15. Thionville à Schengen

La tour du Beffroi de Thionville est mentionnée dès 1363. Surmontée d’une ou plusieurs cloches, elle était flanquée d’une extension abritant la salle échevinale ainsi que d’un hospice destiné aux déshérités. Édifice assez rare en lorraine, il symbolise les libertés communales des Thionvillois ratifiées par la Charte de Franchise octroyée en 1239 par Henri, comte de Luxembourg. De la construction du 14e siècle, seules subsistent les fenêtres de style gothique et les contreforts visibles de la rue de la Tour, vestiges d’une chapelle dont une partie du voûtement en ogive est encore en place.

L’élévation actuelle date cependant du 16e siècle et les travaux du siècle suivant apporteront sa toiture en ardoise et son bulbe en oignon. Une fontaine publique est installée aux pieds de la tour en 1831.

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Situé dans le centre historique de la ville de Thionville, le Musée de la Tour aux Puces bénéficie d’un cadre architectural exceptionnel, dans l’ancien donjon du château que les comtes de Luxembourg érigèrent vers la fin du 11e siècle. La Tour aux Puces est un édifice original avec ses 14 côtés. La tour tient son nom d’une légende : une princesse y aurait été dévorée par des puces ou bien la tour aurait été la dernière demeure des chiens de l'empereur Charlemagne. Il présente de remarquables collections archéologiques découvertes dans le Pays Thionvillois et les modes de vie des populations locales de la Préhistoires à la Renaissance.
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Le bastion « Luxembourg » ou bastion III a été érigé au 16e siècle, selon le projet de fortification de Thionville dessiné par l’architecte flamand Jacques Van Noyen, « El destino de Thionvilla », datant de 1568. Il s’agissait de construire une enceinte hexagonale protégée aux angles par sept bastions destinés à défendre les angles du corps de la place forte. Rescapé des destructions du début du 20e siècle.
Le siège de Thionville (1558).
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Juste avant le barrage de Koenigsmaker un peu avant  le  lieu-dit la rue du bac on peut voir  2,7 Km la centrale nucléaire de Cattenom.

Produire de l’électricité à partir de petits cours d’eau et d’installations plus simples. Ces centrales dites «au fil de l’eau» (simples prises d’eau sur rivières), de moyenne et faible puissance (en général moins de 1 MW) ne nécessitent que des aménagements simples et beaucoup moins coûteux : petits ouvrages de dérivation, servant à dériver le débit disponible de la rivière vers la centrale, éventuellement un petit réservoir lorsque le débit de la rivière est trop faible afin d’augmenter la production électrique pendant les heures de forte demande.

Le Château de Berg, anciennement appelé « Résidence des abbés d’Echternach », est inscrit sur la liste des monuments historiques depuis 2003. Le village de Berg-sur-Moselle est un joyau remarquable du fait des monuments qui s’y sont accumulés tout au long de son histoire. Il en reste le colombier et la résidence principale. Le château ne se visite pas.

Si l’église Saint-Michel est ouverte admiré son style baroque du 18ème siècle, face au château. A voir aussi un intéressant calvaire à l'arrivée de la Via Colombani avec quatre personnages dont Saint-Jacques de Compostelle.  

Village appartenant pour deux tiers à la Lorraine et un tiers au Luxembourg. Il formait autrefois une seigneurie autonome moyenne et foncière ; la haute justice était demeurée prévôtale.

L’église a été reconstruite en 1734 sur des fondations romaines. La tour clocher (12e siècle) est le seul vestige roman. La rumeur locale signale une crypte sous le chœur.

L’intérieur de l’église a été rénové en 2012.

Après 1801, Schengen s’affranchit de la paroisse mère de Perl et devient une paroisse autonome.   L’ancienne église paroissiale a été victime d’un incendie le 29 janvier 1947. Néanmoins, la tour de l’église, comme les cloches, n’ont pas été détruites dans l’incendie et sont préservées.  La première pierre de l’église a été posée le 8 mai 1949, du dimanche de Kermesse.

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