6. Besançon à Villars-Saint-Georges

La cathédrale rassemble plusieurs époques du 12e au 19e siècle. A l’époque romane sont élevé la nef, les bas-côtés et l’étage inférieur du chœur, tourné vers l’ouest. Bâtie entre 1127 et 1161 la cathédrale s’apparente à des édifices de Moselle et de Lorraine et reprend le plan d’un édifice carolingien, à deux absides opposées, érigé au même emplacement au 9e siècle. Suite à un incendie en 1212 la nef et les bas-côtés sont voutés et la partie du chœur est rebâtie ainsi qu’un nouveau clocher. En 1724, le clocher s’effondre, il est reconstruit en clocher à bulle recouvert de tuiles vernissés, typique en Franche-Comté.
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La porte Noire de Besançon est un arc de triomphe gallo-romain de 16,56 m (enterré de 1 m par le nivelage du temps) édifié sous l'empereur romain Marc Aurèle au 2e siècle.
La porte était à l'origine entièrement recouverte de fines et très belles décorations sur le thème des divinités et des scènes de combats mythologiques des dieux et héros auxquels s'ajoutaient des scènes historiques représentant l'armée romaine. Ces reliefs sont malheureusement fortement effacés par la corrosion du temps, l'âge de la porte (1 800 ans), les nombreux incendies et la fragilité de la pierre utilisée.
Saint-Colomban fut le prisonnier à Besançon du roi Thierry II, avant son expulsion de Luxeuil en 610. Il a probablement franchit cette porte avant de s’échapper avec les prisonniers comme le raconte la Vie de saint Colomban écrite vers 640.
Au cours des siècles, elle fut intégrée aux remparts de la ville.
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Le square Castan est un vaste ensemble semi-circulaire non identifié qui date probablement du 2e ou du 3e siècle, à l'époque de l'ancienne cité gallo-romaine de Vesontio. Ce n'est qu'en 1870 que l'archéologue et bibliothécaire de la ville, Auguste Castan, y entreprit des fouilles. Il y découvrit huit colonnes corinthiennes que l'on fit remonter, les vestiges du bassin de distribution des eaux provenant de l'aqueduc d'Arcier.
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Flâner le long des quais du Doubs pour découvrir cette harmonieuse enfilade de maisons avec arcades.

Bien qu'il lui soit contemporain, le quai Vauban ne doit rien d'autre à l'architecte militaire que son nom. Il est bâti de 1691 à 1695 par l'ingénieur Isaac Robelin assisté de son frère.

Ce quai en remplace deux anciens situés en amont du pont Battant et les deux autres en aval.

Aménagé sur une escarpe haussée longue de 600 mètres, il est bordé, côté centre-ville, par un alignement d'immeubles bâtis en pierre de Chailluz et dont le rez-de-chaussée est doté d'arcades. Ces immeubles sont construits contre l'avis même de Vauban qui voulait la continuité de l'enceinte urbaine bien que cette section soit protégée par la tête de pont de Battant.

Faute de moyens financiers l'ensemble n'est pas entièrement réalisé comme prévu initialement.

Au cours de cette promenade vous rencontrerez les statues de personnages illustres de Besançon comme Victor Hugo et les frères Lumière, natif de la cité. Mais aussi le Marquis Jouffroy d’Abban, inventeur du bateau à vapeur dont les premiers tests ont été réalisés sur le Doubs à Baume-les-Dames. Sa parente l’abbesse de Baume-les-Dames avait financé l’opération. 

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Le palais Granvelle est un palais de style renaissance du 16e siècle de Besançon. Il fut construit par Nicolas Perrenot de Granvelle, richissime garde des sceaux, premier conseiller et ambassadeur de Charles Quint, empereur germanique et suzerain de la Comté. Construit à partir de 1532 en plein cœur d’une parcelle de dimensions exceptionnelles pour l’époque. Il fait référence au nouveau courant architectural né en Italie durant le 15e siècle : la Renaissance. C’est une époque faste pour l’architecture à Besançon et plus généralement en Franche-Comté comme à Luxeuil.
Dans les années 1990 la ville de Besançon entreprend des travaux de restauration. Depuis 2002, le palais Granvelle abrite le musée de Temps, hommage à la ville de Besançon : capitale française de l’Horlogerie.

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L’église de Boussières est un des rares témoignages en Franche-Comté du premier âge roman. Le porche d’entrée est original et son clocher comtois typique, couvert de tuiles polychromes au 19e siècle, en font tout le charme. Il date de la seconde moitié du 11e siècle et il est classé monument historique.

Au cours des siècles ce village agricole où la culture de céréales, de la vignes et l’élevage de bêtes avec ou sans cornes, est favorisé par une terre fertile.

Au 19° siècle, des carrières de pierre ont été exploitées, servant à la construction du canal du Rhin-Rhône. La force motrice du Doubs est exploitée au 19e siècle par la construction d’une papeterie créée par un alsacien exilé après la guerre de 1870, C’est ainsi qu’est née la papeterie Zuber-Rieder de Boussières.

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Depuis votre départ de Luxeuil-les-Bains vous avez rencontré des prairies où paissent en majorité des vaches tachetées blanc et roux.

La montbéliarde est une race bovine française issue du métissage de race venue de Suisse et de races autochtones franc-comtoises. C'est une race du rameau Pie rouge des montagnes, issue de métissage entre variétés franc-comtoises et suisses entre les 18e et 19e siècles.

C'est une race mixte : elle est une excellente laitière pour la fabrication de fromages, première laitière dans les appellations d'origine protégées françaises, et produit conjointement une viande de qualité. Sa place dans l'élevage bovin en France est en croissance constante depuis les années 1950.

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On ne peut dissocier l'histoire d'Abbans-Dessous, autrefois nommée Abbans-la-Ville, de celle d'Abbans-Dessus, nommée Abbans-le-Château.

Dès le 12e siècle le nom du village d'Abbans-Dessous est attesté.

En 1370, Abbans-la-Ville arriva par mariage dans la famille de Joux. Au siècle suivant, Anne, fille de Jacques de Joux, seigneur d'Abbans, épousa Jacques Jouffroy, seigneur de Marchaux. Après le décès d'Anne, en 1511, Jacques Jouffroy se remaria avec Béatrice Merceret, de Salins: de cette union sont issus les Jouffroy d'Abbans, seigneurs du Château-Derrière et d'Abbans-la-Ville.

A 1 kilomètres du village ont peut voir le prieuré de Lieu-Dieu dont il reste la chapelle, sépulture de la famille Jouffroy d’Abbans.
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Au 13e siècle la terre de Villars Saint-Georges appartient à Guillaume d’Abbans d’après les écrits il s’agit d’une quarantaine de personnes qui peuplent le village. Longtemps après, en 1583 on constate un important changement : le domaine est devenu seigneurie. Thomas de Jouffroy, seigneur d'Abbans, est en même temps seigneur de Villars Saint Georges. Ses descendants conserveront le fief jusqu'en 1742, année où ils le vendirent à Etienne Pourcy, magistrat. Ce dernier le revendit peu après, en 1763, à Charles-Frédéric Arbilleur, avocat au Parlement, descendant d'une vieille famille bisontine.

Il est difficile de dater la construction de l’église.

Le village propose un gîte à coté de l’église.