8. Amboise à Tours

Sa vie est essentiellement connue par la Vita Sancti Martini écrite par Sulpice Sévère en 397. Il est né en Pannonie, l'actuelle Hongrie, sur les frontières de l'empire romain où son père, officier supérieur dans les troupes romaines, était en garnison. Comme de coutume dans l’armée romaine il est baptisé chrétien et à 15 ans il est soldat car la loi romaine obligeait les fils de soldats à s'enrôler dans l'armée. Envoyé en Gaule avec sa garnison et de passage à Amiens, il donne la moitié de son manteau militaire à un mendiant. En songe, Martin apprend durant la nuit que c'est le Christ qui lui a fait cette demande.En 356, il quitte l'armée pour rejoindre la communauté de saint Hilaire à Poitiers. Avec lui, il fonde le premier monastère des Gaules, à Ligugé, en Poitou. C'est là qu'il sera enlevé par les habitants de Tours qui en font leur évêque. Saint-Martin fonde le monastère de Marmoutier à Tours et il part évangéliser les païens dans toute la Gaule. Aujourd’hui plus de 500 lieux en France sont sous le vocable de Saint-Martin. Mais aussi dans toute l’Europe.
Au 21e siècle le Centre culturel Européen Saint-Martin de Tours, œuvre à la connaissance et à la diffusion du Patrimoine Martinien. En 2005, Un Chemin de Saint-Martin – Via Sancti Martini – a vu le jour.

Découvrir Via Sancti Martini
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Malgré qu’il soit difficile de situer l’emplacement de la première sépulture de Martin, probablement dans son monastère ? Dans cette hypothèse, saint Colomban a prié devant le tombeau de saint Martin en 610, comme le relate Jonas de Bobbio dans la Vita Columbani écrite vers 640.
L’abbaye a été fondée par Martin de Tours, peut-être dès 372, l'abbaye connut son apogée au Moyen Âge et ses dépendances s'étendaient dans une bonne partie de la France médiévale et jusqu'en Angleterre. En 1562, au début des guerres de religion, l’abbaye fut pillée par les protestants. Elle ne se relèvera pas de cet événement, malgré la tutelle de la Congrégation de Saint-Maur. Elle fut démembrée sous la Révolution française. Rachetés par les sœurs du Sacré-Cœur, les bâtiments rescapés furent restaurés et d'autres construits pour abriter un établissement d'enseignement privé toujours en activité au 21e siècle.
La partie du site abritant les vestiges de l'ancienne abbaye a été rachetée par la ville de Tours en 1981 et des fouilles archéologiques y sont en cours depuis 2004.
De nombreux papes sont venus à Tours aux 11e et 12e siècles. La plupart du temps ils séjournent dans l’Abbaye de Marmoutier qui relève directement de la Papauté. En mars 1096 le pape Urbain II vient faciliter la mise en place de la réforme Grégorienne et consacre la nouvelle église Sainte-Croix. Il prêcha la première croisade devant le comte d’Anjou et la noblesse de de Touraine. En 1119, le pape Calixte II séjourne dans l’abbaye et convainc le Comte Foulques d’Anjou de partir en croisade, ce dernier deviendra roi de Jérusalem.

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Musée de la Vigne et du Vin.
Dans les anciennes caves du Château Moncontour se cache un trésor !
Venez découvrir une collection unique d’outils et d’objets liés au patrimoine, à la culture de la vigne et à la fabrication du vin. l’univers de la vigne et du vin n’aura plus de secret pour vous !
Près de 3000 pièces précieusement conservées et amoureusement collectées sont disposées de façon ludique et pédagogique dans une cave troglodytique. Dans ce lieu chargé d’histoire, vous découvrirez l’évolution du travail du sol au cours des dernières décennies et enrichirez vos connaissances sur le terroir de l’Appellation d’Origine Contrôlée Vouvray, sur le Vignoble du Val de Loire.

