14. St Suliac à St Malo
Deux visions de la Rance pendant cette étape. En premier lieu, le fleuve qui souffre des conséquences du barrage de l’usine marémotrice. Elle s’envase à grande vitesse. Passé le barrage, c’est un autre paysage ouvert sur le large. Dans les deux cas, l’influence de la marée est très visible.
Les 11 patrimoines à découvrir
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Moulins à marée de Beauchet et de Quinard
Le grand marnage (différences entre les niveaux de haute et basse mer) de l’estuaire de la Rance a permis depuis très longtemps la construction de nombreux moulins à marée. Une digue construite dans le fond d’une anse retenait derrière elle les eaux au moment de la marée haute. Lors de la marée basse, cette réserve d’eau permettait le fonctionnement du moulin. Le dernier ouvrage de ce type qui a été construit l’a été en 1966: c’est l’usine marémotrice de la Rance
- Touristiques
Malouinière du Bosc (Château du Bos)
Les malouinières, sont des résidences de campagne construites par ces « Messieurs de St Malo » pour échapper à la vie en ville. Pour être qualifiée de « Malouinière » une résidence doit répondre à un certain nombre de critères qui sont : être construite dans le Clos Poulet (=Plou Alet, ancien pays de St Malo), à la fin du XVIIème siècle ou début du XVIIème ( souvent par Garangeau, adjoint de Vauban, d’où le style strict et un peu militaire) à moins de deux heures à cheval du port et pour un armateur (souvent corsaire). La malouinière du Bosc est une des plus importantes.
- Panoramiques
Cimetière à bateaux de la passagère
Autrefois de nombreux chantiers navals existaient autrefois dans l’estuaire de la Rance. Outre celui de Quelmer, il y a eu celui de la Landriais situé sur l’autre rive de la Rance et où a été construit le « Pourquoi Pas » le bateau du Commandant Charcot. Dans l’anse de Quelmer un cimetière de bateaux rappelle ce passé. Le lieu-dit de la Passagère, avec sa Maison du Passeur, rappelle, lui, l’ancien bac qui permettait de traverser le fleuve.
- Panoramiques
Parc de la Briantais
Magnifiquement situé sur l’embouchure de la Rance au milieu d’un grand parc, le château de la Briantais a été construit en 1864. Il offre une vue imprenable sur St Servan, le tour Solidor et La Richardais. A sa mort, Guy La Chambre , ancien ministre et maire de St Malo au moment de la reconstruction de la cité corsaire, en fait don à l’Association Diocésaine de Rennes. Le domaine est racheté par la ville de St Malo en 1999. Le parc est ouvert au public.
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Barrage et usine marémotrice de la Rance
Le barrage et son usine marémotrice ont été construits en 1966. Ils profitent des importants marnages présents dans la baie de St Malo. Elle est restée jusqu ‘en 2011, la plus grande centrale électrique marémotrice mondiale. Contrairement aux nombreux moulins à marée présents dans l’estuaires de La Rance qui ne fonctionnent que dans un sens (utilisation de la réserve d’eau à marée basse), les 24 bulbes de l’usine sont réversibles et produisent donc quelque soit le sens de la marée. Malheureusement les effets négatifs de sa construction se font de plus en plus sentir (envasement en arrière du barrage).
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Ar Zenith
Le Dundee breton fut construit en 1939 pour assurer le transport de passager et de marchandise entre Audierne et l’île de Sein.
Après l’Appel du Général de Gaulle du 18 juin 1940, il permet aux premiers sénans de rejoindre l’Angleterre.
Il est retrouvé en 1995 par un groupe de malouins qui le ramènent et le restaurent.
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Tour Solidor
Construit à la fin du XIVème siècle par Jean IV de Bretagne, ce donjon avait pour but de protéger l’entrée dans l’estuaire de la Rance. Il est classé Monument Historique en 1886. Il abrite, jusqu’à son transfert dans le futur musée de St Malo, le musée des Cap-Horniers.
