7. St-Hilaire-au-Temple à Suippes

Saint-Hilaire au Temple est situé dans une grande plaine fertile que l’homme a cultivé au cours de la haute antiquité et du haut Moyen-Âge mais c’est l’arrivée des Templiers, ordre de chevaliers religieux, et l’installation d’une commanderie, dans la région au 12e siècle, qui sera à l’origine d’une grange de la Commanderie puis d’un village d’où son nom actuel.

Les statues conservées dans l’église dateraient de cette époque.

La ligne a été voulue par les villes de Reims et Metz après la déception du tracé de la ligne de Paris à Strasbourg. Elle est évoquée pour la première fois par le préfet de la Moselle, Albert-Edmond-Pierre-Stanislas Germeau, le 22 décembre 1841.
Après la guerre de 1870, le traité de Francfort, en modifiant la frontière entre l'Allemagne et la France au détriment de celle-ci, nécessite la construction d'une ligne de chemin de fer pour rétablir un lien entre le nord du nouveau département de Meurthe-et-Moselle et la ville de Nancy, son chef-lieu. La desserte de Longwy est également un paramètre important, du fait de l'importance de ses mines de fer et de ses usines sidérurgiques qui se sont retrouvées isolées par cette nouvelle configuration.
La section Saint-Hilaire à Verdun a été mise à double voie le 10 mars 1880. Après la guerre de 1914-1918, la partie restante de la ligne est mise à deux voies.
La ligne est remise à voie unique entre Saint-Hilaire et Conflans - Jarny entre 1972 et 1975 et des gares intermédiaires sont fermées.
Aujourd’hui la ligne est utilisée par les trains des céréaliers et les trains militaires.

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Église construite au 19e siècle.

Création du cimetière en 1915, bataille de Champagne, à proximité d’un hôpital de campagne.
Aménagements de 1916 à 1918, 1929. 1930 : regroupement des corps exhumés de cimetières militaires à l'Est de Reims (Mont-Frenet, Tahure, Souain, Mesnil, Beauséjour, Sainet-marie-à-Py).
8 485 m² - 2 307 corps
14-18 : 2 282 Français - 12 Britanniques - 3 Tchèques - 1 Américain.
Durant la seconde Guerre Mondiale (1940 - 1944), les corps de 9 soldats français sont inhumés.

Suippes a fait partie des différentes lignes de front de la première guerre mondiale reliant le Chemin des dames et Verdun. Le Centre d’interprétation propose une restitution de l’histoire et du déroulement de cette guerre accompagnés d’une importante collection d’archives et de nombreux témoignages.

Plus d‘informations : Marne 14-18 Centre d’Interprétation de Suippes

Les piliers reliant la nef au transept de l’église Saint-Martin datent du 15e siècle mais l’édifice a remplacé une église plus ancienne dont nous ne savons rien.
L'église possède une nef à cinq travées et un clocher surmontant la croisée du transept. Les voûtes de la nef principale ont été reconstruites plusieurs fois notamment après les deux guerres mondiales.
L’orgue de l’église Saint-Martin de Suippes
À lui tout seul, l’orgue mérite d’entrer dans l’église de Suippes. Dès le début du 17e siècle l’église Saint-Martin possédait un orgue à un seul clavier qui sera restauré à la fin du 19e siècle. Endommagé pendant la première guerre mondiale il fut restauré. Au seuil de la seconde guerre mondiale l’orgue fut démonté et laissé à l’abandon dans l’édifice. En 1989 la municipalité décide la construction d'un nouvel orgue de style de l'Allemagne centrale du 18e siècle qui fut l’œuvre de Rémy Malher. Il a été inauguré en 2003.

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