Meaux à Jouarre
Île-de-France

8. Meaux à Jouarre

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La Via Columbani continue sur la trace de « Saint Colomban en Brie ». Cet itinéraire a pour fil conducteur la vallée de la Marne avec sa plaine fertile. Visiter l'église d'Ussy-sur-Marne qui évoque le passage de saint Colomban, pour terminer devant l'abbaye Notre-Dame de Jouarre, fondation luxovienne.

 

Admirez les bords de Marne qui offrent un lieu de prédilection pour les artistes peintres. Votre étape se termine à Jouarre, ville fondée autour d’un monastère du 7e siècle sous l'influence du monachisme luxovien. L’abbaye est toujours occupée par une communauté bénédictine. Visitez la crypte du 7e siècle, la Tour Romane et l’histoire de Saint Colomban sur un parcours animé de visuels au milieu du patrimoine de la ville de Jouarre. Découvrer le savoir-faire local, les produits du terroir...


Les 11 patrimoines à découvrir

  • Touristiques

    Cathédrale Saint Étienne à Meaux

    La cathédrale Saint Étienne surprend par sa façade inachevée : au-dessus des trois portails, l’étage des fenêtres hautes ne conduit les yeux qu’à une seule tour, de style flamboyant, sur le collatéral nord. Malgré les 350 années passées à sa construction, elle présente une relative harmonie et sa petite longueur (à peine 2/3 de celle de Paris) est compensée par une élévation impressionnante de l’ensemble de ses cinq vaisseaux. Elle abrite notamment la sépulture de l’évêque Jacques-Bénigne Bossuet, « l’aigle » de Meaux au 17e siècle.

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  • Touristiques

    Église Saint-Georges à Nanteuil-lès-Meaux

    Cette église paroissiale a été rebâtie au 18e siècle (attribuée à Charles-Axel Guillaumot vers 1766) et probablement remaniée vers 1850.
    Nanteuil, qui a accueilli un temple protestant dès la fin du 16e siècle, comptait un tiers de catholiques au 17e siècle. La paroisse fut rattachée à celle de Saint Germain de Cornillon (quartier de Meaux) jusqu'en 1726. La façade antérieure semble avoir perdu deux des trois croix en pierre qui couronnaient le pignon.

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  • St Colomban

    Saint-Fiacre

    Saint Fiacre est un moine irlandais qui vécut au VIIe siècle est attestée dans des écrits du XIe siècle. Il est accueilli par saint Faron, moine dans la mouvance colombanienne qui a fondé un monastère à Meaux. Il s’installe sur la terre du Breuil, actuellement le village de Saint-Fiacre, pour y vivre en ermite. La terre de l’ermitage était fertile et le moine nourrissait en légumes et en fruits tous les pauvres, plus tard il deviendra le Patron des jardiniers. Devant l’affluence des pèlerins, l’ermitage devint un prieuré rattaché à l’abbaye Saint-Faron de Meaux. Il est encore fêté tous les 30 août par des confréries de jardiniers en Europe et il est honoré au Québec. En 1683 le roi Louis XIV, accompagné de Marie-Thérèse se rendit en pèlerinage à Saint-Fiacre.

    Au XIIIe siècle, le corps du Saint fut mis en châsse, créant un pèlerinage très florissant jusqu’à la Révolution. Il était invoqué pour les maladies du rectum qui s’appellent le mal Saint-Fiacre. Ce chemin de pèlerinage a été réactivé et vous pouvez le découvrir sur les panneaux d’informations devant l’église Saint-Jean-Baptiste et Saint-Fiacre.

    À Paris, l’hôtel Saint-Fiacre, devenu fabrique de calèches, donnera un nouveau nom à celles-ci : le fiacre.
  • Historiques

