14. Bonny-sur-Loire à Gien

Accessible depuis la Via Columbani.
Les îles de Bonny, entre Loire et Cheuille, dans le lit majeur de la Loire, leur surface à fortement augmenté depuis le début du 20e siècle, comme en témoigne, 500 mètres en aval, de la zone de confluence avec la Cheuille. Les parties les plus anciennes abritent de vastes prairies naturelles tandis que les plus récentes sont composées de grèves sableuses. Un milieu naturel qui évolue rapidement selon un processus typique au lit de la Loire.
C’est un site Natura 2000, 29 espèces d’oiseaux dont le Milan noir, 6 espèces de mammifères dont le castor d’Europe, 270 espèces de plantes…Des panneaux d’informations vous renseignent sur la faune et la flore de ce site protégé.
Un sentier découverte de 5 km vous propose de faire le tour des îles de Bonny pour arriver à votre point de départ en empruntant une passerelle sur la Cheuille.

Le canal de Briare est le plus ancien canal à bief de partage en France. Il relie la vallée de la Loire à la vallée du Loing puis la vallée de la Seine entre plusieurs montagnes. Commencé en 1605 à l’initiative de Sully sa mise en eau s’effectua à l’époque de Louis XIII soit 40 années pour parcourir 54 km avec 38 écluses.
Le pont Canal de Briard date de la fin du 19e siècle. Auparavant les bateaux traversaient la Loire par un chenal endigué à la hauteur du pont de Châtillon-sur-Loire, il est encore visible depuis le pont de Châtillon. L’écluse des Combles, sur la rive droite, et l’écluse des Mantelots, sur la rive gauche permettait la mise à niveau des bateaux entre le fleuve et le canal. Le canal latéral de la Loire fut construit au cours du premier quart du 19e siècle à cette époque la construction du pont canal en pierre faisait barrage aux crues de la Loire et n’était pas envisageable, il faudra attendre la fin du 19e siècle et la maitrise des structures métalliques pour réaliser un pont canal entièrement métallique. Avec ses 662 mètres de longueur il sera le canal métallique le plus long jusqu’au début du 21e siècle. La maçonnerie fut confiée à Gustave Eiffel et la cuve métallique à une entreprise de Creil. La largeur du canal est de 6 mètres avec un mouillage de 2,2 mètres pour un tirant d'eau de 1,80 mètre. Sa cuvette est en acier doux. Le pont repose sur quatorze piliers en pierre. Entièrement métallique, la voie d'eau est bordée de deux trottoirs et d'une rangée de lampadaires. Son abord est marqué de chaque côté de deux colonnes rostrales ornementées, l'ensemble évoquant le pont Alexandre-III à Paris.

Plus d’informations : Wikipédia

Son origine remonte au 6e siècle quand une chapelle déjà ornée de mosaïques et dédiée à Saint Étienne vient remplacer le temple auparavant consacré au dieu romain Bacchus. Les statuts d'Aunaire d'Auxerre consacré évêque d'Auxerre en 570, plus tard Saint Aunaire, la mentionne en 596.
Elle est elle-même remplacée par une église remontant au 13e siècle et pouvant contenir mille personnes. Cette dernière, sérieusement endommagée par la crue de la Loire de 1856 et devenue trop petite compte tenu de l'essor que connaissait la ville à ce moment du fait de l'importance prise par la manufacture des émaux de Briare, est vouée à la démolition.
Le style néo-byzantin général combiné avec un clocher néo-gothique, culminant à 56 mètres, est assez rare. Le plan se base sur une croix latine à deux croisillons et, conformément à la tradition romane, avec une large nef de 50 mètres de long et de 12 mètres de haut qui est soutenue par des colonnes sculptées de motifs profanes.
Le maître autel fait honneur aux émaux Briare.
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Sur le lieu de production des fameux émaux qui ont fait la renommée du patrimoine français au siècle dernier, le Musée des Émaux et de la Mosaïque présente une surprenante collection de boutons et de perles, mais aussi de petits objets en émail, fabriqués dans la manufacture de Jean-Félix Bapterosses à Briare-le-Canal. On y retrouve les œuvres de mosaïque du peintre Eugène Grasset, rutilantes de couleurs et d’or, célébrant la mosaïque à la période Art nouveau, mais aussi les illusions d’optique grandeur nature de Victor Vasarely, produites par l’usine dans les années 1970.
Depuis 1994, l’association montre dans ce musée une étonnante collection d’œuvres et d’objets, témoins du riche patrimoine industriel et social du bassin de la Loire. Retraçant l’histoire de la manufacture de 1837 à nos jours, le Musée s’érige en lieu de mémoire et de transmission de l’histoire de la ville de Briare-le-Canal : près de 1500 ouvriers y ont entretenu les fours, les machines à vapeur, ont assemblé les boutons aux nuanciers, les perles en chapelets et les tesselles de mosaïque en d’impressionnantes fresques à la régularité parfaite !

