5. De Mer à Blois

Dédiée à saint Lubin, évêque de Chartres du 6e siècle, l'église dépend à l'origine de la prévôté de Suèvres. Au 12e siècle, elle entre dans le domaine l'abbaye de Pontlevoy. Au 15e siècle, elle est mentionnée dans le chapitre de Saint-Martin-de-Tours. L'édifice actuel est le fruit de restaurations effectuées au 16e et 19e siècle. Il se compose d'une nef et d'un chœur à deux travées terminées par une abside à trois pans. Deux chapelles latérales, d'époque moderne, flanquent le chœur. Des voûtes d'ogives de la fin du 19e siècle recouvrent l'ensemble de l'édifice. La décoration interne a été entièrement refaite à la même époque. Des contreforts rythment les murs extérieurs. Une flèche charpentée polygonale, au-dessus de l'entrée, surmonte la toiture à deux longs pans.
Plus d’informations : Culture 41

L’origine de la ville est ancienne ; elle tire son nom de l’un des deux ermites Déodat et Beaumaire qui, dès le 5e siècle, s’emploient à christianiser les populations environnantes. À la mort de Déodat, vers 530, ses disciples l’ensevelissent dans une grotte païenne édifiée en crypte sur laquelle fut bâtie une première chapelle. Il y eu ainsi quatre édifices successifs, l’église actuelle datant elle de la Renaissance. Dès lors les pèlerins affluent et le village se développe. A la fin du 15e siècle, à l’occasion d’un pèlerinage à Cléry, le roi Louis XI offre une chasse précieuse destinée à abriter les reliques de Saint Déodat (ou Dyé). Exposée quelques années, cette chasse disparue par la suite, sans doute volée. Le tombeau mérovingien du saint que l’on peut voir dans l’église… est donc bien vide !
Avant de quitter l’église visiter le cachot où fut emprisonner d’Artagnan.
Ville de pèlerinage, ville fortifiée, Saint-Dyé devint un port de commerce fluvial qui prendra de l’importance avec la construction de Chambord, car c’est là que furent déchargés la plus grande part des matériaux nécessaires à la construction du château.
Une promenade en ville est conseillée pour découvrir les maisons anciennes et le musée d’Autrefois.
Si l’église est fermée adressez-vous à la mairie.

Plus d’informations : Office de tourisme de Blois-Chambord

Église du 12e siècle, avec un clocher du 15e siècle autrefois fortifié. Le bas-côté sud a été ajouté au 16e siècle. La nef rectangulaire se termine par un chœur et une abside remaniée en hémicycle. Le clocher est formé d'un massif carré et d'une tourelle polygonale. Chaque côté du deuxième étage est percé de baies géminées en tiers-point. Une chapelle de la Vierge est édifiée en 1655 pour la famille Charron contre le mur nord. Un vaste programme de restauration conduit depuis 2000 a permis de mettre l'accent sur l'intérêt présenté par les charpentes de l'église qui se distinguent par leur type assez peu fréquent. Des traces d'enduits colorés ont été dégagés à la fin 2009 derrière la chaire, au niveau du mur nord. Un panneau complet situé entre deux fenêtres laisse penser qu'il était recouvert de scènes historiées. Il s'agirait d'enduits de la fin du Moyen Age.

Plus d’informations : monumentum.fr

Le terme gabarre, gabare ou gabarros (du grec karabos), désigne en fait plusieurs types de bateaux fluviaux de différents bassins de la façade atlantique (Loire, Sèvre niortaise, Charente, Dordogne, Garonne). Leur seul point commun est celui de tous les bateaux de transport fluviaux : le fond plat appelé « sole » qui lui permet, avec un faible tirant d'eau, de porter un maximum de charge. Assez souvent aussi, ces bateaux peuvent être équipés d’un gréement.

Sur la Loire et la Charente, cette embarcation est construite à « clins », c’est-à-dire que les planches qui constituent la coque sont superposées les unes par rapport aux autres et chevillées par des pièces de bois.

Selon les régions, le fret se composait de minerai et de produits agricoles divers, de vins (fronton, gaillac, cahors, vins de l'Aveyron, du Lot, du Brulhois, vins du haut pays…, de matériaux de construction (pierre d'Apremont sur la Loire par exemple), de produits métallurgiques (ancres et canons du Nivernais par exemple).

Plus d’informations : Wikipédia

En 1581, le roi Henri III ordonne la construction d'une chapelle pour le collège dont il vient de décider la création à Blois. En 1622, les jésuites prennent la direction de l'établissement, à la demande des notables de la ville. C'est donc finalement en 1634 que la construction d'une chapelle débute sur les plans d’Estelle Martellange. Cependant, les travaux s'éternisent et ce n'est qu'en 1655 que la construction extérieure du bâtiment s'achève sous la direction de Charles Turmel. À partir de 1670, la chapelle se transforme en monument à la gloire du prince et de sa famille.
En 1773, les jésuites se font expulser de France et perdent donc la direction du collège royal et de sa chapelle. Durant la Révolution, l'établissement est désaffecté.
Transformée en magasin à fourrage peu après, la chapelle ne redevient un lieu de culte qu'en 1826, date à laquelle elle devient l'église Saint-Vincent-de-Paul, avant d'être renommée église Notre-Dame de L'Immaculée Conception en 1856. Au milieu du 19e siècle, l'architecte Jules de La Morandière entreprend la restauration de l'église. Celle-ci s'achève seulement en 1873.
Selon la tradition chez les Jésuites, cette église est orientée nord-ouest, sud-est.

Plus d’informations : Wikipédia

Durant le règne de Charles le Chauve, en 854, le Blisum castrum (« le château de Blois »), édifié sur les bords de la Loire, est attaqué par les Vikings. La forteresse reconstruite est au cœur de la région dont sont maîtres les comtes de Blois, puissants seigneurs féodaux aux 10e et 11e siècles.
Au 13e siècle, le château est reconstruit par la famille bourguignonne de Châtillon. Le chroniqueur Jean Froissard le décrira comme « beau et grand, fort et plantureux, un des plus beaux du royaume de France ». Le dernier descendant de la famille de Châtillon, Guy II de Blois-Châtillon, vend en 1392 la demeure à Louis d'Orléans, frère de Charles VI.
En 1429, avant son départ pour lever le siège d'Orléans, Jeanne d'Arc est bénie dans la chapelle du château de Blois par Regnault de Chartres, archevêque-duc de Reims.
Le 27 juin 1462, Louis d'Orléans, fils de Charles 1er d'Orléans, naît au château de Blois. Il devient roi de France en 1498 sous le nom de Louis XII ; le château médiéval des comtes de Blois devient résidence royale et Louis en fait sa demeure principale, au détriment du château d'Amboise. Louis XII entreprend, avec Anne de Bretagne (son épouse depuis 1499), une reconstruction du château dans ce qu'on nommera par la suite le style Louis XII en alliant le style gothique flamboyant à des éléments appartenant déjà au style Renaissance. Au cours des siècles suivant les têtes couronnées vont occuper le château et l’embellir.

Plus d‘informations : Wikipédia
Pour visiter le château