10. Bougival à Paris

L’église Notre-Dame de l’Assomption, construite pendant la première moitié du XIIème siècle, fut restaurée à la fin du XIXe siècle par Lucien Magne, un des architectes du Sacré-Cœur de Montmartre.
Le clocher du XIIème siècle est classé. L’église possède deux chapiteaux, également du XIIe siècles, placés à l’entrée du chœur.
Les fonts baptismaux datent du XVIe siècle et l’autel, sculpté en bois doré, du XVIIème siècle.
Dans le bas-côté sud se trouve l’épitaphe de Rennequin Sualem, inventeur de la Machine dite de Marly. Citons les mosaïques Art Nouveau et la suite de vitraux de la même époque côté sud.

À proximité de l’église de Bougival, on trouve une plaque relatant la visite de Gustave Flaubert chez Tourguéniev, écrivain, romancier, nouvelliste et dramaturge russe (1818-1883). En traversant le parc de la Jonchère, sur la Via Columbani à la sortie de Bougival, vous passez à 300 mètres du musée Yvan Tourguéniev.

L’écrivain Ivan Tourgueniev vécut les 9 dernières années de sa vie dans ce domaine où il fit construire un chalet russo-suisse : la Datcha en référence à son pays d’origine.

Musée ouvert le samedi et le dimanche en saison.

Plus d’informations : sortir en Yvelines

Nous savons par une lettre de Saint Irminon, abbé de St Germain des Prés, qu’en 770, il y avait deux églises : l’une sous le patronage de St Pierre, l’autre était sur le territoire du Chesnay. Elles furent détruites par les Normands. L’église St Pierre fut reconstruite modestement, mais saccagée par les huguenots lors des guerres de religion. Les moines de Saint Germain des Prés la rebâtirent au XVIIème siècle. Elle fut consacrée en 1717 alors que le choeur venait d’être achevé.

C’était alors une petite construction (120 places) richement décorée de boiseries. Tout le mobilier fut vendu à la Révolution, mais une grande partie fut ensuite restituée par les acquéreurs.

Pillée lors de l’occupation par les Prussiens, pendant le siège de Paris en 1870 l’église fut à nouveau restaurée.

En 1954 débutèrent des travaux d’agrandissement, la nef fut allongée et la partie gauche du chœur construite.

Plus d’informations : Paroisse La Celle Saint-Point

Le château de La-Celle-Saint-Cloud succède à un ancien monastère fermé au XVIIe siècle. L’édifice va changer de propriétaires au cours des siècles d’abord avec la famille de La Rochefoucauld, puis la marquise de Pompadour qui vont embellir l’ensemble immobilier et le parc. Le mobilier a été conservé pendant la Révolution. Les derniers propriétaires n’ayant pas d’héritier, ils lèguent le château en 1950 au Ministère des Affaires étrangères.

Le château accueille les fondateurs de la Ve République qui y travaillent plusieurs jours. A parti de cette époque le site devient le siège de plusieurs rencontres internationales.

Le château n’est pas ouvert à la visite.

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2000 caractères maximum conseillé

En 1683, Louis XIV achète aux moines de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés la terre de La Celle et l'intègre dans le grand parc de Versailles.

Sur une parcelle de ce terrain, appelée bois des Hubies, Louis XV ordonne à l'architecte Gabriel l'édification d'un pavillon de chasse dont la construction dure 4 ans de 1750 à 1754 ; il porte dans les premiers temps, le nom de « pavillon des Hubies ».

Le pavillon est fermé depuis 2015. Une association prend des initiatives pour obtenir sa réhabilitation.

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L’ensemble Mairie-école et église à Marne La Coquette sont harmonieusement agencées. Marnes-lès-Saint-Cloud fut fondée en 1200 par l’évêque de Paris Eudes de Sully. Il fit défricher une partie de la forêt, bâtir le village érigé en paroisse en 1202 et construit l’église de St Eloi qui sera détruite à la Révolution.

La mairie école fut construite en 1855 et en 1859, l’empereur Napoléon III fait édifier, à ses frais, une nouvelle église pour remplacer celle détruite à la Révolution. La proximité immédiate des deux bâtiments va inspirer les architectes. L’église va porter le nom de l’impératrice : Sainte-Eugénie, qui appréciait beaucoup l’endroit.

Louis Pasteur 1822-1895

Considéré comme l’un des pères de la microbiologie, Louis Pasteur s’est dévoué corps et âme pour faire avancer la science et la médecine.

Le 27 décembre 1822, Louis Pasteur voit le jour à Dole, dans le Jura. Après des études au collège de Besançon, il intègre l’École Normale Supérieure de Paris.

Il deviendra professeur avant d’être nommé doyen et professeur de chimie à la nouvelle université de Sciences, à Lille.

Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, il entame des recherches sur le processus de fermentation et fait une découverte de grande ampleur : il prouve que les levures sont des micro-organismes responsables du phénomène. Il montre également que l’acidité du vin est causée par certaines bactéries.

En 1865. Il étudie les causes de la maladie des vers à soie qui devient de plus en plus inquiétante pour les producteurs français. Durant quatre années, il s’efforce de trouver le moyen de mettre fin à l’épidémie avant qu’elle ne détruise l’industrie française de la soie. Il découvre finalement le caractère héréditaire de la maladie et met ainsi au point un système pour empêcher qu’elle ne se propage.

