6. Blois à Chaumont-sur-Loire

La cathédrale est de style gothique tardif. Avant de devenir cathédrale, elle avait le titre de collégiale et était placée sous le patronage de saint Solenne. La construction débuta au 12e siècle. Mais à part quelques vestiges dans sa crypte et la base du clocher, rien ne subsiste de cette église. La façade et la tour du clocher furent construits à partir de 1544. La nef fut détruite par un ouragan en 1678, et la reconstruction en style gothique eut lieu entre 1680 et 1700.

Pour célébrer la promotion de l'église au rang de cathédrale en 1697, Louis XIV offrit le buffet d'orgue en 1704.

Les bombardements américains lors de la Deuxième Guerre mondiale avaient détruit la plupart des vitraux de la cathédrale. Le 22 décembre 2000, on a inauguré les nouveaux vitraux créés par l'artiste hollandais Jan Dibbets et le maître-verrier français Jean Mauret, et ce dans le cadre d'une restauration générale de l'édifice entreprise en 1985.

Plus d’informations : Wikipédia

 À la fin du 17e siècle, le pape Innocent XII crée un évêché à Blois. Le premier évêque nommé est David Nicolas de Bertier, en 1697. Ce dernier, ne sachant pas où installer son siège, cherche, parmi les églises de la ville, celle qui pourrait devenir cathédrale. Il s'oriente vers l'église Sainte-Solenne et le terrain qui l'entoure.
À la suite de l'installation de l'évêque, et durant toute la première moitié du 18e siècle, des jardins en terrasse sont aménagés sur le site.
Tout au long du 18e siècle, les différents évêques de Blois embellissent l'évêché et ses jardins. Malgré certaines modifications au niveau de la végétation, le jardin d'aujourd'hui ressemble beaucoup à l'original, comme le prouve un plan datant de 1793. La superficie en a été réduite au nord-est en raison de la vente d'une partie du potager à la Révolution française.
Vous pouvez regarder les jardins depuis le parc derrière la cathédrale Saint-Louis.

Pour visiter les Jardins

Durant le règne de Charles le Chauve, en 854, le Blisum castrum (« le château de Blois »), édifié sur les bords de la Loire, est attaqué par les Vikings. La forteresse reconstruite est au cœur de la région dont sont maîtres les comtes de Blois, puissants seigneurs féodaux aux 10e et 11e siècles.
Au 13e siècle, le château est reconstruit par la famille bourguignonne de Châtillon. Le chroniqueur Jean Froissard le décrira comme « beau et grand, fort et plantureux, un des plus beaux du royaume de France ». Le dernier descendant de la famille de Châtillon, Guy II de Blois-Châtillon, vend en 1392 la demeure à Louis d'Orléans, frère de Charles VI.
En 1429, avant son départ pour lever le siège d'Orléans, Jeanne d'Arc est bénie dans la chapelle du château de Blois par Regnault de Chartres, archevêque-duc de Reims.
Le 27 juin 1462, Louis d'Orléans, fils de Charles 1er d'Orléans, naît au château de Blois. Il devient roi de France en 1498 sous le nom de Louis XII ; le château médiéval des comtes de Blois devient résidence royale et Louis en fait sa demeure principale, au détriment du château d'Amboise. Louis XII entreprend, avec Anne de Bretagne (son épouse depuis 1499), une reconstruction du château dans ce qu'on nommera par la suite le style Louis XII en alliant le style gothique flamboyant à des éléments appartenant déjà au style Renaissance. Au cours des siècles suivant les têtes couronnées vont occuper le château et l’embellir.

Plus d‘informations : Wikipédia
Pour visiter le château

En 1581, le roi Henri III ordonne la construction d'une chapelle pour le collège dont il vient de décider la création à Blois. En 1622, les jésuites prennent la direction de l'établissement, à la demande des notables de la ville. C'est donc finalement en 1634 que la construction d'une chapelle débute sur les plans d’Estelle Martellange. Cependant, les travaux s'éternisent et ce n'est qu'en 1655 que la construction extérieure du bâtiment s'achève sous la direction de Charles Turmel. À partir de 1670, la chapelle se transforme en monument à la gloire du prince et de sa famille.
En 1773, les jésuites se font expulser de France et perdent donc la direction du collège royal et de sa chapelle. Durant la Révolution, l'établissement est désaffecté.
Transformée en magasin à fourrage peu après, la chapelle ne redevient un lieu de culte qu'en 1826, date à laquelle elle devient l'église Saint-Vincent-de-Paul, avant d'être renommée église Notre-Dame de L'Immaculée Conception en 1856. Au milieu du 19e siècle, l'architecte Jules de La Morandière entreprend la restauration de l'église. Celle-ci s'achève seulement en 1873.
Selon la tradition chez les Jésuites, cette église est orientée nord-ouest, sud-est.

