Villars-Saint-Georges à Dole
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Villars-Saint-Georges à Dole
Bourgogne-Franche-Comté

7. Villars-Saint-Georges à Dole

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Une longue étape dans la plaine fertile du Doubs pour découvrir le passé industriel de Fraisans puis le village médiéval de Rochefort-sur-Neron pour terminer dans l’ancienne capitale du Comté de Bourgogne.

Vous quittez le département du Doubs pour celui du Jura. L’ancien prieuré et l’église de Courtefontaine vont vous raconter leur histoire. Un court passage dans la forêt de Chaux, le plus vaste massif de feuillus de France, vous arrivez à Fraisans et l’histoire de ses Forges, un important domaine industriel aujourd’hui en cours de reconversion. Le canal du Rhône au Rhin vous accompagne jusqu’à Dole avec une pause à Rochefort-sur-Neron.


Les 7 patrimoines à découvrir

  • Touristiques

    Église Saint-Georges à Villars Saint-Georges

    Au 13e siècle la terre de Villars Saint-Georges appartient à Guillaume d’Abbans d’après les écrits il s’agit d’une quarantaine de personnes qui peuplent le village. Longtemps après, en 1583 on constate un important changement : le domaine est devenu seigneurie. Thomas de Jouffroy, seigneur d'Abbans, est en même temps seigneur de Villars Saint Georges. Ses descendants conserveront le fief jusqu'en 1742, année où ils le vendirent à Etienne Pourcy, magistrat. Ce dernier le revendit peu après, en 1763, à Charles-Frédéric Arbilleur, avocat au Parlement, descendant d'une vieille famille bisontine.

    Il est difficile de dater la construction de l’église.

    Le village propose un gîte à coté de l’église.

  • Touristiques

    Église Notre-Dame et prieuré de Courtefontaine

    En 1135, les augustins du prieuré de Bellefontaine établissent à Courtefontaine une simple grange, c'est-à-dire, une exploitation agricole. Dix huit ans plus tard, en 1152, est fondé le prieuré, qui sera l'œuvre de Raimbaud, chanoine de l’abbaye de Saint-Paul de Besançon.
    En 1477, les bâtiments du prieuré et de l'église sont brûlés et pillés lors de la guerre menée par Louis XI en vue de la conquête du Comté de Bourgogne.
    A la Révolution, la maison du prieur est vendue comme domaine national. Rachetée sous la Restauration, celle-ci est loué à l'évêque de Saint-Claude, qui y installe un des tous premiers petits séminaires.
    L'église de Courtefontaine est l'un des rares édifices dont le style peut être qualifié de premier art roman, sans remaniement ultérieur. Elle est présentée comme la plus complète des églises romanes de Franche-Comté.
    L'église est classée Monument Historique depuis 1875. Elle n'est plus ouverte aux visiteurs en raison de son état, en attente de restauration.
    Le prieuré est en cours de restauration.

    Plus d‘informations : site de la communauté de communes Jura-Nord

  • Panoramiques

    La forêt de Chaux

    Cette forêt est la deuxième forêt de feuillus de France, par sa surface avec ses 20 493 hectares, les chênes et les hêtres sont les plus présents. À partir du 13e siècle elle abrita une population composée de bûcherons-charbonniers, forgerons, laveurs d'écorce… 600 personnes y séjournaient encore au début du 19e siècle.
    Les possibilités offertes par les ressources en bois de chauffage de la forêt de Chaux ont déterminé le choix de cet emplacement pour édifier la Saline royale d'Arc-et-Senans en 1775.
    Une importante verrerie a fonctionné à La Vieille-Loye de 1295 à 1931. Les forges de Rans et Fraisans furent implantées à proximité immédiate.

    Plus d’informations : Wikipédia

  • Historiques

    Les forges de Fraisans

    Les Forges de Fraisans sont citées dès 1365. La proximité du bois dans la forêt de Chaux et de l’eau du Doubs justifie cette implantation.

    Elles furent rebâties après 1670 et améliorées entre 1809 et 1847. La création en 1854 de la Société des Hauts-Fourneaux ensuite la Fonderies et Forges de Franche Comté permirent un important développement industriel. La Fonderies et Forges de Franche Comté regroupait 22 établissements régionaux du Jura et du Doubs et faisait de Fraisans le centre de ses activités. En 1865 plus 1500 ouvriers travaillaient aux Forges. Vers 1880, la Société creuse une galerie à Ougney-Douvot pour exploiter une partie du bassin houiller keupérien de Haute-Saône.

    Le minerai de fer fut d'abord extrait à Dampierre puis d'une mine ouverte en 1846 à Ougney. Le bois de chauffe provenait de la Forêt de Chaux située à proximité.

    Le 20e siècle voit le déclin de ces forges avec la fermeture des mines. La fermeture définitive du site de Fraisans date de 1936, un an après celle des forges de Rans.

    La Forge de Fraisans a produit des éléments du premier étage de la Tour Eiffel et pour le pont Alexandre III à Paris.

    La ville possède un riche patrimoine immobilier de maisons de maître et de petits châteaux, dont une maison a été transformée en mairie, qui montre la prospérité des forges de Fraisans au 19e siècle.

    Un Centre culturel a été créé dans une partie de l’usine désaffectée.

