12. Couches à Autun
Les 7 patrimoines à découvrir
- Historiques
Les Menhirs d'Époigny
L’ensemble mégalithique des 4 menhirs d’Époigny est le plus important de Bourgogne. Les menhirs ont été érigés en bordure d'un vaste plateau dominant la vallée de la Dheune.
Le premier menhir mesure 7,30 m de hauteur dont 5,60 m hors sol, sa face sud est ornée de haut en bas de plusieurs gravures : une représentation anthropomorphe d'environ 0,70 m de hauteur.
Plus d’informations : Wikipédia
- Historiques
Château d’Épiry à Saint-Émilian
Le château dÉpiry est situé à 8 kilomètres du départ de Couches sur la Via Columbani, masquer par une exploitation agricole qui devait dépendre du domaine.
Ayant conservé de l’époque médiévale ses quatre tours rondes, le château d’Epiry surprend par son implantation à flanc de coteau. Place forte dès le 12e siècle, elle a vu son caractère militaire renforcé par la construction, au cours du 13e ou 14e siècle, des quatre tours intégrant un donjon construit antérieurement, reliées entre elles par des murs de courtine, percés d’ouvertures de défense, et entourés de douves. Dès le 15e siècle, les tours sont percées de petites fenêtres alors qu’est élevée une chapelle blottie contre la tour sud-est : sa voute à croisée d’ogives en gothique flamboyant est surmontée par les armes de la famille Rabutin. Un peu plus tard le corps de logis encadré par les deux tours nord s’éclairait de fenêtres à meneaux, à la disposition irrégulière.
Château des Rabutin depuis au moins le 16e siècle. Epiry vit naître le 3 avril 1618 le sieur Roger de Bussy-Rabutin, cousin germain de Madame de Sévigné, qui se fit remarquer par Louis XIV à sa cour avant d’en être chassé.Plus d'informations sur le site des Châteaux de Bourgogne
- Panoramiques
La Forêt de Planoise, Autun
La Via Columbani traverse la forêt de Planoise, elle est la plus vaste du département de Saône-et-Loire. Prenez le temps de découvrir les essences d’arbres et le charme des clairières. En marchant sur des chemins bien entretenus mais fréquentés par les automobiles.
A la sortie de la forêt l’église de Fragny, située sur la Via Columbani, vous attend pour faire une pause. Elle ne se visite pas mais nous vous invitons à lire l’histoire de l’économat paroissial de Fragny en 1891, créé au fond des bois par le curé de l’époque pour des bucherons ; un extrait du texte en ligne :… Les rares habitants disséminés sur ce pauvre coin de terre, sont âpres et pour ainsi dire incultes comme leur climat et leur sol. Perdus entre deux forêts immenses, c'est du bois qu'ils tirent leur travail, leur subsistance et leurs principales ressources. Ils sont un peu laboureurs, un peu éleveurs, mais surtout bucherons, charbonniers et sabotiers ; véritables hommes des bois, n'ayant avec la ville que des relations rares et difficiles, sans culture intellectuelle, presque sans culture morale, à la merci de quelques détaillants qui en abusent…
- Panoramiques
Le ruisseau de Brisecou
Avant d’arriver à Autun vous découvrirez le ruisseau de Brisecou et sa cascade.
L'histoire de Brisecou remonte à la fin du Moyen-Âge. On ne parle pas encore de cascade. Elle n'existe pas. On apprend, en revanche, qu'il y avait un émouloir (un moulin). Il avait été adjugé le 8 février 1475 à Jean Champriet, maréchal, habitant à Autun. Il y fabriquait sans doute des lames de faux puis, peut-être des armes. Le moulin est ensuite abandonné pendant pratiquement deux siècles.
Au 18e siècle, il est restauré et remis en service par un dénommé Gresset pour fabriquer aussi des faux. Son neveu va poursuivre l'activité jusqu'à ce qu'il parte s'installer comme armurier à Aix-en-Provence.Plus d’informations sur morvan.over-blog.com
- Touristiques
Cathédrale Saint-Lazare Autun
Une première cathédrale a été construite à Autun à partir du 5e siècle, consacrée plus tardivement à Saint-Nazaire (il en reste une chapelle du 14e siècle). L'église Saint-Lazare (dédiée au saint Lazare de l'Évangile) fut projetée par l'évêque d'Autun, Étienne Ier de Baugé, afin de conserver les reliques que l'on croyait être celle de ce saint, mais qui étaient en fait celles de saint Lazare d'Aix. Ces reliques étaient conservées jusqu'alors à Marseille.