    Château Royal de Montceaux-lès-Meaux

    Il ne reste que d’imposantes ruines du château royal de Montceaux-lès-Meaux. Ce dernier fut pourtant à la Renaissance un lieu majeur du pouvoir et connut bien des intrigues au 15e et 16e siècles.
    En 1498 le château de Montceaux n’était qu’un modeste manoir appartenant à Michel Saligot, seigneur de Montceaux et Montretout. Il est vendu en 1555 à Henri II qui l’offre à sa mère, Catherine de Médicis, qui y séjourne occasionnellement et entreprend des travaux de restauration et d’embellissement sous la direction de l’architecte Philibert Delorme.
    En 1595, le roi Henri IV l’offre à sa favorite, Gabrielle d’Estrées. C’est de ce château qu’à eu lieu la réconciliation entre Henri IV et le duc de Mayenne, chef de la Ligue catholique qui met fin aux guerres de religions. A la mort de Gabrielle d’Estrées, le roi donne le domaine à la reine, Marie de Médicis. Des travaux sont alors engagés sous la direction de l’architecte Salomon de Brosse. Le château est démoli sous la Révolution. Il ne reste que la chapelle et les bâtiments de l'avant-cour transformés en maison bourgeoise et la partie est du château devenue un corps de ferme.
    Le Château royal de Montceaux les Meaux, classé Monument Historique pour son Parc et ses bâtiments, constitue un haut lieu de l'histoire de France.

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  • Panoramiques

    Aqueduc de la Dhuys

    Au cours de votre étape vous allez marcher sur l’aqueduc de la Dhuys, c’était déjà la cas au cours de l’étape précédente.
    Au 19e siècle, l’hygiène devient une préoccupation de la ville de Paris et les eaux de la Seine sont polluées, ainsi que les canaux traversant la capitale. Le besoin d’eau potable est urgent, il faut envisager le captage de sources plus lointaines. La ville demande à l’ingénieur Belgrand, alors responsable du service des Eaux et Forêts, de dériver les eaux de la Dhuys depuis Pargny-la-Dhuys dans l'Aisne pour les acheminer jusqu'à Paris en construisant un aqueduc. D’une longueur de 130 kilomètres pour un dénivelé de 20 mètres. Il est commencé en 1863 et s'achèvent deux ans plus tard. Pour franchir les obstacles - rivières et vallées - l'aqueduc emprunte des siphons utilisant le principe des vases communicants bien maitrisé déjà à l’époque romaine. L’aqueduc fournit 20 000 m3 d'eau par jour à la ville de Paris.
    Des bornes hectométriques, des siphons et des regards tracent son parcours.
    Le canal traversant des terres très meubles, les effondrements sont fréquents entrainant d’importants travaux de restauration. Dans les années 1990, la ville de Paris abandonne cette source d’eau potable au profit du traitement des eaux de la Seine et de la Marne. La nouvelle agglomération, Val d’Europe, est traversée par l’aqueduc et en 2016 la commune achete à la ville de Paris la quasi-totalité du canal pour son usage local.
  • Touristiques

    Église Saint-Jean Baptiste de Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux

    Une première église est mentionnée au 13e siècle, il semble que les piliers du chœur datent de cette époque.
    Des travaux ont été réalisés au cours des siècles. La façade occidentale est précédée d'un porche maçonné. Il est surmonté d'un oculus puis d'une petite baie en plein cintre. Il est encadré de hauts contreforts.
    L'église possède de belles boiseries du 17e siècle. Elles ont été restaurées au 20e siècle.

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  • St Colomban

    Église Saint-Authaire à Ussy-sur-Marne

    Dans la vie de saint Colomban, écrite vers 640, le moine Jonas de Bobbio indique que Colomban et ses compagnons sont accueillis par la famille d’Authaire, aristocrate à la cour d’Austrasie. La domus où résidait ce serviteur de Théodebert (ou Thibert) roi d’Austrasie et ami de Colomban, se situerait sur la commune d’Ussy-sur-Marne.
    Si les fouilles archéologiques ne permettent pas de dater l’église d’Ussy-sur-Marne de manière certaine, il fort probablement que Authaire, fervent chrétien, s’est fait enterrer dans un lieu consacré à proximité de sa résidence.
    L’hagiographe de saint Colomban nous indique que celui-ci bénit deux enfants d’Authaire, Dadon qui deviendra évêque de Rouen sous le nom de Saint-Ouen et Adon fondateur du monastère de Jouarre.
    Dans l’église un vitrail du 19e siècle nous rappelle cette rencontre. Ce vitrail a été restauré en 2013 par l'Association paroissiale St Authaire avec le concours de la Mairie.
    Les fondations de l’église permettent de la dater du 9e siècle, au cours des siècle suivant plusieurs agrandissements ont été réalisés. Elle est composée d’une nef avec un bas-côté nord qui se prolonge vers une chapelle dédiée à la Vierge Marie. La nef et le bas-côté nord sont séparés par une rangée de grandes arcades en arc-brisés supportées par des piles quadrangulaires. La nef est charpentée. Le chœur est voûté.
    L’église est inscrite aux Monuments Historiques pour sa nef 11e et 12e siècles, et les verrières de sa chapelle de la Vierge du 16e siècle.
  • Culturels

