13. Saumur à Le Thoureil

Il est probable que ce lieu de culte soit antérieur au monastère Saint-Florent. Son nom est attesté en 866 par un abbé du monastère. Elle est située au bord de la Loire à la sortie de Saumur dans l’ancien village de Saint-Florent-le-Vieux.
L'église actuelle n'est pas celle qu'évoquent les textes. Elle résulte d'une construction en pierre réalisée au 11e siècle, plutôt dans la première moitié. Tassée sous son imposant clocher, elle paraît d'esprit roman, même si ne subsistent que peu d'éléments d'origine. Quelques pans de murs et des chapiteaux dans le transept Nord, grossiers et très usés, sont d'origine. Une nouvelle nef et une nouvelle façade ont été ajoutées aux 18e et 19e siècles.
L’église est fermée.

Plus d’informations : Saumur Jadis

Cette église construite en tuffeau (pierre locale) doit son nom aux prairies qui la bordait à l’époque médiévale, quand la Loire coulait plus au nord.
La tour carrée du clocher et la porte latérale le chœur datent du 12e siècle. Le clocher et ses baies géminées sont typiques de l’art roman.
La Chapelle était suffisante pendant plusieurs siècles mais les activités économiques, extraction et taille de la pierre, la navigation sur la Loire, attirèrent une population nouvelle. En 1837, l’église fut agrandie, la porte latérale de l’époque romane a été démontée pour être insérée, pierre par pierre dans la nouvelle maçonnerie.

Au 8e siècle Pépin le Bref, père de Charlemagne, donne le domaine de Clémentiniacus aux moines bénédictins de Saint-Aubin d’Angers qui fondent tout près d’ici sur les hauteurs le prieuré de Saint-Macé. Les moines de Saint-Aubin d’Angers entreprennent la construction de l’église au 12e siècle. Elle sera restaurée au 19e siècle.

La motte féodale et la Tour de Trèves.
Au 11e siècle, le comte d’Anjou Foulques Nerra établit une motte fortifiée sur les hauteurs de Trèves. C’est à partir de cette place forte qu’il attaqua en 1026 le seigneur Gildouin, qui tenait le Saumurois pour le compte d’Eudes II de Blois.
La Tour de Trèves est l’unique vestige de l’ancien château de Robert le Maçon (XVe siècle.). Elle communiquait avec le reste du château grâce à un pont-levis. En 1750, le château de Trèves, réaménagé en demeure de plaisance, est vendu à Jean de Stapleton. Celui-ci le fait abattre, ne laissant subsister que la tour-maîtresse. Les trois niveaux inférieurs sont dévolus à la défense et aux cuisines. Les deux derniers étages sont ceux des appartements seigneuriaux. Un escalier mène à la terrasse entourée d'un chemin de ronde à mâchicoulis.

Plus d’informations : Office de Tourisme de Saumur

Notre-Dame de Cunault est une l’église d’un prieuré située sur l'ancienne commune de Cunault (actuellement Chênehutte-Trèves-Cunault)
Le premier bâtiment fut un monastère fondé par saint Maxenceul, évangélisateur de la région, dès le 4e siècle. Au 9e siècle, les moines sont chassés par l'invasion des Vikings.
Réfugié à Tournus en Bourgogne, le prieuré va devenir une dépendance de l'abbaye de Tournus.
En 1741, après avoir subi les affres des Guerres de religion, le prieuré est supprimé et le chœur démonté.
En 1754, la nef devient la nouvelle église paroissiale de Cunault, en remplacement de l'église paroissiale Saint-Maxenceul, détruite cette année-là par un ouragan. Des vestiges sont visibles près du cimetière.
L'église dévoile un intérieur de grandes dimensions. Elle possède un large déambulatoire lumineux. Les dernières travées de la nef sont construites dans le style gothique angevin.
Sa façade du 13e siècle, d'une architecture austère, est percée d'un tympan.
Notre-Dame de Cunault est célèbre pour ses 223 chapiteaux sculptés ainsi que ses peintures murales qui en font un véritable trésor artistique.
L'église garde en ses lieux la châsse de saint Maxenceul, le fondateur de l'église abbatiale, elle est sculptée dans un seul bloc de noyer.

Plus d’informations : Wikipédia

Plus d’informations : chasse de saint Maxenceul, site Petit Patrimoine

L’église Saint-Vétérin existait déjà au 9e siècle et appartenait au domaine royal. En 845 le roi Charles le Chauve donna l’église à l’abbaye de Saint-Maur. De cette époque il ne subsiste que quelques éléments. L’église fut régulièrement restaurée probablement la conséquence d’un sol en pente et instable.

Plus d’informations : Art roman Modillons Peintures romanes

L’église Saint-Eusèbe est située sur la Via Columbani, elle conserve encore toute sa partie orientale (chœur et transept) d’époque romane. La nef est en partie ruinée mais le mur sud présente un petit appareil remontant probablement à l’époque carolingienne.
La base du clocher est du 13e siècle et la flèche, du 15e siècle, fut détruite en 1940 et de nouveau en 1944. C’est lors de la Seconde Guerre Mondiale qu’un poste d'observation fut installé dans le clocher ce qui vaudra à la flèche d'être détruite par les obus allemands.

LE MÉMORIAL DES CADETS DE SAUMUR
Armés de leur matériel d’instruction, des élèves officiers de l’École de Cavalerie de Saumur se sont opposés, en juin 1940, à l’avancée allemande sur la Loire. Dès la fin du mois de mai, les hommes se déploient de Gennes à Montsoreau, soit un front de 40 km. Alors que le 17 juin 1940 est radiodiffusé le discours de Pétain demandant de cesser le combat et l’intention d’armistice, les élèves vont tenir la position sous le commandement du colonel Michon.
Les 19, 20 et 21 juin 1940, ils luttent avec courage et acharnement dans un combat sacrifice contre les troupes allemandes supérieures en nombre et en armement. C’est le premier acte de résistance armée sur le territoire national. Les sépultures des Cadets tués au combat, initialement regroupées au cimetière de Gennes, sont transférées au pied de l'église Saint-Eusèbe. Le mémorial compte 17 tombes de soldats tués à Gennes et dans le Saumurois.

Plus d’informations : Office de Tourisme de Saumur

L’église Saint-Genulf du Thoureil est édifiée au 11e siècle sur la terrasse alluviale en rive de Loire, hors de portée des crues de la Loire. C’est au 13e siècle que le clocher est construit côté Loire.
L’édification de la Grande Levée d’Anjou à partir du 12e siècle, sur la rive droite du fleuve aura de néfastes répercussions sur le sanctuaire. L’élévation du niveau des crues, l’accélération du courant vont saper et réduire la rive. Au 18e siècle, l’église, envahie par les plus hautes eaux est désaffectée et abandonnée en 1781. En 1807, une nouvelle église est reconstruite et consacrée sous le vocable de Saint-Charles.
Deux très belles chasses provenant de l’abbaye Saint-Maur de Glanfeuil sont exposées de chaque côté du chœur.

Plus d’informations : site de Gennes