Plus d’informations : Musée des Émaux et de Mosaïque de Briare

Le château du Verdier, dont les hautes fenêtres ouvrent sur un bel étang, au milieu des arbres du bois de la Noue, a été construit par Maxime du Verdier de la Sorinière. Appartenant à une noble famille angevine qui avait payé un lourd tribut aux guerres vendéennes, né en 1813 à Chemillé dans le Maine et Loire, il est devenu Dampierrois par son mariage en 1842 avec Adélaïde de Rancourt, héritière d'une partie du domaine du Marchais Creux. C'est sur les terres de son épouse qu'il fait élever le château, après leur mariage. Il a été maire de Dampierre de 1846 à 1876.

Le domaine est privé et ne se visite pas.

Plus d’informations : Extrait de Châteaux, Manoirs et Logis, Le Loiret,

A l’époque de Charlemagne une forteresse dominait la colline, l’édifice fut détruit au 12e siècle. Il faudra attendre le 15e iècle pour voir la construction d’un nouveau château à la demande d’Anne de Beaujeu, fille de Louis XI. En lieu et place de la forteresse un palais gothique est construit en briques polychromes. Cette nouvelle architecture sera appréciée des cours royales et inspirera les futurs châteaux de la Renaissance. Acheté en 1823 par le Département du Loiret, le château sert d’écrin, depuis 1952, au Musée de la chasse.
Depuis avril 2017, c’est dans un musée entièrement repensé avec une muséographie moderne que les collections remarquables sur les techniques de chasses au vol, à courre et à tir sont désormais présentées, pour les rendre accessibles à tous et replacer l’histoire de la chasse au cœur du Val de Loire.

Plus d’informations : Wikipédia

Plus d’informations : Château-Musée de Gien

La collégiale royale Saint-Étienne a été construite par Anne de Beaujeu, fille de Louis XI.
De style gothique elle fut inaugurée en 1514. L'église fut abandonnée à la Révolution. En 1832, une nouvelle église Saint-Pierre fut sacralisée. Elle a été bombardée en 1940, suite à un incendie, la nef sera détruite. La nouvelle église à parements de brique sera consacrée à Sainte-Jeanne d'Arc, a été inaugurée le 28 mars 1954.
Le clocher en pierre date de l’église Saint-Pierre du 19e siècle.

Le Château de Saint Brisson-sur-Loire est la forteresse la plus en amont du val de Loire.
Déjà présent au 12e siècle, le Château de Saint Brisson-sur-Loire est alors composé d'une tour maîtresse romane et de palissades. Mais en 1135, le Roi Louis VI Le Gros assiège et ruine l'édifice. C'est en 1210 que commence la construction d'une partie du bâtiment actuel par le Comte Etienne II de Sancerre, vice- chambellan royal. Au 16e siècle, le Château de Saint-
Brisson devient la propriété de la Famille Séguier qui abandonne le côté défensif pour le transformer en demeure d'habitation. Le Château de Saint-Brisson est légué à la commune de Saint Brisson en 1987 par Anne de Ranst de Berchem.

Plus d’informations : Château de Saint-Brisson