    Samuel Beckett, un résident très discret à Ussy-sur-Marne

    Le célèbre écrivain irlandais, prix Nobel de Littérature, voulant quitter le tumulte des salons parisiens avait acheté une petite maison sur les hauteurs d’Ussy-sur-Marne. Il se plaisait à dire que les paysages vallonnés de la Brie lui rappelait son Irlande natale.
    Cette petite résidence secondaire est privée.

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  • Historiques

    Château Venteuil à Jouarre

    Avant d’arriver à Jouarre vous contourner le parc du Château de Venteuil. En 1760, le baron d’Obenheim, lieutenant-général allemand, fit construire le château par l’architecte Saget des Louvières. Il fut acquis 150 ans plus tard par Antoine-Laurent de Jussieu. Cette élégante demeure du 18e siècle aux lignes sobres, fut la résidence des Jussieu, famille qui a compté cinq célèbres botanistes. Aujourd’hui la propriété est privée, ne se visite pas.

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  • St Colomban

    Abbaye Notre-Dame de Jouarre

    Au 7e siècle les terres de Jouarre appartiennent à la famille d’Authaire, noble austrasien ayant accueilli Colomban et ses compagnons en 610. Colomban bénit deux de ses fils Dadon, futur évêque de Rouen sous le nom de saint Ouen et Adon qui fondera le monastère de Jouarre vers 630. Il fait appel à l’abbé du monastère de Luxeuil, fondé par saint Colomban en 590, pour recevoir des moines qui organiseront la communauté selon la règle des bons pères Benoit et Colomban tel qu’elle est pratiquée à Luxeuil à cette époque. Au départ c’est un monastère double accueillant des moines et des moniales dans deux bâtiments distincts. Au 9e siècles, l'abbaye est un important centre de pèlerinage dans le rayonnement d'Aix-la-Chapelle, capitale de l'Empire. Cette nouvelle destination des pèlerins va ouvrir des points d’accueil et de commerce : la ville de Jouarre voit le jour.
    Une communauté de moniales bénédictines l'anime de nos jours. L’ensemble de l’abbaye Notre-Dame fait l’objet d’un classement au titre des Monuments Historiques sur la liste de 1840.
    La Tour romane de l’Abbaye est sans doute le monument qui résume le mieux l’histoire de Jouarre. Édifiée à la fin du 11e siècle sur des fondations gallo-romaines, elle est accolée à la façade de l’église abbatiale. Sa haute silhouette et ses cloches en font dès l’origine un repère fidèle pour les voyageurs : « Toujours je veille » est encore aujourd’hui la devise de la commune.

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  • Touristiques

    Église Saint-Pierre et Saint-Paul à Jouarre

    L'église, commencée en 1440 par la tour et le chœur et achevée en 1559, conserve trois verrières du 16e siècle, endommagées pendant la seconde guerre mondiale. Un très beau calvaire et des chasses reliquaires rappellent aux visiteurs que Jouarre était un lieu de pèlerinage au Moyen-Âge.


Description

Départ de l'esplanade de la cathédrale de Meaux. Longer la cathédrale à main gauche, troisième rue à droite, rue de la Cordonnerie, emprunter le Pont du Marché pour traverser la Marne.

