11. Chalon-sur-Saône à Couches

L’origine de cette cathédrale reste très vague. On parle des 4e ou 5e siècles. Ce que l’on sait, c’est que la première église fut édifiée sur l’ancien rempart gallo-romain et qu’elle occupa la place d’un temple antique.
La cathédrale actuelle fut bâtie entre 1090 et 1522. On en doit la chronologie à l'abbé Salis (mort en 1970), qui connaissait tout de Saint-Vincent (patron des vignerons) et qui avait consacré une partie de sa vie à en percer les mystères. De cette chronologie en résultent deux principales périodes : l'âge roman et l'âge gothique.

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Au 17e siècle, existait, à Cruzille, un château, demeure de plaisance appartenant à une riche famille chalonnaise, les Thériat : Gilles Thériat était maître des coches et diligences par eau et par terre, de Lyon à Paris et Lille.
Extérieurement, cette chapelle ne présente pas une architecture religieuse classique, mais ressemble à un simple pigeonnier carré.
Mais, une fois la porte passée, on découvre un véritable joyau : le contraste entre l’austérité des murailles et la richesse intérieure est saisissant ; une décoration en stuc, très ouvragée, évoque l’œuvre de Lepautre, architecte décorateur de Louis XIV.
L'Association des Amis de la Chapelle de Cruzille aide depuis 2003 à la restauration et la mise en valeur de ce Monument Historique.

Plus d’informations sur le site de l’association de la Chapelle de Cruzille

Situé sur la Via Columbani, le château de Germolles est le mieux préservée des résidences des ducs de Bourgogne. Bâti dans la seconde moitié du 14e siècle, cette demeure témoigne d’une page importante de l’histoire régionale. Le château est en outre l'un des rares exemples des demeures de ce type encore bien conservées en France pour le 14e siècle et la première moitié du 15e siècle, où la plupart des palais princiers de cette période ont presque entièrement disparu. Ce site remarquable évoque la vie de cour en France à la veille de la Renaissance. Aujourd'hui, le château est largement ouvert à la visite et organise d'octobre à juin une saison culturelle.
Il fut la demeure de plaisance de Philippe le Hardy et Marguerite de Flandres. Jean sans Peur, Philippe le Bon et Charles le Téméraire y séjournèrent.

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Situé sur la Via Columbani, le Château de Chamirey fut érigé, au 18e siècle, sur un éperon rocheux, situation privilégiée à Mercurey.

Le Château doit son apparence actuelle aux tours qui furent édifiées à la fin du 18e siècle, après qu'un incendie ait détruit la chapelle attenante au château. La propriété passe alors des mains de la famille Dupaty de Clam à la famille du Marquis de Jouennes d'Herville. Aujourd'hui, Amaury et Aurore Devillard représentent la cinquième génération de Bourguignons, hommes et femmes du vin. En 1934, leur grand-père, le Marquis de Jouennes, en précurseur, décide de mettre les vins du Château de Chamirey en bouteille au Domaine. A sa suite, son gendre, Bertrand Devillard, continue son œuvre et agrandit le Domaine dans les meilleurs terroirs de Mercurey pour le porter à sa dimension actuelle de 37 hectares.

Plus d’informations sur le site du château de Chamirey

Au 8e siècle, une abbaye fut fondée. Celle-ci fut soumise aux attaques et vexations des seigneurs du voisinage et sera rattachée en 1026 à l'abbaye de Flavigny qui établit un prieuré.
L’église a été construite entre de 13e et le 14e siècle, elle fut classée aux Monuments Historiques en 1913.
Le premier sanctuaire est fondé par Eudes, seigneur de Montaigu au 13e siècle. Sur la colline située au sud de Touches des ruines atteste de la présence du château de Montaigu.
Au 14e siècle les deux premières travées remplacent des ouvrages plus anciens. Fin 16e ou début 17e siècles, le voutement sur croisées d’ogives des deux premières travées de la nef et des collatéraux sont réalisés. Le badigeonnage date du 18e et 19e siècles.
Informations extraites du guide très détaillé disponible dans l’église.

Plus d’informations sur le site de la commune de Couches

L’église Saint-Léger est située sur la Via Columbani, elle n’attire pas l’attention au premier regard. Ses fondations dateraient du 12e siècle et elle a été agrandie à trois reprises au cours du 19e siècle. Son clocher en pierre, datant du 15e siècle, est unique en Bourgogne de par sa forme de mitre rappelant que Saint Léger, patron de la paroisse, a été évêque d’Autun en 663 et emprisonné au monastère de Luxeuil avec son ennemi ÈbroÏn, maire du Palais, vers 650.
La chapelle dédiée à Saint-Léger abrite les fonts baptismaux, un Crucifix en faïence de Nevers, un retable en bois polychrome du 15e siècle représentant trois scènes de la Passion du Christ. Deux volets d’un triptyque attribués à Grégoire Guérard, peintre anversois du 16e siècle, qui ont été exposés au Louvre en 2017 lors de l’exposition consacrée à la Renaissance Française. 

