Vaire-le-Grand à Besançon
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Vaire-le-Grand à Besançon
Bourgogne-Franche-Comté

5. Vaire-le-Grand à Besançon

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Paysage, patrimoine, histoire, tous les ingrédients pour une étape réussie qui vous donnent rendez-vous avec la capitale de la Franche-Comté, ville natale de Victor Hugo et des Frères Lumières. Besançon est cité dans la Vie de saint Colomban, le moine irlandais y sera emprisonné quelques mois.

Au départ de votre étape vous longerez les sources d’Arcier qui alimentaient en eau la ville de Besançon dès l’époque gallo-romaine. Vous monterez à Montfaucon, une vue panoramique de la cite comtoise vous y attend mais aussi l’histoire du fort médiéval et du fort du 19e siècle.
La Chapelle des Buis, lieu de pèlerinage des bisontins, vous accueil avec une communauté franciscaine.
Vous descendrez vers la vieille ville et son riche patrimoine. L’histoire de saint Colomban passe par les prisons du roi Thierry II dans cette capitale de la Séquanie.


Les 7 patrimoines à découvrir

  • Historiques

    Château de Vaire-Arcier ou Vaire-le-Grand

    Le château est construit en 1713 sur une butte rocheuse située au coeur de la vallée du Doubs. La nature offre de toute part un paysage de toute beauté, riche en diversité naturelle.
    Point stratégique à l'époque gallo-romaine, la butte témoin était couronnée par un castrum. Un château fort fut construit au XIe siècle par Gauthier de Vare. Cet ancien château fort fut ruiné par Louis XI, au 15e siècle.
    Le 24 novembre 1681, la famille Boisot prend possession de la seigneurie de Vaire, suite au droit d'achat accordé par Louis XIV à Gabriel Boisot, père de Jean-Antoine Boisot.

    Plus d’informations sur le site internet du château

  • Touristiques

    Les sources d’Arcier

    Située sur la Via Columbani vous allez découvrir les trois sources karstiques émergentes qui alimentent Besançon en eau potable depuis l’époque romaine. Certains vestiges des ouvrages gallo-romaines partant vers la cité comtoise sont encore visibles. Les 12 kilomètres de l’aqueduc arrivent au Square Castan en centre-ville que vous visiterez depuis la Via Columbani.
    Localement les sources ont longtemps alimenté, en eau et en énergie hydraulique, quelques activités industrielles sur un vaste site d'environ 7 hectares avec : château d'Arcier, chapelle, moulins, poudrière, forges, usine à papier, pisciculture…
    Aujourd’hui c’est un lieu de promenade dans une végétation luxuriante. C’est l’habitat préféré du Milan Royale.

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  • Historiques

    Fort de Montfaucon à Besançon

    Le fort fait partie de la première phase de construction du camp retranché de Besançon dont la mise en place s'étala de 1870 à 1886. Situé sur la commune de Montfaucon, le fort est parfois appelé Fort Neuf de Montfaucon du fait de la présence à proximité du "Vieux Fort". En 1887 il s'est vu attribuer, à la suite du décret Boulanger, le patronyme du général de division Théophile Woirol, commandant militaire de la place de Besançon de 1840 à 1848.
    Sa mission était de tenir sous son feu la plaine de Thise, de bloquer les infiltrations le long du faisceau bisontin et d'interdire les invasions par le plateau de Saône.
    Construit en maçonnerie entre 1874 et 1878, suivant le type « Séré de Rivières à massif central et batterie haute », il occupe le point haut (617 m) de la crête dominant à l'ouest la plaine de Thise et à l'est le plateau de Saône-Bouclans. Ce fut le seul fort de la place à disposer d'une tourelle cuirassée en fonte conçue par le capitaine Mougin.
    Propriété de l'armée française, il ne se visite pas.

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  • Historiques

    Château médiéval de Montfaucon

    Le château fort de Montfaucon est construit au sommet d'un éperon rocheux au 11e siècle par le premier seigneur de Montfaucon, Conon de Montfaucon, vassal du comte Renaud Ier de Bourgogne et du puissant archevêque de Besançon et prince du Saint-Empire romain germanique Hugues Ier de Salins.
    Au 13e siècle, un bourg fortifié est fondé à côté du château, et doté d'une église paroissiale en 1311. La famille des seigneurs de Montfaucon est alors une des familles seigneuriales les plus puissantes du comté de Bourgogne et du comté de Montbéliard durant tout le Moyen-Âge. elle entre dans la composition de la lignée des comtes de Montbéliard dès le 12e siècle avec Amédée II de Montfaucon.
    Il est transmis au 15e siècle en héritage à la famille des Chalon-Arlay, Prince d'Orange dans le Jura, et restera en leur possession jusqu'à la Révolution française.
    Le château est abandonné définitivement après la guerre de 10 ans (1634-1644) menée par Richelieu (cardinal et premier ministre de Louis XIII) pour tenter de reconquérir le Comté de Bourgogne aux Habsbourg d'Espagne.
    En 1984, la commune de Montfaucon achète les ruines du château et entreprend depuis un important et long chantier de restauration pour le tourisme. visite libre.

