4. Baume-les-Dames à Vaire-le-Grand

Les origines de l’abbaye de Baume-les-Dames sont inconnues et alimentées par des légendes. Elle est nommée dans la vie de saint Ermenfroy rédigée vers 720 ou 730, moine de l’abbaye de Luxeuil qui fonde un monastère dans le Val de Cusance avant 630 (situé à quelques kilomètres de Baume-les-Dames) et dans le testament d'Anségise, abbé de Luxeuil puis de Fontenelle (Abbaye St-Wandrille) daté de 831.
Au 7e siècle, un miracle contribua à la renommée de l'abbaye. La fille du duc d'Alsace Odile de Hohenbourg était aveugle de naissance, et comme son père voulait la tuer, la jugeant indigne de la vie pour ce motif, sa mère réussit à la cacher dans cette abbaye. Les abbesses se sont occupées d'elle. À l'âge de 13 ans, elle se fait baptiser et au moment de l'application de l'huile sainte elle retrouve la vue. L'évêque l'avait appelée Odile signifiant « fille de lumière ».
L'église abbatiale actuelle a été construite entre 1738 et 1760 dans le style néo-roman par un architecte bisontin Nicolas Nicole, grâce à Madame d'Amas, abbesse de Baume-les-Dames. Les travaux ont été arrêtés en 1760 car madame d'Amas avait dépensé son argent avec beaucoup d'imprévoyances et les travaux furent arrêtés. Ce qui explique que Nicolas Nicole a dû fermer par un mur l’église inachevée pour finaliser les travaux. Au départ, Nicole avait prévu une église de 44 m de long avec un clocher porche. Seul le chœur est terminé et culmine à 24 m.
Aujourd'hui, il ne reste plus que l'église abbatiale, alors qu'à l'origine l'abbaye était composée de cette église, de la cour et des bâtiments abbatiaux.
L'intérieur était décoré avec des colonnes en marbre blanc et en marbre rose de Sampans (Jura).
Aujourd’hui l’église est désacralisée, elle accueille des expositions.
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L'idée de relier le bassin du Rhône à celui du Rhin par des voies navigables est ancienne puisque Colbert et Vauban l'avaient évoqué sous Louis XIV après l'annexion de la Franche-Comté et de l'Alsace, mais c'est au 18e siècle que le projet prend forme.Le canal du Rhône au Rhin est un canal français qui relie la Saône, affluent navigable du Rhône, au Rhin, par la vallée du Doubs et son prolongement en Haute Alsace jusqu'à Niffer sur le Rhin.
Dans la vallée du Doubs la rivière est partiellement canalisée pour éviter les barrages des usines et des moulins utilisant la force motrice de l’important débit du Doubs.
Aujourd’hui le tourisme fluviale à pris le relais des péniches.

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Propriété privée le château ne se visite pas.
Roulans, outre le village principal, possède trois hameaux dont celui du Petit Roulans où fut construit un deuxième château dit “de Roulans“. Au 14e siècle Roulans passa dans la famille des “de Vienne“. Le Château est attesté au 12e siècle. C'est un site d'éperon barré dominant la plaine. Presque totalement démoli pendant la Révolution, le château fut ensuite restauré dans un esprit médiéval. A la fin du 19e siècle, un jardin fut aménagé et on a découvert des carreaux décorés du 14e siècle.
L’histoire du site est lié à Jean de Vienne, Sire de Roulans, né en 1341 à Dole. Il présente une destinée hors du commun. Issu d’une famille illustre, parenté des comtes de Bourgogne (Comté de Bourgogne ou Franche-Comté), il passe son enfance au château de Roulans où il devient Seigneur à la mort de son père.
En 1364, il est mandé auprès du roi de France, il sera nommé connétable et maréchal. Il participe à trois croisades au cours desquelles il fait l’apprentissage de la navigation et étudie les notions qui feront de lui un grand marin.
En 1373, à 32 ans, il est investi de la charge d’Amiral de France, charge qui fait de lui un des personnages les plus importants du royaume. Il porte la guerre sur le sol anglais en débarquant avec sa flotte (bataille de Rye près de Douvres) et met le littoral à feu et à sang, passant les soldats anglais au fil de l’épée, vengeant ainsi les massacres perpétrés par les anglais à Calais.
En savoir plus sur le site de Roulans

Au détour d’une prairie vous allez découvrir le robuste cheval comtois.
Le Comtois est une race de chevaux de trait de taille moyenne, propre à la Franche-Comté. D'origine germanique et peut-être bourguignonne, elle est surtout présente en France et en Suisse. Monture de bataille réputée sous l'Ancien Régime, le Comtois est le premier exemple d'élevage florissant d'un cheval de traction lourde en France. Il est décimé durant les guerres napoléoniennes et connaît une période de recul au 19e siècle, où il se confond, sous le nom de cheval du Jura, avec le futur cheval des Franches-Montagnes suisse. Son élevage est relancé au début du 20e siècle côté français, il est connu sous le nom de cheval « Maîchard » des plateaux du Haut-Doubs.

Plus d‘informations sur le site du cheval comtois

L'église a été construite au 18e siècle. Elle est reconstruite en 1846 avec un très beau clocher comtois.

Située sur la Via Columbani elle mérite une pause pour admirer la vallée du Doubs.
Lors de la guerre de 1870, le curé de Deluz avait fait le vœu que si tous les combattants de Deluz en revenaient, il ferait construire une chapelle. La chapelle a donc été érigée par les habitants en 1873-74 sur la colline dominant le village. La Chapelle Notre-Dame de Montoille a été restaurée en 1970. Un pèlerinage y a lieu chaque année le deuxième dimanche de Juillet.

Source : Racinescomtoises.net

Le château est construit en 1713 sur une butte rocheuse située au coeur de la vallée du Doubs. La nature offre de toute part un paysage de toute beauté, riche en diversité naturelle.
Point stratégique à l'époque gallo-romaine, la butte témoin était couronnée par un castrum. Un château fort fut construit au XIe siècle par Gauthier de Vare. Cet ancien château fort fut ruiné par Louis XI, au 15e siècle.
Le 24 novembre 1681, la famille Boisot prend possession de la seigneurie de Vaire, suite au droit d'achat accordé par Louis XIV à Gabriel Boisot, père de Jean-Antoine Boisot.

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