Plus d’informations : Wikipédia

L'église Saint-Martin dépendait de l'abbaye de Bourgmoyen. Malgré un réaménagement aux 15e et 16e siècles, l'édifice conserve des éléments d'époque préromane et du 13e siècle. Le plan se compose d'une nef rectangulaire, d'un bas-côté nord, d'un chœur terminé par une abside à trois pans et d'une chapelle au sud. Des voûtes de briques ajoutées au XIXe siècle couvrent la nef et son bas-côté. Le chœur est décoré de boiseries du 17e siècle, les fresques exécutées par Maurice de Vaines en 1858 sont en très mauvais état. Les chapiteaux de la nef portent un décor sculpté de feuillages d'époque Renaissance. Il est possible de voir une huile sur toile représentant la Crucifixion, d'après ou de l'atelier de Simon Vouet.
Une association, « Les Amis de l’église Saint-Martin de Chailles » valorise le patrimoine de l’église, informations à l’intérieur de l’édifice.
Plus d’informations : Culturel 41

Propriété privée, ne se visite pas.
La seigneurie est mentionnée à partir du 14e siècle. Le château présentait deux tours cantonnant un corps central, le tout entouré de fossés. Par la suite, deux ailes symétriques fermèrent la cour formant un U. Au 18e siècle, l'architecte Jean-Baptiste Collet reprend les façades du corps central, perce le comble de lucarnes et aménage les intérieurs. L'architecte dissimule les tourelles médiévales et perce de larges baies la façade sur parc. En 1840, des travaux de restauration sont conduits par l'architecte Courtiller. La chapelle, de style néo-flamboyant, a été intérieurement décorée par Maurice de Vaines. Une ferme modèle est bâtie, le parc redessiné et l'allée d'accès créée. La laiterie de la propriété associée à une grotte rustique, sous l'étable principale de la ferme modèle, ne semble pas de la même époque.

Plus d’informations : site monumentum.fr

L’église Saint-Bienheuré de style néo-gothique, fut reconstruite au 19e siècle. Les vitraux méritent une visite.

Situé sur la Via Columbani le château est à l’abandon, ne se visite pas.

Le château actuel occupe l'emplacement d'une ancienne maison de plaisance des comtes de Blois. Cette propriété appartenait autrefois à l'abbaye de Saint-Lomer qui la reçut vers l'an 1000 d'un chevalier. Les abbés de Saint-Lomer en firent un lieu de repos et de divertissement. Le 26 octobre 1498, Louis XII y vint de Blois pour y être interrogé par un conseil ecclésiastique sur sa demande d'annulation de mariage avec Jeanne de Valois. En 1698, l'abbaye de Saint-Lomer fut rattachée à l'évêché de Blois et le lieu devint la maison de campagne des évêques de Blois. De 1468 à 1505, le château primitif qui avait souffert de la guerre de Cent ans, a été reconstruit. Le château actuel fut bâti vers 1770 par monseigneur de Termont, évêque de Blois.

Plus d’informations : Wikipédia

Plusieurs voies vertes vous accompagnent dans votre cheminement le long de la Loire. Chaque région développe cette itinérance douce à pied ou en vélo qui sécurise les utilisateurs.
Une occasion de faire des belles rencontres en famille ou en pèlerin. Des panneaux d’informations sont disposés sur le parcours pour faire découvrir le patrimoine naturel.
La piste cyclable Euro vélo 6 relie la Mer Noire à l’Océan Atlantique. Elle suit la Loire de Nevers à Nantes.
Attention la piste cyclable en bord de Loire peut être ensablée.

Plus d’informations : Wikipédia

L’histoire du château commence au 10e siècle, Eudes Ier, comte de Blois, fait construire une forteresse pour protéger la ville de Blois contre les attaques des comtes d'Anjou. Dans ces luttes acharnées, un chevalier du comte Eudes II, Gilduin de Saumur surnommé le Diable de Saumur, fit tant remarquer son zèle en luttant contre le comte d'Anjou Foulques Nerra, que celui-ci le récompensa en lui donnant le château de Chaumont.
Louis XI ordonne en 1465 de brûler et de raser Chaumont pour punir Pierre d'Amboise de s'être révolté contre le pouvoir royal lors de la « Ligue du Bien public ». Rentrée en grâce, la famille d'Amboise est autorisée à reconstruire le château.
Le 31 mars 1550, la reine Catherine de Médicis achète le château à la famille d'Amboise. Elle l’échangera quelques années plus tard contre le château de Chenonceau propriété de Diane de Poitiers.
Marie Say en devient propriétaire en 1875. Elle épouse peu après Amédée de Broglie (fils d'Albert de Broglie). Ils font aménager de luxueuses écuries et un parc paysager à l'anglaise.

Plus d’informations : Wikipédia

Le domaine de Chaumont-sur-Loire et le château, propriété de la région Centre-Val-de-Loire, se visitent, prévoir 3 à 4 heures pour une entrée à 18 euros. Un Festival des jardins s’y déroule tous les ans.
Renseignements pour la visite du château