3. Le Vivier-sur-Mer à Le Mont-St-Michel

Le port du Vivier est un important centre mytilicole. L’exploitation des bouchots (files de pieux en bois plantés dans la baie sur lesquels sont accrohées les moules) se fait à laide d’engins amphibies.
La Maison de la Baie, située sur le port, propose des expositions sur la baie et la culture des moules (mytiliculture). Elle propose aussi des randonnées de découverte dans la baie.

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La chapelle Ste Anne daterait de la construction de la digue. Elle fut détruite par une inondation en 1630 et reconstruite en 1684.
Un pardon s’y tient en juillet.
Elle marque la fin de la digue de la Duchesse Anne et le début des polders de l’Ouest.

Napoléon III signa le 21 juillet 1856 avec la Compagnie des Polder de l’Ouest une concession de 99 ans pour la création et l’exploitation de nouveaux polders.
Les 3000ha de polders ont été crées par endiguements progressifs, principalement sur la zone de divagation du Couesnon. 
La dernière inondation remonte à février 1869.

Ce barrage sur le Couesnon est l’élément central de la série de travaux réalisés pour rendre au Mont son caractère maritime. 
A mi-marée montante, il laisse entrer le flot par le dessus des vannes pour éviter que les sédiments ne rentrent dans le fleuve. A mi-marée descendante, il laisse le Couesnon se vider dans la baie par le dessous des vannes, créant ainsi un effet « chasse d’eau » qui éloigne les sédiments du Mont. Pour augmenter le volume d’eau en jeu, le Couesnon ainsi que l’’anse de Moidrey ont été dragués.
De nombreux symboles sont visibles sur le pont promenade de ce barrage :
- en référence au scriptorium, le pupitre en bronze du garde-corps est gravé des lettres des quatre alphabets (latin, grec, hébreu et arabe),
- les trappes en bronze d’accès aux piles sont repérées suivant les quatre systèmes de numérotation ci-dessus.
- au centre du pupitre, est gravé un extrait d’un manuscrit du XIIème dédié à l’’astronomie.
- le Couesnon forme la frontière entre la Bretagne et la Normandie. C’est pourquoi les blasons des deux régions sont gravés à chaque extrémité. De même, on peut voir des moulages de coquillages de la baie (pétoncles, coquille St Jacques ou coques blanches), symboles des pélerinages convergeant vers le Mont.

Le site du Mont St Michel est un des plus visités de France. Il a fait l’objet récemment d’important travaux visant à rendre au Mont son caractère maritime. La destruction de la digue d’accès et son remplacement par un pont passerelle en sont des phases importantes. Mais seulement un tiers des visiteurs se rendent à l’abbaye.
Avant d’être un lieu touristique, le Mont était un lieu de pèlerinage attesté depuis le IXème siècle.
Aujourdhui, la présence religieuse dans l’abbaye est assurée, par des frères et des sœurs des Fraternités monastiques de Jérusalem.
 
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