Saulieu à Saint-Léger-Vauban
>>
Accueil
>
Pédestre
>
08. 610 France (2/8)
>
Saulieu à Saint-Léger-Vauban
Bourgogne-Franche-Comté

1. Saulieu à Saint-Léger-Vauban

Embarquer cet élément afin d'y avoir accès hors connexion

Au cours de cette étape vous avez rendez-vous avec une halte spirituelle à l’abbaye Sainte-Marie de la Pierre-Qui-Vire et une rencontre avec la ville natale du célèbre architecte Sébastien Le Prestre de Vauban.

Vous commencez votre marche à travers la forêt qui alterne avec les pépinières de sapins de Noël. L’étang de Saint-Agnan vous accompagne pendant quelques kilomètres puis c’est la proximité du Trinquelin, déversoir de l’étang, qui rafraichit votre marche dans la forêt, avant votre halte à l’abbaye Sainte-Marie de la Pierre-Qui-Vire. Vous terminerez cette étape en découvrant l’église de Saint-Léger-Vauban où le célèbre architecte militaire a été baptisé.


Les 7 patrimoines à découvrir

  • Touristiques

    Église Saint-Andoche à Saulieu

    La basilique actuelle a été construite sur les ruines d'autres édifices religieux antérieurs situés sur le lieu probable de conservation des reliques de trois martyrs chrétiens du 2e siècle, Andoche, Thyrse et Félix. La première basilique est un lieu de pèlerinage fréquenté. En 447, l'évêque d'Auxerre, saint Germain, vint vénérer les reliques de la basilique alors qu'il se rendait à Ravenne.
    Après les pillages et les destructions des 9e et 10e siècles, la basilique est reconstruite à l’époque romane puis détruite lors de la Guerre de Cent Ans. Elle est reconstruite partiellement entre le 15e et 18e siècle et les chapiteaux romans sont conservés. Au 19e siècle des travaux d’embellissement permettent d’admirer d’édifice actuel.
    La visite de l’intérieur de la Basilique s’impose pour découvrir de très beaux chapiteaux romans, un prélude à votre prochaine visite de la basilique de Vézelay.

    Plus d’informations : Wikipédia

  • Historiques

    Saint Andoche de Saulieu

    Andoche, est un prêtre, disciple de Polycarpe de Smyrne, venu évangéliser la Gaule avec le diacre Thyrse, saint Bénigne, et saint Andéol. Andoche, emprisonné à Saulieu, va subir le martyre en raison de sa foi, en 177 ou 178.

     

  • Panoramiques

    Lac de Saint-Agnan

    Le lac de St-Agnan est situé à la frontière entre l'Yonne, la Côte d'or et la Nièvre. C’est un endroit calme où l’on pratique la pêche du sandre. Il s'étend sur 150 ha dans un cadre paysager hors du commun mêlant forêts et grandes prairies. Vous êtes au cœur du Parc Naturel Régional du Morvan.
    Au 12e siècle, ce coin du Morvan n'était que bois et forêts profondes. Il n'y avait qu'une ferme, La Grange de Saint-Agnan (Sancti Aniani Grangia), que l'évêque d'Autun, Étienne Ier de Baugé, donna en 1136 à Guillaume, deuxième abbé de Fontenay. Les moines n'en retirèrent pendant bien longtemps que du beurre, des veaux, des porcs qu'ils y élevaient et dont le lieu-dit la Porcherie, conserve le souvenir.
    Le barrage de Saint-Agnan a été inauguré en 1969, il a été construit à la manière des anciennes levées d'étangs, une digue de terre garnie de pierres du côté du lac. La profondeur maximum est de 20 mètres.

    Plus d’informations : Wikipédia

  • Touristiques

    L’église Saint-Aignan

    A proximité du lac de Saint-Agnan traversé par Le Cousin, s'élève cette église qui valut à la commune l'autre nom de Saint-Agnan-la-chapelle.
    Au 12e siècle, l'évêque d'Autun fit don d'une ferme à Guillaume, abbé de Fontenay, qui recrute des paysans afin de fertiliser ses terres.
    Peu à peu, ceux-ci s'établirent et beaucoup de hameaux portent encore leur nom.
    Jusqu'à la fin du 18e siècle, Saint-Agnan fut lieu de pèlerinage, le mardi de Pâques.
    Récemment restaurée, l'église est entièrement couverte en ardoises. Seule, la sacristie à gauche de la porte d'entrée, supporte des petites tuiles.
    Quatre étroits contreforts étayent le bâtiment.

    Plus d’informations : petit patrimoine.com

  • Culturels

    Abbaye Sainte-Marie de la Pierre Qui Vire

    Le nom du lieu-dit, « la Pierre-qui-Vire », provient d'une caractéristique naturelle, à savoir une roche qui, posée sur une autre, pouvait être mise en mouvement par une simple pression humaine. Aujourd'hui scellée la roche est surmontée d'une statue de la Vierge Marie.
    L'abbaye Sainte-Marie-de-la-Pierre-qui-Vire est une abbaye bénédictine fondée en 1850 par le révérend père Jean-Baptiste Muard. En 1859 elle entre dans l’ordre bénédictin.
    La politique de suppression des congrégations menée par la IIIe République contraint la communauté à l'exil en 1880, puis en 1904. Elle ne retrouve son monastère qu'après la Première Guerre mondiale, en 1921, et ne l'a plus quitté depuis.
    La renommée de l'abbaye est due en partie à la qualité des éditions Zodiaque, fondées en 1951 et spécialisées dans l'art roman, dont les volumes ont été fabriqués à l'imprimerie intégrée à l'abbaye jusqu'au début des années 2000.
    Plus d’informations : site de la communauté de Pierre-qui-Vire