Site internet du musée de la vigne

Le château de Tours, est situé en bordure de Loire dans le quartier le plus ancien de Tours, proche de la cathédrale Saint Gatien, érigé sur les vestiges de la cité antique dont Tours tire son origine. Malgré l’étendue de ses fondations partiellement révélées par les fouilles des années 1970, il laisse la trace fort modeste d'un château médiéval comtal du 11e siècle, tel qu'il fut modifié et agrandi aux 13e et au 15e siècles où il acquiert le statut de demeure royale. Presque entièrement détruit au 18e siècle, ses deux tours restantes sont accommodées avec un nouveau bâtiment utilisé par l'armée à partir de la Révolution. 

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La cathédrale a été construite à l’emplacement de l’édifice qui au 4e siècle était l’ecclésia prima, c’est à dire l’église de l’évêque de Tours, donc l’église de saint Martin. Cette première église portait le vocable de Saint Maurice puis plus tard les chanoines de la cathédrale en opposition avec ceux de la basilique lui donnèrent le nom de Gatien premier sur le siège épiscopal de Tours. La cathédrale gothique actuelle remplace l’édifice roman construit sur la première église.

L’actuelle cathédrale possède de nombreux objets et décors ayant trait à saint Martin. A l’extérieur, un saint Martin est représenté à gauche du portail du croisillon nord du transept. A l’intérieur, un vitrail figure saint Martin dans le grand fenestrage de la façade occidentale ; dans la nef, un saint Martin est présent dans la quatrième clef de voûte ornée en partant de l’ouest ; dans les verrières du chœur, un vitrail complet représente différentes scènes de la vie de saint Martin ; dans la chapelle du tombeau des enfants de Charles VIII, une fresque du 14e siècle représente la charité de saint Martin ; dans la chapelle de saint François, les vitraux des deux fenêtres latérales représentent des scènes de la vie de saint Martin ; dans la chapelle saint Lidoire, des verrières du 12e siècle provenant de l’ancienne basilique saint Martin (scènes de la vie saint Jean, saint André et saint Jacques) ; dans le transept nord, sur le mur nord, sur l’autel de Saint-Martin un grand tableau du 19e représente la charité .

Plus d’informations : cathédrale Saint-Gatien

Cette église est la plus ancienne de la ville. En 1107, Hugues 1er, seigneur de Tours, fait bâtir l'édifice actuel à l'emplacement d'un oratoire édifié par Saint-Martin, évêque de Tours, au 4e siècle, lui-même bâti sur un temple païen. L'édifice a été construit en trois campagnes : chœur et transept au milieu du 12e siècle ; nef et collatéraux à la fin du 12e siècle ; doublement du collatéral sud au 16e siècle. Effondré au 18e siècle, le clocher a dû être reconstruit à cette même époque. Le chevet se compose d'une abside à cinq pans et de deux absidioles qui ont remplacé, au 15e siècle, celles de l'époque romane. Les grilles du chœur en fonte proviennent de la fonderie d'art de Pocé-sur-Cisse. En 1498 l’annulation du mariage de Louis XII avec Jeanne de France a été acté.
L’église est ouverte au public en saison estivale.

En savoir Plus : Monumentum.fr

Tour édifiée au 15e siècle sur une ancienne porte de ville bâtie plus tôt. Les travaux, commencés en 1495, se sont achevés vers 1500. Au rez-de-chaussée se trouve la voûte du 13e siècle en berceau brisé, sous laquelle passe la rue. Au-dessus s'élèvent deux étages carrés, puis un comble à quatre pans qui se termine par un campanile hexagonal. Du côté de la ville, de grandes fenêtres à meneaux éclairent ces étages dont l'accès se fait par un escalier en tourelle.

