2. Châteauneuf-sur-Loire à Orléans

L'origine de Châteauneuf-sur-Loire remonte au 11ème siècle, le nom de la ville a été donnée par le "Castrum Novum".
Du château des 17e et 18e siècles subsiste toujours la remarquable rotonde ainsi que les nombreuses dépendances du château.
Aujourd'hui, l'Hôtel de Ville est installé à l'intérieur du château.
Autour un parc à l'anglaise s'étend sur 33 hectares et offre un cadre agréable et reposant avec des arbres, pour la plupart bicentenaires. Cet espace naturel relie aujourd'hui le parc botanique à la Loire.
A côté de la Mairie visiter le musée de la marine.
Plus d’informations : ville de Châteauneuf-sur-Loire

Plus d’informations : Musée de la Marine

Édifiée sur un bâtiment ancien datant du 12e siècle, elle fut détruite en 1567 par les armées calvinistes de Coligny.
Sa reconstruction durera jusqu'en 1637, date gravée dans la pierre au-dessus de la porte principale surmontée d'un arc roman. Les fenêtres sont en arc brisé, les huis épais s'appuient sur des contreforts massifs.
Cet édifice, vaste de 40 mètres de longueur et 14 m de largeur, ne possède pas de pilier ; les murs seuls supportent le poids de la voûte en "anse de panier" réalisée en bois de châtaignier.
L'aspect intérieur a peu changé depuis le premier Empire. L'église, telle qu'elle apparaissait encore en 1905, avec au-dessus du porche, le symbole de l'esprit républicain du moment, "propriété communale république française liberté égalité fraternité".

Plus d’informations : Tourisme 45, Loire et forêt

La présence d’une communauté religieuse dans la ville de Jargeau est attestée par de nombreux historiens dès le 4e siècle. De cette époque, il ne reste aucun vestige. L’église subit ensuite, comme dans tous les villages des bords de Loire, les nombreuses invasions des Normands, provoquant la disparition de cette communauté. Une nouvelle s’installera lors du transfert des reliques de Saint-Vrain au 11e siècle.
Le développement du pèlerinage de Saint-Vrain pousse les autorités à construire un nouveau lieu d’accueil. Ainsi, en 1154, le chœur d’une nouvelle église est consacré. Sont édifiées par la suite la nef et la tour porche. Cette église ne suffisant encore pas, un chœur plus grand est reconstruit au 14e siècle avec déambulatoire et chapelles.
Les guerres de religion n’épargnent pas le bâtiment qui est régulièrement mis à sac par les protestants ou les troupes du roi qui essayent de récupérer la ville.
Vers 1625, le chœur de l’église est reconstruit sur les limites de l’ancien chœur mais sans le déambulatoire et sans les chapelles.

Histoire de l’église de Jargeau : Wikipédia

La seigneurie de Latingy date du 15e siècle. Elle occupe des terres de l’abbaye Sainte-Croix d’Orléans. Les bâtiments du château d'origine ont malheureusement été démolis et reconstruits au 19e siècle. Il reste une partie des bâtiments de la "basse-cour", la ferme du château, comprenant, notamment, un magnifique colombier datant probablement du début du 16e siècle. On sait que c'était un signe de noblesse et un privilège que de posséder un pigeonnier. Celui de Latingy est une tour ronde construite sur une belle cave voutée.

Le château est une propriété privée, ne se visite pas.

Un gîte est disponible sur le site

Le bief de Combleux est une section du canal d'Orléans. Il constitue le débouché historique en Loire du canal. D’une longueur de 5 450 m, il est presque entièrement situé sur la commune de Chécy.
Après le creusement par Robert Mahieu d’un premier tronçon entre Vieilles-Maisons-sur-Joudry et Buges entre 1676 et 1678 et son ouverture au transport du bois et du charbon, la construction du canal jusqu’à la Loire est entreprise de 1681 à 1687. Il est inauguré en 1692. La construction du bief de Combleux et de l’écluse de la Patache, débouchant en Loire est réalisée dans cette deuxième phase. De 1692 à 1793 le canal est en plein essor. Au 18e siècle, 1 500 à 2 000 bateaux remontent la Loire par an depuis Nantes pour gagner Paris. En 1793 le canal devient un bien national. Aujourd’hui il n’est pas utilisé.

Plus d'informations : Wikipédia

Saint Aignan (vers 358 – vers 453), évêque d’Orléans, joue un grand rôle, au moins moral, lors du siège d’Orléans en 451 par Attila et ses troupes. Grégoire de Tours, contemporain d’Aignan l’atteste. A la mort de l’évêque le monastère Saint-Pierre-aux Bœufs, situé en bord de Loire sur un ancien castrum, prendre le nom de Saint-Aignan. L’église Saint-Pierre du monastère fut le lieu de sépulture de plusieurs évêques mérovingiens. Sa position à l’extérieur des remparts ainsi qu’en bord de Loire permet de supposer que la halte de Colomban et ses compagnons vers 610 aurait pu se faire dans ce monastère. Mais la Vita Columbani mentionne seulement cet arrêt pour le ravitaillement des moines et décrit un miracle, Colomban guérit le père d’une syrienne. La ville d’Orléans était un carrefour d’échanges internationaux depuis l’époque romaine et la présence d’une communauté syrienne avec des chameaux pour le halage des bateaux est attestée dès cette époque.
L’église n’est pas visitable pour des raisons de sécurité.
La crypte a été remaniée au cours des siècles, située sous l'église Saint-Aignan et accessible uniquement avec un guide, la crypte Saint-Aignan est un très beau vestige du 11e siècle. Comme en témoignent le martyrium et un large déambulatoire à cinq chapelles condamnées au 15e siècle, l’édifice était dédié au culte des reliques de Saint-Aignan, patron d'Orléans.
Semi-enterrée, cette splendide crypte romane conserve de rares chapiteaux sculptés et polychromes du début du 11e siècle.
Au 7e siècle, l’église et mentionnée comme monastère sous la règle mixte des bons pères Benoit et Colomban.

Plus d’informations : Morgan Moussier

Pour visiter la crypte : Office de Tourisme d’Orléans

La fondation de la cathédrale d’Orléans est l’objet de deux légendes hagiographiques à Orléans. Rédigées à des époques différentes, elles ne mettent pas les mêmes personnages en scène et, par voie de conséquence, divergent aussi dans leur finalité.

Jusqu’au 7e siècle, on ne sait rien de précis, ni sur les édifices qui se sont succédé, ni sur leur localisation.

En 989, la ville est détruite par un grand incendie qui, selon Raoul Glaber, aurait également ravagé la cathédrale.

Vers 1277, la cathédrale romane aurait connu un effondrement et l’ensemble des murs de l’édifice sont instables. Dans un acte donné le 22 juillet 1278, l’évêque Robert de Courtenay offre, en vue de l’agrandissement de la cathédrale le terrain sur lequel se dressait son palais épiscopal. Toutefois, les travaux commencent neuf ans plus tard, le 11 septembre 1287, sous l’épiscopat de Gilles Pastai et le chantier commence par le chevet.

Le plan s’inspire de celui de la cathédrale Notre-Dame d’Amiens, mais présente neuf chapelles absidiales au lieu des sept dans la cathédrale picarde. Au 14e siècle, le chevet est complété par un nouveau chœur. Les deux campagnes du chantier au chœur de Sainte-Croix sont bien connues grâce à un plan sur parchemin conservé à l’œuvre Notre-Dame de Strasbourg.

Plus d’informations : Wikipédia