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  • Touristiques

    Chapelle des Buis à Besançon

    La présence religieuse sur le site daterait du 5e siècle, notamment lorsqu'un ermite du nom de Saint-Léonard prit place dans une grotte située à proximité de la chapelle. Un ermitage datant du 13e siècle est attesté, avant que la chapelle actuelle ne le remplace à une date inconnue, mais certainement entre le 17e siècle et le 20e siècle. Après que la chapelle actuelle fut construite, elle fut détériorée en 1815, et restaurée puis agrandie en 1865 à la demande du cardinal Mathieu, archevêque de Besançon.
    En 1948, l'évêque de Besançon fait appel aux Franciscains, dont le siège provincial est alors à Strasbourg. La communauté franciscaine est toujours présente, elle accueille les pèlerins de passage sur réservation.

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  • Historiques

    La Citadelle Vauban de Besançon

    L'édifice s'étend sur douze hectares en un lieu dont l'importance stratégique est évoquée dès 58 av. J.-C., par Jules César. La Citadelle de Besançon a ainsi été construite sur le mont Saint-Étienne, une des collines qui constituent une protection naturelle de la capitale de la Franche-Comté avec Bregille, Chaudanne, Rosemont ... Elle surplombe de plus de 100 m la vieille ville et offre une vue étendue sur Besançon et ses environs. La cité se situe dans une boucle formée par un méandre naturel du Doubs ; l’éperon rocheux sur lequel se trouve la citadelle ferme en quelque sorte la boucle de la rivière et isole le centre urbain historique.
    Le mont Saint-Étienne voit s'établir au cours du 17e siècle un ouvrage militaire dessiné par l'ingénieur militaire Vauban en mars 1668.
    La citadelle et les remparts de la ville sont inscrits depuis le 7 juillet 2008 sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO.

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    Aujourd’hui la citadelle se visite (payant) ainsi que le zoo. C’est aussi un lieu de mémoire des martyrs de la guerre 1940-1945.

  • St Colomban

    Abbaye Notre-Dame de Jussamoutier à Besançon

    Au cours de la première moitié du 7e siècle saint Donat, filleul de saint Colomban et évêque de Besançon fonde un monastère Saint-Paul dans le quartier éponyme de Besançon et il écrit une règle de vie pour les femmes du monastère de Jussamoutier fondé par sa mère Flavia. La Vie de saint Colomban témoigne de ces fondations.

    Le monastère Notre-Dame a été partiellement détruit pour construire les remparts et la tour Notre-Dame. Il est possible de détecter un plan d’église avec transept sur le cadastre, actuels bureaux de la gendarmerie, voisine des remparts. Avant la révolution les bâtiments actuels étaient ceux du monastère des Minimes.

    Le monastère Saint-Paul, à l’emplacement de l’église Saint-Paul, au nord-est de l’enceinte du Doubs, a disparu, il était construit à l’emplacement de la Domus de Waldolène, le père de Donat. Récemment lors de travaux à l’entrée du Lycée Louis et Auguste Lumière, une mosaïque gallo-romaine a été découverte et mise en valeur in situs, elle faisait partie de l’abbaye Saint-Paul et probablement de la résidence de Waldolène.

    Saint Donat a été enterré dans l’église Saint-Donat jouxtant l’église Saint-Paul. Après la destruction de l’église Saint-Donat, les reliques et une statue de l’évêque furent transférées dans l’église Saint-Maurice, situé en face du palais Granvelle.

    Plus d’informations sur saint Donat


Description

Depuis l’église se diriger vers le Doubs, prendre le chemin des Tervelles qui longe le Doubs sur la rive gauche. A droite D323, entrée d’Arcier au parking, à gauche chemin des Sources

  1. A droite à la jonction avec chemin de terre, premier chemin à gauche et aussitôt à droite, traverser le chemin de terre
  2. A gauche au carrefour avec chemin de terre, au carrefour après la carrière à droite, direction Fort de Montfaucon, ne se visite pas, à gauche chemin de la Redoute du fort de Montfaucon.
  3. A droite sur 150 mètres pour le point de vue sur Besançon et retour sur chemin de la Redoute, rue de la Vue des Alpes, à droite dans le virage, rue d’Aigremont, à droite, rue du Belvédère.
  4. Quatrième à droite devant l’église, rue des Fontaines, à gauche, rue de la Fruitière, à gauche, rue des Fontaines au rond point à droite chemin stratégique, tout droit, chemin de Chevriot Dessus, à gauche chemin La Charade en direction du lotissement, rue de Saint Fort, passer sous la voie ferrée à gauche, rue du Commerce, prendre le pont pour traverser la route de Lausanne.
  5. A gauche dans la bretelle de sortie à la route de Lausanne, monter vers la Chapelle des Buis, La Bro, à gauche, Notre-Dame de la Libération, à droite vers la Chapelle des Buis, descendre chemin de la Chapelle des Buis
  6. Carrefour chemin de Malpas première route à gauche, premier chemin escalier à droite, chemin de la Petite Creuse, carrefour au bord du Doubs à droite vers le centre-ville, Faubourg de Tarragnoz, après le rond-point prendre escalier devant la gendarmerie à gauche rue du Chapitre vous arrivez à la cathédrale Saint-Jean que vous contournez avec l’escalier à gauche pour entrer dans l'édifice.

  • Départ : Église Saint-Pierre et Saint-Paul, 20 rue de l’Église, 25 220 Vaire-le-Grand
  • Arrivée : Cathédrale Saint-Jean, 10 rue de la Convention, 25 000 Besançon
  • Communes traversées : Bourgogne-Franche-Comté

Profil altimétrique


Transport


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