    Plus d’informations sur le site de la ville de Fraisans très documenté

  • Touristiques

    Église Saint-Laurent de Rochefort-sur-Nenon

    Dès le 13e siècle, les textes montrent l'existence à Rochefort d'une paroisse Saint-Laurent placée sous le patronage de l'abbaye Saint-Paul de Besançon. À partir du 14e siècle, sous la seigneurie de la famille de Chalon, le bourg se développa de manière rapide au détriment du village voisin d’Aibe.

    A partir du 14e siècle sont érigées des chapelles financées par les grandes familles de Rochefort. De cette période reste le baptistère du 15e siècle en pierre calcaire blanche. Le dallage de l'église renferme aussi des pierres tombales qui rappellent le souvenir des sépultures des grandes familles de Rochefort du 13e siècle au 14e siècle.

    L'église de Rochefort subit des dégradations au 17e siècle lorsque le bourg fut assiégé. Elle fut donc totalement reconstruite à la fin du 18e siècle, grande période d'édification de nouveaux lieux de culte après la fin de la guerre de sept ans. Commencée en 1789, elle fut achevée en 1792. Elle s'inscrit dans la tradition des églises halles, avec, sur la façade ouest, un clocher-porche surmonté d'un dôme à l'impériale, tradition franc-comtoise.

    Plus d’informations : Mémoire de Sylvie de Vesvrotte, 2006, ingénieur d’étude, CNRS-Lyon

  • Historiques

    Maison natale de Louis Pasteur à Dole

    Au bord du Canal des Tanneurs, la maison qui a vu naître Louis Pasteur à Dole représente le point de départ de l’incroyable destinée du plus célèbre des savants français.
    Il fut un des pionniers de la microbiologie, il connut, de son vivant même, une grande notoriété pour avoir mis au point un vaccin contre la rage.

    Plus d’informations : site du Musée Louis Pasteur

  • Touristiques

    Collégiale Notre-Dame de Dole

    En 1277, Alix de Méranie, comtesse de Bourgogne, dans son testament souhaite faire transférer le chapitre de chanoines de Poligny à Dole. Cependant, les autorités religieuses s'y opposent. Ce n'est qu'en 1304, que sa belle fille, Mahaut d'Artois, devenue comtesse de Bourgogne, parvient à faire ériger l'église Notre-Dame en collégiale.
    En 1479, dans le contexte de la succession troublée de Charles le Téméraire, dernier duc souverain de Bourgogne jouissant de droits en Comté, et notamment dans la région doloise, le roi de France Louis XI tente de conquérir la Franche-Comté. Il s'empare de sa capitale, Dole, et la fait raser.
    Peu après la mort du roi, survenue en 1483, sa fille Anne, alors régente du Royaume de France, autorise la reconstruction de la ville.
    Les plans de la nouvelle collégiale, aux proportions démesurées, sont tracés dès 1483, mais il faut attendre plus de dix ans avant d'amasser l’argent nécessaires à sa réalisation. Le 17 décembre 1508, le Conseil de Ville et des habitants se réunissent dans la grande salle du Parlement, et décident la fondation d'une commission, de neuf personnes, pour diriger les travaux et collecter de nouveaux fonds en concédant des chapelles, à la fois dans les bas-côtés et contre les piliers de la nef, avec des privilèges connexes.
    L'édifice est consacré en 1571, par Mgr Claude de La Baume, archevêque de Besançon.
    À la Révolution, la collégiale sert brièvement d'entrepôt, avant d'être convertie en Temple de la Raison, en 1793, puis de l'Être suprême, en 1794, pour redevenir une église catholique romaine en 1802.

    Plu d’informations : Wikipédia


Description

Quitter la rue de l’église de Villars-Saint-Georges par la droite, Route du Jura, deuxième rue à gauche, rue des carrières, à gauche à la bifurcation, tout droit jusqu’à Clairefontaine, rue du Château d’eau.

  1. Au carrefour, à gauche, rue de Villars rue de Fraisans, D73, route de Clairefontaine, rue du pont, traverser le Doubs, rue de la Gare, à gauche rue de Dampierre, rue de Fraisans, traverser le canal du Rhône au Rhin prendre la piste cyclable à gauche après le pont.
  2. Au pont du canal tourner à droite vers Ranchot, Grande Rue, devant l’église à Droite, rue de la Chapelle, traverser RN73, rue de la Gare, prendre la passerelle devant parking de la Gare, à gauche sur le chemin de l’autre côté de la voie ferrée, à droite, rue des Combottes, à droite jonction avec D36
  3. Premier chemin de terre à gauche, Monteplain, à gauche route goudronnée puis à droite, chemin des Baraques, rue des Fougerets, suivre la voie ferrée, chemin de l’Ancienne Levée des Romains
  4. Orchamps, prendre la passage à niveau à gauche, rue de la Résistance, traverser la rue de la Libération, rue Louis Pasteur, à droite, rue de la Comédie, avant le pont, prendre le chemin qui longe le canal
  5. Après le passage sous le pont de la voie ferrée prendre le pont suivant pour changer de rive vers Dole, prochaine écluse à droite traverser le canal et à gauche le long du canal, quai Pasteur, à gauche, rue Pasteur, monter à droite, rue Granvelle, deuxième rue à droite vous arrivez à la collégiale Notre-Dame de Dole.
  • Départ : Église Saint-Georges 1 rue de l’Eglise 25 410 Villars-Saint-Georges
  • Arrivée : Collégiale Notre-Dame Place Nationale 39 100 Dole
  • Communes traversées : Bourgogne-Franche-Comté

Profil altimétrique


Transport

Gare SNCF à Orchamps et Dole

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