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Cathédrale St Pierre et cité d’Alet
C’est sur la presqu’île d’Alet qu’on retrouve les premières traces d’occupation humaine du secteur. Cette occupation, d’abord gauloise puis romaine, est attestée dès le Ier siècle avant notre ère. À la fin du IIème siècle, elle est entourée d’une enceinte qui sera démantelée en 1255 (un petit vestige en subsiste au-dessus du port des Bas-Sablons). Un fort y sera ensuite construit pour protéger l’embouchure de la Rance. Pendant le seconde guerre mondiale, d’importantes fortifications y seront implantées pour empêcher tout débarquement allié à St Malo. Cela entraînera la destruction quasiment complète du secteur. De nombreux vestiges de ces fortifications subsistent. Un musée est installé dans une partie des souterrains.
Des incertitudes subsistent sur la date de fondation du siège épiscopal mais c’est en 1290 qu’il sera transféré sur le « rocher » de St Malo.
À partir de 1890 des fouilles sont entreprises par Mgr Louis Duchesne. Elles permettent de reconnaître le plan inhabituel de l’ancienne cathédrale.
En effet, à l’emplacement du centre de l’ancienne cité gallo-romaine d’Alet s’élèvent ces vestiges qui sont les plus anciens édifices chrétiens découverts dans la région avec la crypte de Notre-Dame de Sous-Terre en l’abbaye du Mont Saint-Michel. Les fouilles ont permis de découvrir, au même emplacement, un ensemble antique comportant une cour entourée de bâtiments, puis une cathédrale mérovingienne et enfin les fondations de la dernière cathédrale préromane. L’édification de cette dernière remonterait au IXème ou Xème siècle. Elle a la particularité de comporter deux absides orientées vers l’est et l’ouest. Cela renvoie un projet conçu dès le premier tiers du IXème siècle pour l’abbatiale de Saint-Gall en Suisse.
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Port de St-Malo
Initialement, la ville de St Malo n’était reliée à la terre ferme que par un cordon dunaire (un tombolo) entre « le rocher » et ce qui est maintenant le quartier de Paramé. A l’emplacement du port actuel se situait l’anse de Mer Bonne qui servait de port d’échouage aux bateaux. À marée basse, la mer se retirait totalement et les bateaux se retrouvaient à secs. Les querelles entre St Malo et St Servan, autrefois villes indépendantes et concurrentes, compliqueront beaucoup les travaux.
En 1850 une première digue avec une passe est construite entre les remparts de St Malo et la pointe du Naye, créant un grand bassin intérieur… avec une écluse pour chaque ville. - Historiques
Remparts de St Malo
La ville de St Malo Intra-muros est entourent par des remparts d’une longueur de 1800m environ. L’enceinte primitive est construite entre les XIIème et XVIIème siècle. La construction du « grand donjon » et du château permet de protéger par le seul accès à la ville depuis le sillon. Mais ce château comportait aussi une courtine armée de canons dirigés par la ville. Devant l’opposition des malouins, Anne de Bretagne leur répondit « Quic en griogne, ainsi sera, c’est mon plaisir ». Les malouins réussirent toutefois à démolir cette courtine
C’est en 1686 que Vauban intervient pour protéger la ville des attaques anglaises. Le bombardement hollandais de 1689 accélère les travaux. Ceux-ci, outre les forts en mer consistent en différents accroissements réalisés entre 1708 et 1744.
Pendant la nuit, la ville était protégée des pilleurs par les chiens de guet que l’on lâchait après le couvre-feu. - Historiques
Le Grand Bé
Le Grand Bé est un îlot situé au pied des remparts de St Malo et accessible à marée basse. Il a été utilisé pour la mise en quarantaine et a été fortifié par Vauban. La présence d’un poste de tir allemand pendant la seconde guerre mondiale a entraîné son bombardement par les alliés. En 1823, François René de Chateaubriant demande à être inhumé sur un promontoire de cet îlot. Ce sera chose faite le 18 juillet 1848. Il demeure au sommet de la falaise, éternellement tourné vers la mer et la tempête.
Pour en savoir plus...