Il s’attaque également à la rage et ses expériences – en particulier sur les chiens – gênent le voisinage. Aussi cherche-t-il un lieu un peu isolé pas trop loin de Paris. On lui propose en 1884 le Domaine de Villeneuve l’Etang pour ses recherches.

On y aménage des laboratoires, une réserve d’animaux et, dans les chambres des Cent Gardes, un appartement dans lequel se trouve le Musée Pasteur des Applications et de la Recherche, malheureusement fermé au public aujourd’hui.

Plus d’informations site de la ville de Marne la Coquette

La Via Columbani traverse une grande partie de ce parc dominant la capitale.

Le parc d'un château disparu. Façonnée au XVIe siècle, par Jérôme de Gondi, écuyer de Catherine de Médicis, la demeure comportait des jardins à l’italienne en terrasse, avec fontaines, grottes et cascades. Le château et son parc de 460 Hectares sont embellis par Philippe d’Orléans, Monsieur, frère de Louis XIV, et ses architectes Le Pautre et Hardouin-Mansart. La reine Marie-Antoinette poursuit les transformations. Résidence d'été des souverains au XIXe siècle, le château est incendié en 1870. Trop intimement lié aux souvenirs de la monarchie et de l'Empire, le bâtiment est rasé en 1892.

Située sur la Via Columbani au 15 rue de l’École, l’isba russe provient de l’Exposition Universelle de 1867, année où la Russie est l’un des invités d’honneur de la France. Entre 1855 et 1937, Paris accueille six Expositions universelles. À ces occasions se développent les « architectures d’exposition », des bâtiments éphémères et des reproductions d’ornements qui visent à caractériser l’essence d’un pays ou d’une civilisation. Cette isba paysanne du XIXe siècle, issue du véritable village russe monté au Champ de Mars en 1867, en est un bon exemple. Elle est faite de poutres emboîtées les unes dans les autres par de profondes entailles. Adaptée pour l’habitation, l’architecture d’origine a été entièrement remaniée. 

Source des informations

En continuant sur la Via Columbani, place Sully, vous découvrez à votre gauche la chapelle.

Lorsque Marie-Antoinette fonde l’hospice de Saint-Cloud, sur l’actuelle place Silly, elle demande à son architecte Richard Mique (1728-1794) d’y ajouter une chapelle, qui existe toujours. Celui-ci a déjà réalisé plusieurs chapelles : celle du couvent de la Reine à Versailles, celle du carmel de Saint-Denis, et la chapelle du château de Saint-Cloud, aujourd’hui disparue.

Face à la chapelle prendre la rue du Dr Desfosssez sur quelques mètres pour visiter l’église Saint-Clodoald.

Au VIe siècle, Clodoald  (522-560), petit-fils de Clovis, renonce au trône de roi de France pour devenir  moine. Il fait construire une chapelle à flanc de coteaux, en bord de Seine, au lieu-dit Novigentum, où il constitue une communauté de prêtres. À sa mort, en 560, il est inhumé dans la crypte de la chapelle qu’il a bâtie. Au VIIe siècle, la chapelle est placée sous le patronage de saint Clodoald. Un siècle plus tard, elle est érigée en collégiale avec neuf chanoines. L’église collégiale de Saint-Cloud tombant en ruines, la reine Marie-Antoinette fait construire, à partir de 1787, une église de style-néoclassique. Sous l’impulsion du père Pierre Romand, curé de Saint-Cloud de 1860 à 1887, l’église est reconstruite.

Cette nouvelle église reçoit le soutien financier de l’Empereur Napoléon III. L’église est bénie le 12 mai 1863 par Monseigneur Mabille, évêque de Versailles.

Pour visiter l’église PDF

Passerelle de l’Arve

La passerelle de l'Avre est un pont-aqueduc construit entre le bois de Boulogne à Paris et Saint-Cloud, selon les plans de Gustave Eiffel, à la demande de la ville de Paris. Le pont fait partie de l'aqueduc de l'Avre qui achemine les eaux de la rivière Avre jusqu'à Paris et permet aux canalisations de franchir la Seine. Il est doté d'une passerelle piétonne.

Bois de Boulogne

Des travaux d’aménagement du bois de Boulogne ont été menés par Haussmann sous le second Empire. Le célèbre hippodrome inauguré par Napoléon III en 1857, se tient sur l’emplacement d’une abbaye fondée en 1255 par Sainte Isabelle sœur de Saint-Louis.

Hippodrome de Longchamp.

Sous l’impulsion du Duc de Morny l’hippodrome est construit en 1857 dans le bois de Boulogne. Au cours des deux guerres mondiales au XXe siècle l’hippodrome est bombardé, il devient une pâture pour les animaux venant des régions en guerre au nord et à l’est de Paris. Des travaux importants sont entrepris dans les années 1960 pour redonner son lustre d’antan à cet hippodrome.

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Le palais du Trocadéro est construit pour l'exposition universelle de 1878 sur les plans d'inspirations mauresque et néo-byzantine.

Le palais du Trocadéro sera finalement détruit, remplacé par le palais de Chaillot bâti pour l'exposition spécialisée de 1937, qui reprendra lui-même l'essentiel de l'ossature de l'ancien édifice, notamment les ailes et les verrières et la fondation des colonnades.

Plus d’informations Palais de Chaillot

Votre étape se termine par la plus belle balade dans Paris marcher sur les quais de Seine riches en patrimoine éclectique.

Un rapide aperçu des monuments rencontrés lors de votre marche peut être consultés sur internet depuis votre téléphone portable.