui monte sur la colline dans le bois vers la chapelle Saint-Méen, prendre la rue qui longe la chapelle, Impasse du Point de Vue, à gauche, Route des Folies Siffait, C 5
  8. Traverser La Genaudière, continuer sur le chemin de terre vous descendez vers la voie ferrée, prendre le souterrain de la voie ferrée, tourner à droite, après 2 400 mètres prendre le troisième souterrain à droite sous la voie ferrée, Chemin du Sault, à droite rue des Mazères, deuxième rue à gauche, rue St-Méen vous êtes arrivé.
  • Départ : Église abbatiale Saint-Florent du Mont-Glonne, Place Jeanne Bussonnière, 49 410 Saint-Florent-le-Vieil
  • Arrivée : Église Saint-Martin Place Saint-Méen, 44850 Le Cellier
  • Communes traversées : Pays de la Loire

Profil altimétrique


Transport

Gare SNCF Ancenis

Gare SNCF du Cellier


Signaler un problème ou une erreur

Vous avez repéré une erreur sur cette page ou constaté un problème lors de votre randonnée, signalez-les nous ici :


À proximité
9