3. Avallon à Vézelay

D'origine ancienne, la collégiale était le chef-lieu d'une subdivision de l'évêché d'Autun. Le comte Gérard ou Girard aurait voulu sa création. Comme il était d'usage, l'église se trouvait dans l'enceinte du château pour prévenir tout coup de force. De cette église primitive du 5e siècle, placée sous le vocable de Notre-Dame, il ne reste qu'une petite crypte retrouvée en 1861 sous le chœur.
Peu après l'an 1000, elle reçoit d'Henri le Grand, duc de Bourgogne, une relique de Saint Lazare. Elle conserve le nom de « Notre-Dame » jusqu'en 1146, avant de prendre celui de « Saint-Lazare » (on parlait de Saint-Ladre au 16e siècle). La collégiale vit alors affluer les pèlerins en route vers Saint-Jacques de Compostelle, attirés par la relique de Saint Lazare.
En 1080, l'édifice est reconstruit et son plan rappelle celui des anciennes basiliques. « De cette époque date le chœur voûté en quart de sphère… des arcades en plein cintre, les deux chapelles, en demi-cercle, et une partie des bas-côtés ». C'est le pape Pascal II qui vient en personne consacrer la nouvelle église en 1106.
Au 12e siècle, l'abbaye de Cluny, dont dépendait l'église d'Avallon, fit construire une très belle façade dont ne restent que deux portails.

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Les remparts d’Avallon étaient défendus par une vingtaine de tours. Cinq d’entre-elles ont été conservées : la tour Beurdelaine, la tour des Vaudois, la tour du Chapitre, la tour de l’Escharguet et la tour Gaujard. La tour de l'Escharguet à deux étages demi-ronde, construite avant le 15e siècle, était dotée d’une échauguette qui n’existe plus aujourd’hui. Au Moyen-Âge, on pratiquait le guet, surveillance ordinaire, et une surveillance renforcée, l’Escarguet. Ce terme indique bien qu’il s’agissait donc d’une tour de surveillance.
La tour de l’Escharguet fut très vite transformée en habitation. Déjà en 1522, elle est cédée pour cent sous par mois au chirurgien appelé par la ville pour soigner les pestiférés."
En 1735 ou 1755, le vacher de la ville y demeure, "d’où le nom de tour de la Vachère qui la désigne parfois."
En 1572, elle abrite le magasin d’artillerie. En 1592, le premier étage est rempli de terre et de fagots afin d’empêcher d’éventuelles explosions.
Cette propriété privée, située à l’intersection de la rue de la Vachère et de la rue Basse du Rempart ne se visite pas.
Renseignements provenant du panneau d’information placé sur la tour et de la brochure de l’Association des Amis du Vieil Avallon : "Les Fortifications d’Avallon".

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Dès le 9e siècle la ville de Tharoiseau est citée sur des documents. Pour se protéger des invasions des murailles furent érigées au 16e siècle dont quelques vestiges sont encore visibles. Le château, reconstruit au 19e siècle, occupe le centre du village entouré de hautes murailles, il ne se visite pas.
L’église Notre-Dame de la Conception à été construite au 19e siècle en remplacement d’une chapelle. La paroisse a été fondée au 17e siècle, avant le village était rattaché à la paroisse de Saint-Père.

Des traces d’occupation humaine existent depuis plusieurs milliers d’années avant l’ère chrétienne. La présence de sources salées peut expliquer cette occupation remontant au mésolithique. Les vestiges de l’époque gallo-romaine peuvent être visiter actuellement à la sortie de la ville (deux kilomètres depuis l’église par la D 958).
La première église Saint-Pierre, qui donna le nom à la ville, date de la fondation de l’abbaye de Vézelay (vers 860). Une chapelle du 15e siècle occupe l’emplacement de cette première église.
L'église actuelle est commencée, d'après Viollet-le-Duc, en 1240, probablement par l'abbaye de Vézelay. Des parties de l'église datent du 13e siècle, d'autres du 14e ou 15e siècles.

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Haut lieu de la chrétienté au Moyen-Âge, Vézelay est un lieu de pèlerinage important sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Construite entre 1120 et 1150, la basilique de Vézelay constitue un édifice majeur de l'art roman. Le tympan intérieur du narthex, présentant un Christ en gloire, est un des chefs-d'œuvre de la sculpture romane.
Reconstruit à la fin du 12e siècle, le chœur présente un style gothique qui accroît la luminosité de la basilique et contribue à renforcer sa symbolique autour du thème de la lumière divine ; en passant du narthex à la nef puis au chœur, le visiteur progresse d'un espace obscur à un espace de plus en plus lumineux, illustrant la transformation intérieure du fidèle. Par ailleurs, chaque année au solstice d'été, quand le soleil est en culmination par rapport à la terre, la lumière provenant des fenêtres sud projette une ligne de points lumineux au milieu de la nef avec une rigoureuse précision.
La basilique fait l’objet d’un classement au titre des Monuments Historiques par la liste de 1840. En 1979, elle est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Depuis 1993, le service liturgique est assuré par les Fraternités monastiques de Jérusalem. Des offices ont lieu plusieurs fois par jour.

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