Chinon à Fontevraud-l’Abbaye
Le clocher de Notre-Dame de Fontevraud sur la via Columbani
Le clocher de Notre-Dame de Fontevraud sur la via Columbani - Amis saint Colomban
Centre-Val de Loire

11. Chinon à Fontevraud-l’Abbaye

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Vous marchez des rives de la Vienne à la forêt domaniale de Fontevraud pour terminer par la découverte de l’Abbaye de Fontevraud, l’ensemble monastique le plus important qui subsiste dans tout l’occident.

En quittant Chinon vous traversez la Vienne, elle vous accompagne sur 10 kilomètres, le temps d’admirer la forteresse royale sur la rive droite. A La Chaussée, vous montez sur un plateau avec ses cultures de céréales pour pénétrer dans la forêt de Fontevraud. L’Abbaye Royale de Fontevraud est en vue avec son histoire et son ensemble monastique préservé.


Les 8 patrimoines à découvrir

  • Collégiale Saint-Mexme
    Collégiale Saint-Mexme - Amis saint Colomban
    Touristiques

    Collégiale Saint-Mexme à Chinon

    Grégoire de Tours, dans son « De la gloire des confesseurs », raconte l'installation au 5e siècle de Mexme, disciple de saint Martin, dans un ermitage troglodytique à Chinon, à l'est du castrum romain qui deviendra le château actuel. Saint Mexme aurait fondé une première église, qui sert de centre à un petit monastère, transformé en collégiale vers l'an Mil. L'église est alors reconstruite sur un plan basilical, puis agrandie dès 1050 par l'adjonction d'un massif occidental comprenant un narthex encadré de deux tours. Au 12e siècle, la nef est prolongée vers l'ouest, un transept et un chœur à déambulatoire et chapelles rayonnantes achèvent de transformer la collégiale en vaste édifice de pèlerinage.
    Après la Révolution, des travaux sont nécessaires pour rendre l'édifice au culte, mais en 1817, l'effondrement du clocher de la croisée du transept entraîne la ruine des parties orientales. Les parties subsistantes, nef et massif occidental, sont alors transformés en école jusqu'en 1980. Démarre ensuite un vaste chantier de restauration accompagné de fouilles qui permettent de mieux connaître l'histoire de l'édifice. La collégiale est aujourd'hui un centre culturel ouverte pour des expositions temporaires. La Collégiale renferme des peintures murales du 12e au 15e siècles.

    Plus d’informations : Wikipédia

  • L’église Saint-Étienne de Chinon
    L’église Saint-Étienne de Chinon - Amis saint Colomban
    Touristiques

    Église Saint-Étienne de Chinon

    Cette église a été reconstruite entre 1460 et 1490 par l'architecte Pierre Mesnager pour Philippe de Commines. Elle occupe la place d'un édifice roman dont la base du clocher est un vestige (11e siècle). La façade est percée d'une double porte en anse de panier, surmontée de deux accolades à crochets et fleurons, inscrites de part et d'autre d'une niche à dais, dans un tympan circonscrit par une grande accolade retombant sur deux contreforts creusés de niches et agrémentés de pinacles. Dans la nef, des arcades en tiers-point séparent la nef des chapelles. Le chœur se termine par une abside à cinq pans ajourés de fenêtres à réseaux flamboyants. Les vitraux sont de L.-L. Lobin.

    Plus d’informations : Monumentum.fr

  • Musée Le Carroi et la Maison Rouge
    Musée Le Carroi et la Maison Rouge - Amis saint Colomban
    Historiques

    La rue Voltaire à Chinon

    Cette rue médiévale raconte une partie de l’histoire de la ville. L’emplacement de l’ancienne Porte de Verdun des remparts de la ville est devenue célèbre car franchie par Jeanne-d ’Arc lors de sa visite à Charles VII. La Maison rouge avec ses colombages mérite d’être admirée, à côté le musée « Le Carroi » propose des expositions temporaires.
    Un peu plus loin, l’église Saint-Maurice, malheureusement fermée. Unique église paroissiale de la Ville-Fort, l’église Saint-Maurice actuelle a été reconstruite à partir du 12e siècle, puis progressivement agrandie jusqu’au 16e siècle. Le vaisseau central de la nef ainsi que le chœur sont couverts de voûtes d’ogives bombées, de type "angevin", avec de riches décors, tandis que le bas-côté, plus tardif, est couvert de voûtes dont les nervures complexes retombent sur des chapiteaux Renaissance.

