13. Conflans-en-Jarnisy à Metz

Église formée d'un chœur de style ogival primaire du 13e siècle et d'une nef centrale appartenant à l'époque ogivale tertiaire de la fin du 15e siècle, agrandie en 1765. La tour-clocher fortifiée serait un des éléments de l'enceinte urbaine. Peintures murales, statuaires. Les travaux de restauration en 2005 par la Municipalité ont redonné tout son caractère à ce bel édifice. La restauration de 1962 a permis la découverte de fresques, celle de 2005 une porte des morts, une ancienne niche... Classée à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1982. Depuis la rénovation de 2005 des visites guidées ont lieu chaque année à l'occasion des journées du Patrimoine.

Source de l’information : tourisme-lorraine.fr

Après avoir dépassé le hameau de Chantereine vous rencontrerez un monument en l’honneur des 36 soldats du 9e Bataillon de Chasseurs de Lauenburg (Armée Prussienne) tués à cet emplacement.

Vernéville dépendait de l’ancien Val de Metz au Moyen-Âge. Sa seigneurie possédait un château fort, fief de l’évêché de Metz. La seigneurie de Vernéville appartenait aux 16e et 17e siècles à la famille de Roucel. La seigneurie fut acquise au début du XVIIIe siècle par des parlementaires messins, Claude-François Jobal et François Huyn, seigneur de Montigny la Grange, dont le fils François-Louis-Paul Huyn, par son mariage en 1735 avec Anne-Françoise de Jobal, réunit toute la seigneurie en ses mains. La famille Huyn de Vernéville conserva la propriété jusqu'à la première guerre mondiale. Le château a été vendu en copropriétés. Propriété privée le château ne se visite pas.

L’église Saint-Éloi a été construite à la fin du 19e siècle.

Source de l’Information : château-fort-manoir.eu

La tour-clocher du 13e siècle impose une première impression de massivité. Le chœur est du 15e siècle. La nef a été reconstruite à la fin du 18e siècle. Observer les cadrans solaires sur la tour-clocher.

Le village, qui domine la vallée de la Moselle, est très bien exposé pour la culture de la vigne qui s’est effacée au profit de l’immobilier.

Avant votre arrivée à Châtel-Saint-Germain vous avez longer une colline qui fut un lieu stratégique pour surveiller la vallée et la route de Metz à Paris. Le site n’a cessé d’être occupé depuis l’époque néolithique. Malheureusement très peu de vestiges sont visibles, excepté des murailles du château construit au 13e siècle par l’évêque de Metz, avec un beau point de vue vers la vallée de la Moselle.

L’église Saint-Germain au centre de la ville date du 18e siècle elle remplace un édifice plus ancien.

La Via Columbani passe devant le Centre européen Robert Schuman à Scy-Chazelles.

C’est dans sa ville natal, qu'au cours d'un week-end d'avril 1950, Robert Schuman, alors ministre des Affaires étrangères, eu l'audace de concevoir un "acte hardi" qui allait changer le cours de l'Histoire. En collaboration avec d'autres hommes d'État européens, ce grand visionnaire a créé les conditions d'une paix durable en Europe.

En juillet 1950, il organise une rencontre secrète avec des diplomates de différents pays en Europe à Luxeuil-les-Bains. Le motif officiel de cette réunion des 21-22-23 juillet 1950 est d’inaugurer la nouvelle statue de saint Colomban, réalisée par Claude Grange en 1935 et coulée en 1947.

Dans son discours, devant l’abbaye fondée par saint Colomban, Robert Schuman déclare que saint Colomban est le père de l’Europe de par ses écrits et son message d’unité sous la bannière du Christ.

Entrer dans la maison de Robert Schuman et visiter le musée pour découvrir l’œuvre de ce grand visionnaire pour éviter une nouvelle guerre en Europe.

Le secret de Luxeuil

Centre européen Robert Schuman

À l'origine, il faisait partie d'un ensemble de salles reliées par des galeries réemplois de bâtiments de l’époque gallo-romaine. L’église Saint-Pierre-aux-Nonnains a été construit entre la fin du IVe siècle et le début du Ve siècle probablement dans la basilique civile.

En 451, comme de nombreux édifices messins, l'ensemble est dévasté par les Huns. Il est laissé à l'abandon puis devient une abbaye bénédictine vers 620.

Au Xe siècle, grâce aux dons de l'empereur Otton, l'église subit d'importantes modifications, avec la division de la nef en trois vaisseaux et la création d'une avant-nef (narthex). Dans l'un des bas-côtés, nous pouvons encore apercevoir un aménagement de l'époque ottonienne.

L'édifice est à nouveau réaménagé au XVe siècle et une voûte gothique, sur croisée d'ogives, est créée. L'usage spirituel de l'édifice cesse en 1556 pour devenir un entrepôt militaire. Aujourd’hui c’est un lieu destiné aux expositions culturelles.

Plus d’informations : metz.fr

Les premières traces historiques date du 6e siècle. En 717, elle prit le nom de Saint-Arnoul, en raison des reliques d’Arnoul de Metz, évêque de Metz au VIIe siècle, déposées en 641.

Charlemagne fit de cette abbaye la nécropole d'une partie de sa famille : sa femme Hildegarde, ses sœurs, ses fils, l’empereur Louis le Pieux et l’évêque Drogon de Metz, fils naturel de Charlemagne et abbé de Luxeuil de 833 à 855, y furent enterrés.

L’abbaye est détruite par les invasions au 9e siècle reconstruite au 10e siècle. Au 11e siècle, des reliques de Gorgon, un martyr romain du IVe siècle, furent transférées à l’abbaye.

Le siège de Metz par Charles Quint en 1552 entraîna la destruction de l’abbaye. Elle fut transférée, avec les tombeaux impériaux, à l’intérieur des remparts dans le couvent dominicain des Prêcheurs, construit en 1221, couvent qui, à l’exception de l’église, fut reconstruit au 17e siècle. On peut aujourd’hui voir ces bâtiments, avec en particulier le cloître, l’ancien réfectoire et l’ancienne sacristie qui font partie d’un ensemble militaire qui ne se visite pas.

Plus d’informations : Wikipédia

La cathédrale Saint-Étienne est un édifice imposant et majestueux, à la fois par ses dimensions, par sa sculpture monumentale nombreuse, par l'importance de ses verrières et par son éclat doré, dû à la pierre de Jaumont.

Elle a été construite à partir de 1220 sous l'impulsion de l'évêque de Metz Conrad de Scharfenberg. Son emplacement n'est pas dû au hasard puisque deux édifices religieux l'ont successivement précédée. Le premier d'entre eux, un oratoire, existait déjà au moment du sac de la ville par les Huns en 451. Saint Colomban lors de son séjour à Metz chez le roi Théodebert à probablement prié dans cet oratoire proche du palais royale.

Le monument englobe en réalité deux bâtiments : la cathédrale et la collégiale Notre-Dame-la-Ronde, construite vers 1186 et remaniée pour s'insérer à l'ensemble. Les deux tours de la cathédrale marquent la jonction entre ces deux églises. Le portail de la Vierge, entrée actuelle de la cathédrale, était l'un des portails de Notre-Dame-la-Ronde.

L'imposante cathédrale ne fut achevée que trois siècles plus tard, en 1552, en raison de difficultés financières et politiques qui entraînèrent une interruption du chantier.

La cathédrale de Metz est un édifice exceptionnel et représente un "aboutissement de l'art gothique", selon l'un de ses nombreux architectes.

Plus d’informations : site internet de la ville de Metz

Plus d’informations : Wikipédia