  1. Tourner aussitôt à gauche, longer la Marne (balisage Rouge et Blanc) et passer sous le Pont Neuf, puis ensuite sous le Pont Foch.
  2. Virer à droite sur le quai Charles Deboeuf et monter sur la Route D360, à gauche prendre le pont pour franchir le canal et redescendre tout de suite sur la gauche. En bord de Marne, virer à droite, Quai du Maréchal Mortier. Virer de nouveau à droite et longer l'écluse n°12. A gauche sur la D360, traverser l'écluse
  3. Redescendre à gauche, Chemin Bas. Obliquer aussitôt à gauche pour rejoindre la Marne. À droite pour retrouver le Chemin Bas et à gauche pour longer la Marne avec chemin de terre
  4. Au croisement, à droite la Rue de Marne. Premier carrefour à gauche, Chemin du Vieux Noix. À la fourche, à droite Rue de la Lampe.
  5. À droite devant l’église, deuxième rue à gauche, rue Gambetta. Première ruelle à gauche qui se prolonge par un chemin (Sente de la Petite Arche). Rester sur votre gauche, rue Galliéni, première à gauche, rue Raymond Marchand, traverser la rue Georges Dagron et première à droite, rue Raymond Marchand puis première à gauche rue du petit Val
  6. Rester sur votre droite, Chemin du petit val, premier chemin de terre à droite rentrer le bois (balise rouge et blanche, ruelle du Pont, chemin de la Montagne, sentier des Chesnes, toujours balise rouge et blanche, à droite au carrefour dans le bois, rester sur votre gauche 
  7. Tout droit à la sortie de la forêt, Impasse du Bois le Comte, au carrefour à gauche, rue de la Fontaine du Toit. Première à droite, route de la Cochette, remonter rester sur le goudron à gauche, chemin du Jeu d'Arc. Traverser la rue de l'église, tout droit chemin du Trou Berger, à gauche au carrefour à l’entrée des vergers tout droit jusqu'au terre-plein de l'aqueduc souterrain de la Dhuys, à gauche pour suivre le terre-plein.
  8. Traverser la route puis virer à droite en suivant le terre-plein de l'aqueduc. Traverser la D33 tout droit suivre le chemin de l'aqueduc de la Dhuys, à droite au carrefour avec rue du Vieux Pavé, à gauche au rond-point, rue du Château, à droite contourner l’église à main gauche prendre D19, rue de Lizy
  9. Quitter la D19 à la fourche avec chemin de terre, longer le cimetière à main gauche, marcher en lisière de la forêt jusqu’au carrefour avec le chemin de l'aqueduc de la Dhuys, prendre à droite, suivre le chemin de l'aqueduc de la Dhuys, balise blanche et rouge,
  10. Avant le bâtiment industriel, à gauche au carrefour en lisière du bois, chemin du Vieux Pavé, à gauche rue Alfred de Musset, première rue à gauche, rue du Général de Gaulle, traverser la rue Pasteur, tout droit prendre chemin de terre en direction de la berge de la Marne, à droite devant la Marne
  11. Longer la Marne, passer sous l’autoroute de l’Est, rester sur la rive gauche de la Marne, après le pont d'Ussy-sur-Marne, premier chemin à droite pour quitter la Marne et traverser la D603, ­­rue du four. Première rue à gauche, rue de Tarcq, tout droit, Sentier du Berger, prendre le chemin entre les champs à gauche au carrefour des chemins
  12. À droite au carrefour avec route goudronnée, traverser D21, passer sur le Ru de Péreuse, à droite au prochain carrefour des chemins, au carrefour suivant à gauche, à droite dans le lotissement de Sept Sorts, chemin de Péreuse, à gauche chemin en suivant la lisière du bois balisage rouge et blanc sur l’aqueduc de la Dhuys.
  13. Entrée dans la forêt rester sur le balisage rouge et blanc de l’aqueduc, traverser la rue de la Croix Saint-Pierre, continuer dans la forêt, à droite au carrefour avec route goudronnée, longer le parc du Château de Ventueil, à droite puis aussitôt à gauche au carrefour, chemin de Venteuil, dans Jouarre à droite, rue de la Ferté-sous-Jouarre, deuxième rue à gauche, ruelle du Pressoir vous êtes arrivez devant l’église Saint-Pierre et Saint-Paul de Jouarre.
  • Départ : Cathédrale Saint-Etienne, Place Charles de Gaulle, 77100, Meaux
  • Arrivée : Église Saint-Pierre et Saint-Paul de Jouarre, rue Montmorin, 77640, Jouarre
  • Communes traversées : Île-de-France

Profil altimétrique


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