4. Vézelay à Cravant

Le tympan central de la basilique est une œuvre majeure de l’art roman, tout est symbole des plis de la tunique du christ au gestuelle des disciples et des apôtres.
La visite guidée est indispensable pour comprendre les messages adressés aux pèlerins avant d’entrer dans l’église.
Admirer les tympans sud : l’enfance de Jésus, début de la vie terrestre de Jésus et le tympan nord : l’ascension du Christ, fin de la vie terrestre de Jésus.
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La basilique Sainte-Marie-Madeleine est un chef-d’œuvre de l'art roman qui a failli disparaître, Prosper Mérimée, inspecteur général des Monuments Historiques, obtiendra les fonds nécessaires à la restauration de la basilique qui sera confiée à Viollet-le-Duc.
Les chapiteaux finement sculptés sont au nombre d'une centaine sur deux niveaux et représentent des scènes mythiques, ainsi que des témoignages iconographiques de la vie du Moyen-Age.
Ils passent pour être d'une exceptionnelle beauté, l'un des plus célèbres est "moulin mystique" on peut aussi admirer "Saint Martin et l'arbre des païens" ou "Daniel sauvé des lions, ou encore "la bénédiction de Jacob".
Pour découvrir les messages des sculptures du Moyen-Âge il faut vous arrêter à la Maison du visiteur et participer à une visite guidée.
La Maison des visiteurs à Vézelay

Située sur le flanc nord de la Colline de Vézelay, la chapelle Sainte-Croix dénommée aujourd’hui “La Cordelle”, a été construite dans l’année qui a suivi la prédication de la seconde croisade en 1146 par saint Bernard. Depuis cette époque, elle est toujours restée un lieu de présence franciscaine auprès de ce haut lieu de pèlerinage.
Un prieuré placé sous le vocable de saint Fiacre est construit à côté pour les bénédictins. Les franciscains venus d'Italie les remplacent au 13e et y demeurent jusqu'à la Révolution.
Aujourd’hui trois frères habitent cet ermitage, ils prient et accueillent dans la simplicité et la joie franciscaine tous leurs pèlerins notamment ceux qui prennent la route vers Assise. La Cordelle n’est pas un lieu de villégiature, c’est un lieu que l’on recherche parce que l’on est attiré par une soif spirituelle, un besoin de contempler le Beau, tout en gardant le Silence du cœur.
Source des informations Wikipédia

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Avant d’arriver à Saint-Moré-sur-Cure, vous allez contourner le site archéologique de Cora que vous pouvez visiter.
Le camp antique de Cora, de son nom complet camp de Cora-Villaucerre, est un site préhistorique du Néolithique, de l'âge du bronze, du Hallstatt puis un camp romain. « Cora » est le nom latin de la rivière La Cure qui coule dans la vallée.
Le camp est bâti en forme d'ovale sur 600 mètres de longueur pour 400 mètres de largeur, ce qui donne une superficie pouvant être située entre 20 et 25 hectares.

A l’époque romaine le site néolithique devient un camp fortifié sur la Via Agrippa.
En été la végétation prend possession de la muraille et de son environnement, de sorte qu'on ne voit pas grand-chose. Aussi la visite est à faire en hiver. Le chemin est jalonné d'explications.

Plus d’informations : Wikipédia

Dans la Vita Columbani, Jonas de Bobbio, cite le nom de la ville de Cora (Saint-Moré). Les moines sous bonne garde arrivent à Cora et rencontre cinq hommes atteints de frénésie, qui furent guéris aussitôt.
Traduction Adalbert de Vogüè, Vie de saint Colomban et de ses disciples.
Aujourd’hui Saint-Moré et un village paisible au bord de La Cure.

Sur La Via Columbani, la carrière de sarcophages de la "Roche taillée" est située au sommet de la falaise corallienne qui domine la rivière, à environ un kilomètre, à vol d’oiseau, de la célèbre grotte d’Arcy sur Cure.
Le front de taille s’étend sur 85 m et s’élève jusqu’à 25 m. On peut y observer les saignées pratiquées pour y enfoncer des coins de bois sec que l’on mouillaient pour que le gonflement entraîne la cassure de la roche. On remarquera également les empreintes négatives laissées par l’enlèvement des sarcophages. Les carriers, avant de procéder aux extractions, égalisaient la paroi, les coups de pic ont laissé des traces disposées en "arêtes de poisson", bien visibles à certains endroits. Des trous creusés dans la roche permettaient d’installer un échafaudage.
L’exploitation souterraine était également pratiquée, attestée par plusieurs entrées de chambres masquées par des éboulis.
Une fois extraits, les sarcophages étaient creusés sur place et descendus jusqu’à la rivière puis transportés sur des barges ou conduits par des chars à bœufs jusqu’à la via Agrippa, 300 m plus loin, pour être acheminés vers leur destination. Le front de taille a reculé de plusieurs dizaines de mètres au cours des siècles.
Ce texte est une synthèse de l’ouvrage de Pierre Poulain : "La carrière de sarcophages d’Arcy sur Cure". Numéro du petit patrimoine : 89015_1

Plus d'informations : Petit Patrimoine. com

Propriété privé située sur la Via Columbani.
Cette demeure est assise sur un réseau de grottes souterraines inondées, à l'intersection de deux routes que sont la Via Agrippa de l'Océan. Ce manoir fut un lieu de recherche alchimique pendant l'époque médiévale comme le montrent les nombreux symboles sculptés ou peints dans cette demeure.
De grande taille, la façade du manoir ornée d'une tourelle ainsi que sa tour sont de la Renaissance. La majeure partie date du 14e siècle et remplace une demeure plus ancienne dite château du Lys, construite au 11e siècle. On accède par la porte des Sages dans la tour Saint-Jean pour pénétrer à l'intérieur du château dont le porche est sculpté de nombreuses figures allégoriques.
L'aile gauche date du 18e siècle et fut remanié vers 1850 par un élève de Viollet-le-Duc. Un pavillon de style néo-Renaissance fut édifié à côté du manoir en 1875.
Plus d’informations : Wikipédia

A partir de Cravant, des milliers de stères de bois étaient transportés par la Cure jusqu'à sa confluence avec l'Yonne. Au cours du 19e siècle, des voix se font entendre pour rendre ce cours d'eau navigable. Avec la baisse de la consommation du bois de flottage, le port de Vermenton avait besoin d'un débouché commercial dans l'Yonne. Dans un rapport de 1873, on peut lire : ce canal sera très utile pour le transport du bois et lui sera même indispensable dès que la navigabilité continue aura été rétablie jusqu'à l'Yonne en amont d'Auxerre jusqu'à Clamecy ». Reconnus d'utilité publique par décret du 17 janvier 1876, les travaux débutent en 1878 et se terminent en 1883. (Archives départementales de l'Yonne,3 S 176 ; Dictionnaire des rivières et des canaux de France,

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