La construction de l’édifice commence vers 1120 par Étienne de Baugé, il fut achevé en 1146, et le porche quelques années plus tard. Elle est bâtie sur le modèle de l'église abbatiale de Paray-le-Monial. L’église possède, tout comme à Cluny et à Paray, une voûte en berceau brisé, construite peu de temps après sa consécration comme cathédrale, puisqu'on ajouta des arcs-boutants à cette époque. Une flèche fut construite en 1469 par le cardinal Rolin (le fils du chancelier Rolin), au-dessus de la croisée du transept, à la place d'un clocher roman détruit par la foudre. Elle atteint 80 m de haut. En 1476, le cardinal Jean Rolin offre la cloche Marthe, le bourdon de la cathédrale, qui pèse 3 360 kg et a un diamètre de 1,69 mètre, qui sonne toujours aux côtés de trois autres cloches datant, quant à elles, de 1854.
Le portail est l'élément le plus remarquable de la cathédrale. Il a été réalisé pour représenter le Jugement dernier, par Gislebert, qui signe de son nom aux pieds du Christ.
Depuis plusieurs années la cathédrale subit des travaux de restauration qui permettront de redonner toute sa majesté à l’édifice à l’image du tympan restauré en 2009.Plus d’informations : Wikipédia
- Historiques
Les remparts gallo-romains les mieux conservés de toute la Gaule
L’enceinte mesure environ 6 kilomètres de long, l’une des mieux conservées de toute la Gaule puisque son tracé existe encore pour plus des deux tiers. Les murs ont une épaisseur homogène d’environ 2,50 mètres ce qui leur a permis de jouer le rôle de murs de soutènement. Une étude de 2007 a montré l’existence de 48 tronçons de courtines (en gros des murs) et encore 30 tours dont le nombre d’origine est estimé à 57, la régularité du tracé et de la construction permettant cette estimation. On pense que les murailles ont été terminées à l’époque de Tibère. Pour la pointe méridionale de l’enceinte au niveau de la tour des Ursulines, elle semble être une extension plus tardive, sans doute du 3e siècle, mais sans certitude.
Plus d’informations sur le site humanhist.com
- Historiques
La Porte des Bancs, Autun
Seule ouverture de la ville haute vers le nord, la porte des Bancs doit son nom aux étals des bouchers tenus de débiter la viande au Moyen-Âge dans un local voisin.
Son état primitif du 5e siècle est mal connu. De la porte du 12e siècle subsiste à gauche la rainure où coulissait la herse de fermeture ainsi que deux portes murées. En 1360 une nouvelle porte flanquée de deux tours est édifiée au-devant de la précédente, il en reste la tour de gauche et le tablier (butoir) du pont-levis.
Panneau d’information sur le site
Description
Quitter l’église de Couches à gauche, rue Saint-Martin, première à droite, deuxième à droite rue de la Bergerie.
- Traverser la rue et prendre le chemin goudronné entre les deux maisons, au carrefour à droite, après 1800 mètres à gauche au carrefour avec D225
- Devant le calvaire à droite puis à gauche devant l’exploitation agricole prendre le chemin de terre à gauche, puis tout droit dans le bois et à droite à la jonction avec D 131 : chemin privé les marcheurs sont autorisés en refermant les portes après leur passage.
- Après le pont sur la voie TGV prendre à gauche chemin de pâture, à droite devant l’exploitation agricole, traverser la route de Saint-Firmin D43, tout droit sur le chemin de forêt, au carrefour à droite passer devant l’exploitation agricole, rester sur la route, Route de la Croix Forêt, après 1900 mètres à gauche à Cours Barault, à gauche Route de l’Étang de Porleux
- Les Cerisiers à gauche et à droite sortie du hameau, à droite au lotissement, Route de la Verrerie, entrée Antully, rue du 19 mars 1962, traverser le village, première route goudronnée à gauche, Route de Porrots, aux Porrots à gauche, deuxième à droite sur le D680 première route forestière à gauche. Après le carrefour bifurquer à gauche puis à droite, route le Forêt de Planoise D287
- Au carrefour avec D120 pout droit et premier chemin de terre à droite, carrefour avec chemin de Montmain à droite, à gauche sur D120
- Premier chemin à droite direction Cascade de Brisecou, chemin balisé en suivant la rivière, à Couhard, chemin de la cascade à droite longer le parking prendre le chemin de terre
- A gauche sur Chemin des Ragots au rond-point tout droit, rue Gaston Joliet, après l’entrée du cimetière à gauche, rue courte puis deux fois à gauche, rue Sainte-Anne, au carrefour tout droit, rue Bouteiller, première à gauche, rue Chanoine Trinquet vous arrivez à la cathédrale Saint-Lazare.
- Départ : Église Saint-Martin, 2 place de l’Église, 71490, Couches
- Arrivée : Cathédrale Saint-Lazare, Place du Terreau, 71400 Autun
- Communes traversées : Bourgogne-Franche-Comté
Profil altimétrique
Transport
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