    Musée Le Carroi

  • Vue de la Forteresse au-dessus de la ville de Chinon
    Vue de la Forteresse au-dessus de la ville de Chinon - Amis saint Colomban
    Historiques

    La forteresse royale de Chinon

    Depuis la place de la Brèche, en centre-ville, vous accédez à l’entrée de la Forteresse avec un ascenseur.
    Le site de la Forteresse est occupé depuis trois mille ans, comme l’ont révélé les fouilles archéologiques récentes. A l’époque gallo-romaine, Chinon est un petit bourg. Sur la hauteur, des constructions en pierres ou plus modestes, en torchis, se développent. Puis, dans le contexte de la fin de l’Empire romain, le promontoire est fortifié et devient un castrum évoqué par l’historien Grégoire de Tours. Le promontoire fortifié au 5e siècle continue d’être occupé aux époques mérovingienne et carolingienne. De vastes silos enterrés et des bâtiments utilitaires de cette époque ont été retrouvés. Chinon abrite un atelier monétaire royal aux 7e et 8e siècles.
    Au 10e siècle, la Forteresse est tenue par les comtes de Blois, grands vassaux du roi de France.
    Au 11e siècle, les comtes d’Anjou menacent fortement la puissance des comtes de Blois. Ils s’emparent de la Touraine en 1044. La Forteresse de Chinon est au centre des possessions continentales du roi d’Angleterre Henri II Plantagenêt, devenu en 1154 maître d’un empire s’étendant de l’Ecosse aux Pyrénées.
    Jeanne d’Arc est venue rencontrer Charles VII à la Forteresse de Chinon.
    A partir du 16e siècle, la Forteresse de Chinon est dépourvue de rôle stratégique, elle est abandonnée au profit de châteaux plus modernes. En 1824, malgré la dangerosité du site, le parc de la Forteresse est aménagé en promenade publique.

    Plus d’informations : Forteresse de Chinon

  • La Via Columbani en bordure du camp militaire et des cultures avant Fontevraud-L’Abbaye
    La Via Columbani en bordure du camp militaire et des cultures avant Fontevraud-L’Abbaye - Amis saint Colomban
    Panoramiques

    Forêt de Fontevraud, camp militaire accès interdit

    Au cours de cette étape vous longez le camp militaire de Fontevraud. IIl est important de ne pas pénétrer dans le camp d’entrainement du 2e régiment de dragons spécialisé dans le nucléaire, le biologique et le chimique, basé à Fontevraud l’Abbaye.

     

  • Chapelle Notre-Dame au bord de la Via Columbani avant Fontevraud
    Chapelle Notre-Dame au bord de la Via Columbani avant Fontevraud - Amis saint Colomban
    Touristiques

    La Chapelle Notre-Dame de Pitié à Fontevraud-l’Abbaye

    Vous découvrez cette chapelle à votre arrivée à Fontevraud-l’Abbaye.
    Elle fut construite par les officiers de l’Abbesse Éléonore de Bourbon pour remercier la Vierge Marie de leurs avoir épargné la peste en 1579.

  • Le cloître de l’abbaye Notre-Dame de Fontevraud
    Le cloître de l’abbaye Notre-Dame de Fontevraud - Amis saint Colomban
    Historiques

