2. Saint-Léger-Vauban à Avallon

Le nom de Saint-Brancher, Branché, ou Branchey, provient de saint Pancrace, gardien des bergers et des troupeaux et patron de l’église du village. Les registres de catholicité du 17e siècle, portent : baptisé ou inhumé dans l’église de Saint-Pancrace, vulgairement Saint-Brancher. Saint Bonnet de Joux en Charolais, possède un hameau de ce nom. On voyait, dans la même contrée, en 1368, ; le village de la Motte-de-saint-Pancrace, dont le patron était saint Brancher. Aux environs du Mont Saint Bernard se trouvait une paroisse de même nom. Autun, avant 1789, possédait une église de Saint-Brancher. C’est à cause de ces homonymes qu’on disait autrefois Saint-Brancher-lès-Avallon, ou en Morvan.

L’église date de 1844, une chapelle de la Vierge et une autre de sainte Anne forment le transept : la première est due aux seigneurs de Sully, dont plusieurs reposent dans le chœur de l’église ; la seconde, plus moderne et mieux bâtie, date de 1512. Son fondateur, Jean Arhin, est inhumé devant l’autel, sous une tombe entourée d’une inscription. On voyait aussi son nom et la date de l’édifice sur la bordure coloriée du vitrail. Le curé Charles Mathieu a reconstruit la sacristie en 1862.

A noter, qu’au haut Moyen-Âge, les moines insulaires avaient un culte à saint Pancrace, adolescent il est gardien de troupeau à Rome et ne voulant pas renier sa foi chrétienne mourut en martyr. Au début du 7e siècle saint Colomban consacra sa troisième fondation monastique de Fontaine (aujourd’hui Fontaine-lès-Luxeuil) sous le vocable de Saint-Pancrace.
Plus d’informations : Mémoires vivantes de Quarré-les-Tombes

Située sur la Via Columbani, elle vous invite à connaître son histoire.
La chapelle de Marrault est un édifice moderne de style roman catalan.
C’est à Marie-Louise Pasteur, fille du grand savant, qu’est due la construction de la chapelle en 1921. L’architecte parisien Emile Bois est chargé de la conception de l’ensemble. D’une grande simplicité, elle s’inspire des constructions locales en granit. Les baies en plein cintre du clocher-porche ouvrent sur le paysage, l’étang du moulin en contrebas et le Morvan. Le savant, Louis Pasteur, fit plusieurs séjours à Marrault. En 1964, elle a été donnée à l'archevêché de Sens par le Professeur Louis Pasteur-Vallery-Radot.
Sur la colline dans le bois à votre droite un très beau château, propriété privée qui n’est pas visible depuis la via Columbani.

Source : Petit Patrimoine.com

Les remparts d’Avallon étaient défendus par une vingtaine de tours. Cinq d’entre-elles ont été conservées : la tour Beurdelaine, la tour des Vaudois, la tour du Chapitre, la tour de l’Escharguet et la tour Gaujard. La tour de l'Escharguet à deux étages demi-ronde, construite avant le 15e siècle, était dotée d’une échauguette qui n’existe plus aujourd’hui. Au Moyen-Âge, on pratiquait le guet, surveillance ordinaire, et une surveillance renforcée, l’Escarguet. Ce terme indique bien qu’il s’agissait donc d’une tour de surveillance.
La tour de l’Escharguet fut très vite transformée en habitation. Déjà en 1522, elle est cédée pour cent sous par mois au chirurgien appelé par la ville pour soigner les pestiférés."
En 1735 ou 1755, le vacher de la ville y demeure, "d’où le nom de tour de la Vachère qui la désigne parfois."
En 1572, elle abrite le magasin d’artillerie. En 1592, le premier étage est rempli de terre et de fagots afin d’empêcher d’éventuelles explosions.
Cette propriété privée, située à l’intersection de la rue de la Vachère et de la rue Basse du Rempart ne se visite pas.
Renseignements provenant du panneau d’information placé sur la tour et de la brochure de l’Association des Amis du Vieil Avallon : "Les Fortifications d’Avallon".

En savoir plus : petit-patrimoine.com

D'origine ancienne, la collégiale était le chef-lieu d'une subdivision de l'évêché d'Autun. Le comte Gérard ou Girard aurait voulu sa création. Comme il était d'usage, l'église se trouvait dans l'enceinte du château pour prévenir tout coup de force. De cette église primitive du 5e siècle, placée sous le vocable de Notre-Dame, il ne reste qu'une petite crypte retrouvée en 1861 sous le chœur.
Peu après l'an 1000, elle reçoit d'Henri le Grand, duc de Bourgogne, une relique de Saint Lazare. Elle conserve le nom de « Notre-Dame » jusqu'en 1146, avant de prendre celui de « Saint-Lazare » (on parlait de Saint-Ladre au 16e siècle). La collégiale vit alors affluer les pèlerins en route vers Saint-Jacques de Compostelle, attirés par la relique de Saint Lazare.
En 1080, l'édifice est reconstruit et son plan rappelle celui des anciennes basiliques. « De cette époque date le chœur voûté en quart de sphère… des arcades en plein cintre, les deux chapelles, en demi-cercle, et une partie des bas-côtés ». C'est le pape Pascal II qui vient en personne consacrer la nouvelle église en 1106.
Au 12e siècle, l'abbaye de Cluny, dont dépendait l'église d'Avallon, fit construire une très belle façade dont ne restent que deux portails.

Plus d’informations : Wikipédia