15. Gien à Sully-sur-Loire

Le château ne se visite pas et n’est pas visible depuis le pavillon d’entrée
Le pavillon d'entrée est le seul reste du château du 17e siècle. Le corps principal présente une façade principale en pierre et une façade postérieure en pierre et briques sans décoration. Au milieu de cette dernière, dans une souche de cheminée se trouve une horloge qui a souvent fait désigner cette construction sous le nom de "Pavillon de l'Horloge". Au rez-de-chaussée, passage voûté en briques, en berceau avec arcs en pierre et pénétrations latérales en lunettes. De chaque côté du corps principal, petits pavillons en annexes. L'ensemble n'a pas été remanié.

Source de l’information : Base Mérimée

Ce château est le premier d’une longue série qui vont vous accompagner tout au cours de votre pérégrination sur les bords de Loire.
Rares sont les châteaux qui subirent autant de modifications architecturales que celui de Sully-sur-Loire. On fit état des premières traces du château en 1102, il était alors un poste de défense sur la rive gauche de la Loire.
En 1218, Philippe Auguste profita d’un désaccord entre le seigneur des lieux et l’évêque pour s’emparer brièvement de la place et édifier une imposante tour cylindrique, malheureusement disparue. Après une crue dévastatrice en 1363, le château changea de famille au nom du mariage de l’unique héritière avec Guy de La Trémoïlle. Ce dernier se lança dans un grand chantier de rénovation et demanda à l’architecte du roi et du Louvre, Raymond du Temple, d’établir de nouveaux plans.
En ce temps, Jeanne d'Arc séjourna à Sully à deux reprises pour visiter le roi Charles VII en escale au château. À partir du 18e siècle, le château de Sully-sur-Loire fut l’objet de maintes destructions et reconstructions modifiant tour à tour son allure.

Plus d’informations au sujet de l’histoire du château de Sully

Pour visiter le château de Sully-sur-Loire

Située à l’origine dans l’avant-cour du château, l’église-collégiale Saint-Ythier était une église seigneuriale desservie par les moines de Saint-Benoit-sur-Loire, à qui elle fut concédée en 1137, puis en collégiale en 1193. En 1608, Sully (de religion protestante) la fit démontée et reconstruire à son emplacement actuel.
Le nom de saint Ythier reste attaché à une navigation miraculeuse, car sa dépouille confiée aux flots dans une embarcation légère accosta à Dampierre-en-Burly.
A l’intérieur, vitraux du 16e siècle et mobilier du 18e siècle.

Place Maurice de Sully
Maurice de Sully est né vers 1120 à Sully. Fils de paysan, il tire son nom de l’époque où les citoyens qui n’avaient pas de nom porte le nom de leur ville natale. Après avoir été chanoine, il devint en 1160 évêque de Paris. Il décide la construction de Notre-Dame de Paris et commença les travaux en 1163. Sa statue est exposée au-dessus du porche d’entrée de l’église.