    Abbaye Notre-Dame de Fontevraud

    L’abbaye Notre-Dame de Fontevraud a été fondée par Robert d’Arbrissel, un prédicateur gyrovague venant le Bretagne. En 1099, il s’installe dans la forêt de Bort, une importante communauté va voir le jour avec des moyens financiers et matériels conséquents. L’abbaye se développe et un village s’installe aux portes de la communauté au 12e siècle.
    La transformation de l'abbaye en nécropole dynastique des Plantagenêt participe grandement à son développement. Henri II, comte d’Anjou et du Maine, duc de Normandie et d’Aquitaine, roi d’Angleterre, marié à Aliénor en 1152, y fait sa première visite le 21 mai 1154. Le couple confie à l'abbaye ses deux plus jeunes enfants. En 1189 Henri II décède à Chinon, sa dépouille sera déposée dans l’abbatiale de Fontevraud. Richard Cœur de Lion sera inhumé à côté de son père dans cette même abbatiale royale.
    Au cours des siècles suivant l’abbaye devint prospère et le commerce et l’industrie se développe. Au 17e siècle on compte cinq moulins, les terres fertiles environnantes favorisent la culture des céréales. Une halle est construite pour favoriser le commerce. Au 18e siècle l’abbaye accueille les quatre filles cadettes du roi Louis XV. La Révolution entrainera la fermeture de l’abbaye et la ruine des bâtiments. En 1804 les bâtiments sont aménagés en prison avec plus de 1000 prisonniers. La présence du personnel de la prison favorise une activité économique à la ville de Fontevraud.
    La fermeture, en 1963, de la Maison centrale de Fontevraud fut suivie de la destruction de la plupart des bâtiments élevés pendant les 150 ans d’occupation du site par l’administration pénitentiaire. L’ensemble devint propriété du ministère des Affaires Culturelles. L’objectif était alors de retrouver le profil de l’ancienne Abbaye Royale. Aujourd’hui l’ensemble abbatial est devenu un centre culturel.

    Plus d‘informations : Wikipédia

  • L’église Saint-Michel de Fontevraud
    L’église Saint-Michel de Fontevraud - Amis saint Colomban
    Touristiques

    Église paroissiale Saint-Michel de Fontevraud-l’Abbaye

    Dès sa fondation la communauté religieuse de Fontevraud emploie des ouvriers et des artisans pour la construction de l’abbaye. Ces hommes et ses femmes s’organisent autour d’un village qui prendra le nom de Fontevraud. En 1170, l’abbesse Audeburge, demande au roi Henri II une aide financière pour construire une église paroissiale à proximité de la clôture monastique. Les curés successifs seront nommés par les abbesses. L’église paroissiale sera sous le vocable de Saint-Michel.
    Cette église romane fut remaniée au 15e siècle et un caquetoire fut édifié au 18e siècle pour abriter les pauvres et les indigents.
    Dans le chœur de l’église on peut admirer un autel en bois sculpté recouvert de feuille d’or provenant de l’abbatiale de Notre-Dame. Il fut commandé au 17e siècle par l’abbesse pour l’église abbatiale Notre-Dame. Le devant de l’autel représente la Cène et le tabernacle est surmonté d’un fronton triangulaire où deux anges dévoilent le Christ et les disciples d’Emmaüs.
    Panneau d’informations dans l’église.


Description

Depuis la place Saint-Michel d’Azay-le-Rideau prendre à gauche, rue Philippe de Commines, première rue à droite, rue Rabelais, rue du Commerce au petit parking à gauche, rue R. Carnot, traverser la Vienne, première rue à droite, quai Danton.

  1. Après la piscine à gauche, rue de la Porte du Bourg, premier chemin de terre à droite, à droite à la jonction avec la route de Sauvegrain, à gauche, route de Pontillé, suivre la Vienne
  2. La Chaussée à droite sur D 751, deux fois à gauche pour monter rue du Jard, à droite longer les champs de cultures, rester sur votre gauche, traverser la route goudronnée, Chemin de Fontevrault à la Chaussée
  3. A gauche au carrefour route goudronnée, chemin de Couziers à Saint-Germain, deuxième chemin à droite, chemin de la Taille, suivre à la lisière de la forêt, avec un court passage dans la forêt, traverser les champs
  4. A droite devant la chapelle, rue de l’Hermitage, à droite, rue du Logis Bourbon, vous longer la clôture monastique de l’abbaye et vous arriver sur la place Saint-Michel.
  • Départ : Église Saint-Étienne, Place de l'Église Saint-Étienne, 37500 Chinon
  • Arrivée : Église Saint-Michel, place Saint-Michel, 49590 Fontevraud-l’Abbaye
  • Communes traversées : Centre-Val de Loire et Pays de la Loire

Profil altimétrique


Transport

Agglobus Saumur

Réseau de transport en commun de la Communauté d’agglomération Saumur – Val de Loire


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