Description
Quitter le parvis de l’église e, prenant, face à l’abside, la rue de la Petite Cohue et, à l’extrémité de celle-ci, prendre à gauche, la rue de Dom Allain et rejoindre la place du Carrouge.
- Remonter alors, à droite la Grande Rue, et suivre tout droit pour sortir du village par la D117. La quitter en prenant à droite, la route dans le prolongement de la digue du moulin à marée du Beauchet. Prendre ensuite le chemin à gauche et rejoindre la départementale. Reprendre à gauche sur celle-ci, puis après quelques mètres, tourner à droite sur la route qui longe la vasière. La suivre jusqu’à sa jonction avec la départementale ( D117). Tourner alors à gauche.
- Après le passage du petit pont, prendre, à gauche, le chemin qui longe la vasière en direction du moulin à marée de Quinard (balisage rouge/blanc). Suivre ce chemin jusqu’à sa jonction avec la D5 près de Quelmer.
- Tourner à droite sur la D5 et, à la sortie du village, tourner à gauche pour rejoindre le sentier côtier (balisage rouge/blanc). Suivre la côte jusqu’au château de la Basse Flourie. Par la route, remonter vers la route (D168) d’accès au barrage de la Rance. Prendre à droite sur la bretelle de sortie et passer sous la quatre voies.
- Tourner à gauche sur la rue du Coetquen, puis dans le virage, prendre à gauche le chemin du Tertre Richard. A son extrémité, continuer tout droit sur la rue de l’Alcyon. Au premier carrefour, prendre à gauche la rue de l’Achille. Dans le virage, tourner à droite sur le chemin et redescendre vers la Rance en suivant le chemin balisé rouge/blanc.
- Passer en extrémité du barrage et de l’usine marémotrice et continuer sur le sentier côtier. A la jonction avec la route d’accès à la plage du Vau Garni, prendre en face, la rue qui remonte vers Le Rosais. Après le cimetière, tourner à gauche sur le Boulevard du Rosais. Tourner à gauche sur la première ruelle (Pas de la Rance). Au carrefour avec la rue de l’Enfer, poursuivre en face sur la rue des Fours à Chaux jusqu’au carrefour avec la rue du Génie.
- Tourner à gauche sur celle-ci, A son extrémité, suivre à droite sur la rue de l’Equerre, puis prendre à gauche la rue Jeanne Jugan. Devant l’église Ste Croix, tourner à gauche sur la rue de La Fontaine. A son extrémité, suivre à droite, le quai Solidor, puis l’Esplanade du Commandant Menguy et le quai Sébastopol en suivant le bord du quai. Au droit de la rampe d’accès à la Tour Solidor, tourner à droite sur la rue d’Alet, puis longer la Place St Pierre.
- En haut de la place, tourner à droite sur la rue de la Cité. La descendre et tourner à gauche sur la rue d’accès au port de plaisance. Continuer alors tout droit sur le quai qui surplombe la Plage des Bas Sablons. A son extrémité, après la piscine et avant la gare maritime, tourner à droite pour rejoindre le Rond-point du Naye.
- Prendre à gauche, la Chaussée Eric Tabarly. La suivre jusqu’aux remparts de St Malo. Tourner alors à gauche sur la Promenade de La Bourse et rejoindre la Porte de Dinan dans les remparts. Passer cette porte et remonter la rue de Dinan pour rejoindre la cathédrale.
- Départ : Église St Suliac – Ruette Dom Jean - 35430 – St Suliac
- Arrivée : Cathédrale St Vincent – Place Jean de Chatillon - 35400 – St Malo
- Communes traversées : Bretagne
Profil altimétrique
Recommandations
Der Tidenhub (Höhenunterschied zwischen Hoch- und Niedrigwasser) ist in der Bucht von St. Malo der höchste in Europa. Bei Flut können einige Passagen auf dem Küstenweg unmöglich sein (vor allem vor der Malouinière du Bos bei Quelmer). Vergessen Sie nicht, dass sich dadurch die Gezeitenzeiten hinter den Damm verlagern.
Transport
Les transports en commun sont, en Bretagne, regroupés sur Breizhgo et Mobibreizh
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