6. Auxerre à Ouanne

Saint Germain d'Auxerre, évêque d'Auxerre, fut inhumé le 1er octobre 448 dans l'oratoire modeste qu'il avait fondé en l'honneur de saint Maurice. Avant la fin de ce même siècle, l'oratoire commence à être appelé du nom d'église Saint-Germain.

Le véritable essor de l'abbaye date du 6e siècle, lorsqu'elle est reconstruite par la reine Clotilde, deuxième femme de Clovis et princesse de Bourgogne, voulant honorer saint Germain, puis au 9e siècle sous le règne de Charles le Chauve. Les moines bénédictins sont attestés dès 725. Une nouvelle église de 100 mètres de longueur est donc construite en 841-865.

L'abbaye est profondément transformée au milieu du 12e siècle.

L'abbaye est vandalisée et en partie détruite par les Huguenots en 1567 et les reliques dispersées ou anéanties. L'abbaye est réformée par la congrégation des bénédictins de Saint-Maur en 1629. Ils procèdent à plusieurs reconstructions au cours des deux siècles de leur présence.

Saint Colomban et ses compagnons en 610 se sont arrêtés pour prier devant les reliques de Saint-Germain. Où se trouvaient-elles à cette époque ?
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La crypte de l’abbaye Saint-Germain

Les cryptes carolingiennes du 9e siècle, construites autour du tombeau de Saint-Germain (378 - 448) sont décorées de peintures murales remarquables de par leur conservation et de par leur ancienneté puisque ce sont les plus anciennes de France. Elles représentent notamment L'Extase et La lapidation de saint Étienne.
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La Tour de l'Horloge est une tour horloge du 15e siècle. C'est à cette époque que le comte d'Auxerre accorda à la Ville le droit de posséder une horloge et un beffroi. La tour fut construite sur le soubassement carré d'une ancienne porte de la cité gallo-romaine, vestige des fondations du castrum. Le beffroi et l'horloge symbolisaient les libertés communales. Auparavant cette tour servait de prison. Des inscriptions en hébreu y seraient encore visibles sur certains murs, ce qui indiquerait l'existence d'une communauté juive au Moyen Âge.
La particularité de l'horloge provient de ses deux aiguilles. Distinctes l'une de l'autre par le soleil ou la lune plantés à leurs extrémités, elles donnent les mouvements solaires et lunaires.

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A Avigneau, autrefois lieu de pèlerinage à sainte Reine, vierge martyre en Bourgogne au 3e siècle, cette chapelle vient d’être restaurée. Des fouilles archéologiques de sauvetage ont été réalisées.

Lire Compte rendu des fouilles archéologiques

Aujourd’hui désacralisée, elle est devenue une salle d’exposition pour les artistes en été.

Propriété privée, le château d'époque Renaissance, restauré au 17e siècle, ne se visite pas, mais un sentier piéton qui le longe permet de l'admirer.

Les premières mentions de ce château remontent au 14e siècle. En empruntant le chemin privé, mais accessible aux marcheurs, vous longerez la dernière douve enjambée par un pont en pierre, accès principal de cet édifice, deux tours rappellent les limites de l’ancien château. La cour intérieure forme un quadrilatère avec les communs aujourd’hui en partie disparu. L’élégance de cette construction s’harmonise avec le cadre champêtre du lieu.

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L’église Notre-Dame d’Ouanne, reconstruite entre 1495 et 1520 grâce à la générosité des familles des Ulmes et de Beaujeu, illustre assez bien le rayonnement du gothique flamboyant dans la région de l’Auxerrois. Elle se compose d’une nef de trois vaisseaux, dont les collatéraux se prolongent en déambulatoire autour d’un chœur pentagonal. Une chapelle seigneuriale, sans doute plus tardive, se greffe sur le déambulatoire nord. L’ensemble du bâtiment est voûté sur croisées d’ogives, avec des clefs pendantes dans le chœur.

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