Le canal du Centre, aussi connu comme canal du Charolais, relie les vallées de la Loire et de la Saône. Il a été créé entre 1783 et 1793 par la volonté des États de Bourgogne sur le projet de son ingénieur en chef Émiland Gauthey. Il a établi la jonction entre la Saône à Chalon-sur-Saône et la Loire à Digoin.
Il a été modernisé à la fin du 19e siècle dans le cadre du plan Freycinet. Il comportait, sur ses 114 km, 64 écluses de part et d’autre du bief de partage de Longpendu ; les péniches pouvaient être chargées à 300 tonnes. Le problème de l’alimentation en eau a été résolu par la création progressive de réservoirs d’alimentation et, dans les années 1950, par des sites de pompage.
Il a favorisé l’industrialisation à Dheune-Bourbince en attirant sur ses rives de nombreuses entreprises de matériaux de construction dont la tuile a connu la plus large diffusion et la céramique a été la plus emblématique.

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Le château de Couche dit de Marguerite de Bourgogne fait partie des anciennes forteresses du duché de Bourgogne et permettait notamment de protéger la route menant de Paris à Chalon en passant par Autun. Sa construction remonterait au 10e siècle comme en témoigne la tour carrée. Au cours des siècle une chapelle et deux résidences viennent apporter beaucoup de charme à ce château que l’on peut visiter. Des familles françaises célèbres se sont succédées pour embellir le domaine comme la famille de Rochechouart, la famille de Montaigu à Mercurey.

Le château propose des chambres d’hôtes et possède un vignoble : les côtes-du-Couchois.

Plus d’informations : Wikipédia

Plus d’informations : site du Château de Couches

L’ancien prieuré Saint-Georges, occupe le site d’une abbaye bénédictine fondée au 7e ou 8e siècles. L’abbaye, détruite au 10e siècle, elle devient un prieuré rattaché à l’abbaye de Flavigny.

L’église prieurale fut restaurée au 15e siècle, puis vendue à la Révolution. La partie orientale de l’église a été conservée. Fort remarquable et remontant en partie à la fin du 8e siècle, elle conserve, du plan carolingien, son transept, son chœur, trois absides rehaussées des cinq absides d’origine, et une crypte dite Cave des Miracles. L’ensemble a été intégré dans la mairie et vous pouvez admirer le chevet en contournant la mairie. L’intérieur de la chapelle n’est visible qu’au cours de réception à la mairie.

Sur la place de la Mairie, la Tour Bajole du 12e siècle était la résidence du bailli du prieuré située dans l’enclos monastique du prieuré Saint-Georges. Aujourd’hui elle abrite un restaurant.

A proximité vous apercevez la Tour Guérin au fond d’un passage, donjon à gauche de la porte. Cette forteresse militaire a été construite au 12e siècle pour abriter les soldats du Roi de France qui protège le prieuré et ses terres. Le bâtiment actuel date du 15e siècle.

En arrivant à Couches vous êtes passé devant la Maisons des Templiers, construite en 1610, elle faisait office d’école aux enfants protestants. Le culte protestant perdura clandestinement après la révocation de l’édit de Nantes. Le nom n’a aucun rapport avec la congrégation des Templiers et il indique le nom des personnes qui pratiquent le temple protestant.

Plus d’informations sur le Prieuré St-Georges : Wikipédia

Plus d’informations sur la Maison des Templiers : site de la ville de Couches

L'abbaye de Couches a donné naissance à la paroisse dont les Bénédictins furent les premiers curés. Ils la mirent sous le vocable de Saint-Martin. Construite en 1480, elle remplaça une église romane. Les portails et les vitraux sont de style gothique flamboyant.
Le clocher est facilement identifiable par sa forme de tour carrée coiffée d'un toit à deux pans (en bâtière). Aux 4 angles des gargouilles ailées et, au sud, une petite tourelle laissant supposer l'accès à un ancien chemin de guet.
Les 4 faces sont percées de baies jumelles sans décor. Il abrite 4 cloches dont l'une date de 1596.
Le clocher bâti jusqu'aux deux tiers de sa hauteur, devait supporter une flèche.

Plus d’informations sur l’église Saint-Martin : site de la ville de Couches