    La communauté colombanienne doit beaucoup au travail du frère Adalbert de Vogüé de l’abbaye Sainte-Marie. À la fin du 20e siècle, frère Adalbert a traduit la Vita Columbani en français avec des annotations très utiles à sa compréhension. Il a traduit la règle et pénitentiel écrit par saint Colomban. Cet érudit bénédictin est dans la tradition des moines des Congrégations de Saint-Vanne - Saint-Hydulphe et de Saint-Maur qui ont fait un travail important de recherche sur les mouvements monastiques depuis leur origine.
    La Via Columbani lui doit beaucoup car il a vulgarisé la vie de saint Colomban et de ses successeurs.

    Plus d'informations : Wikipédia

  • Historiques

    Sébastien le Prestre de Vauban

    En 1003 'Sanctus Loegarius de Morvenno' se transforme en Saint-Léger-de-Foucheret jusqu'en 1867. La commune doit son nom actuel au maréchal de Vauban qui y naquit en 1633.

     Elle relevait au 10e siècle de l'abbaye de Vézelay, puis de celle de Reigny au 12e siècle. Un prêche protestant fut établi dans la chapelle du château qui passa à cette époque à Tauvenay de Briquemaut, l'un des principaux lieutenants de Coligny.

     Vauban : sa statue en bronze, sur la place, ainsi que la plaque signalant l'emplacement de sa maison natale attestent de l'impact qu'il a eu sur la commune. Le musée sur les réalisations de Vauban, créé en 1980, et devenu Maison à thème de l'écomusée du Morvan en 1996, vient couronner l'hommage fait à ce grand homme.

    En savoir plus : Patrimoine du Morvan

    Sébastien Le Prestre de Vauban : site Wikipédia

    Musée Vauban à Saint-Léger-Vauban

  • Touristiques

    Église de Saint-Léger-Vauban

    L'église Saint-Léger a été construite au 15e siècle, après la guerre de Cent Ans, sur l'emplacement d'une ancienne église du 10e siècle. Elle a débuté par des piliers carrés qui portent solidement le clocher, poursuivie par la nef et le transept. Le début de la Renaissance se lit dans les voûtes gothiques du chœur. Les bancs d'œuvre du 17e siècle proviennent de la basilique de Vézelay et ornent le fond de cette église. Ils étaient destinés à asseoir les dignitaires face à la chaire pendant l'homélie. Vauban a reçu le baptême dans cette église le 15 mai 1633. Œuvres récentes : une peinture murale de Jean Bouchery (1958), et sculptures et mosaïque de Marc Hénard (1969-1979).

    Plus d’informations : Patrimoine du Morvan


Description

Quitter l’église en contournant le musée, rue Sallier, à gauche, rue Monge, à gauche, rue des Écoles, traverser la rue de la Halle au Blé, à gauche, rue du Collège, à droite rue Vauban, à gauche contourner la place Charles-de-Gaulle, deuxième rue à gauche, rue de l’étang, après caserne des pompiers, à droite, à gauche rue courteépée, route de Paris,

  1. Deuxième rue à gauche, chemin d’Hébert Mourot, à droite direction de l’étang, premier chemin à gauche, à droite sur chemin forestier puis à gauche chemin dans la forêt
  2. A droite chemin forestier, troisième carrefour à gauche, traverser la D 15b, continuer dans la forêt
  3. Après 3 500 mètres dans la forêt traverser le chemin forestier pour continuer sur le chemin de champ, chemin goudronné à droite puis à gauche longer l’étang,
  4. Les Augers, deux fois à gauche sur la route goudronnée, D 225 à droite traverser l’étang St-Agnan
  5. Contourner l’église de Saint-Agnan pour longer l’étang, rester sur votre droite pour pas quitter la rive de l’étang, prendre la chaussée sur le barrage, à la fin du barrage, premier chemin à gauche, suivre la rivière le Triquelin
  6. Deux fois à gauche pour traverser la rivière suivre la rive gauche de la rivière jusqu’au prochain pont pour traverser la rivière en direction de l’abbaye Sainte-Marie de la Pierre Qui Vire 
  7. Contourner l’abbaye traverser le parking en direction du cimetière de l’abbaye, premier chemin à droite et encore à droite, marcher sur le chemin forestier
  8. Le Bouchot, au carrefour à droite, rue de Trinquelin, chemin des Teurais, tout droit, La Chaume
  9. À gauche rue Marc Henard, première rue à droite vous arrivez devant l’église de Saint-Léger-Vauban.
  • Départ : Basilique Saint-Andoche, 4 Place Dr Roclore, 21 210 Saulieu
  • Arrivée : Église Saint-Léger, 16 rue de l’Église, 89 630 Saint-Léger-Vauban
  • Communes traversées : Bourgogne-Franche-Comté

Profil altimétrique


Recommandations

Pas de connexion GSM dans la vallée de l’abbaye de la Pierre Qui Vire

 


Signaler un problème ou une erreur

Vous avez repéré une erreur sur cette page ou constaté un problème lors de votre randonnée, signalez-les nous ici :