En savoir plus : Monumentum.fr

Le premier édifice autour duquel se rassemblaient les habitants est un édifice religieux. C’est Saint Perpet, évêque de Tours à la fin du 5e siècle, qui fonde à Montlouis, une chapelle dédiée à Saint-Laurent. Cette modeste construction est remplacée, au début du 12e siècle, par un édifice en pierre. De cette époque subsistent le chœur voûté en cul de four et la base du clocher. L’église est agrandie aux 15e et 16e siècles. En 1870, puis en 1902, lors des travaux de restauration et d’embellissement, les architectes Guérin puis Brisacier n’hésitent pas à établir à l’intérieur de l’église des voûtes d’ogives. C’est en 1881, que le conseil municipal décide dans sa séance du 18 février 1881 de procéder à l’inscription de la devise républicaine, sur la façade de l’église, qui orne habituellement les mairies. On ne connaît pas de manière certaine les raisons de cette inscription et si cette décision a été la source de nombreux débats. En 1880, la devise « Liberté, Égalite, Fraternité » est officiellement adoptée et rapidement doit orner le fronton des édifices publics. Ce mouvement d’inscriptions républicaines se renouvellera après la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État.

Plus d’informations :  ville de Montlouis-sur-Loire

Que diriez-vous d'un fabuleux voyage à travers la richesse des océans dans le monde ?

Avec des salles thématiques aux décors originaux, le Grand Aquarium de Touraine vous embarque dans un voyage surprenant où vous pourrez admirer différentes sortes de poissons vivants dans des aquariums d’eau douce et d’eau salée.

En famille, vous serez émerveillés par le tunnel permettant d'admirer les grandes espèces de nos régions, esturgeons, brochets, sandres… Les eaux douces tropicales vous plongeront dans l'univers des piranhas, caïmans, poissons archers... Sans oublier le show des anguilles électriques et le groupe rarissime de poissons spatules américains.

L’Aquarium est situé au bord de la Via Columbani.

Site du Grand Aquarium de Touraine

L'église abbatiale Saint-Julien de Tours est l’église d'une ancienne abbaye bénédictine dont l'origine remonte au 6e siècle ; elle date majoritairement du 13e siècle.
À la fin du 6e siècle jusqu'au 9e siècle une abbaye est construite et se développe autour de la tour carrée (encore visible aujourd'hui). Elle dispose d'un cloître, de celliers (qui abritaient les récoltes du domaine), et d'une bibliothèque.
Pendant cinq siècles se succèdent destructions et reconstructions. En 853, l'abbaye est détruite par les Normands, elle est reconstruite au 10e siècle. Un ouragan fait écrouler la nef de Saint-Julien en 1224. L'église est une nouvelle fois reconstruite et édifiée sous la forme actuelle.
Observer les chapiteaux romans restaurés du porche d’entrée. L’église est fermée.

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La basilique Saint-Martin de Tours abrite, dans sa crypte, le tombeau de Martin de Tours.
L'ancienne église collégiale Saint-Martin de Tours, qui datait essentiellement du 11e siècle, fut désaffectée, vandalisée et transformée en écurie en 1793, puis démolie à la suite de l'effondrement des voûtes en 1797, seules deux tours étant conservées. La basilique actuelle, nettement plus modeste, a été construite entre 1886 et 1902 dans le style néo-byzantin.
Le corps de saint Martin, mort à Candes (vous traverserez cette ville au cours de votre prochaine étape), fut transporté, sur un bateau, jusqu'à Tours et modestement inhumé le 11 novembre 397, trois jours après son décès, dans un cimetière chrétien à l'extérieur de la ville, au bord de la voie romaine partant vers l'ouest. Selon Grégoire de Tours, l'évêque Brice fit construire en 437 un édifice en bois pour abriter le tombeau et le manteau (chape) de Martin, à l’origine du nom de Chapelle. Constatant le rayonnement de ce sanctuaire, l'évêque Perpétus fit construire à la place la première basilique hébergeant le tombeau de Martin, dont la dédicace eut lieu le 4 juillet 470, quatre-vingt-dix-neuf ans jour pour jour après l'accession de saint Martin à l'épiscopat de Tours.
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