9. Tours à Azay-le-Rideau

L’église Saint-Gervais et Saint-Protais date du 12e siècle, elle est remarquable par son unité architecturale de style cisterciens et son portail de style saintongeais.
En 1138, Hugues, archevêque de Tours, concède l’église à l’abbaye de Toussaint d’Angers.
Le plan primitif de l’édifice comportait une nef et un bas-côté nord dont la troisième travée est couverte par une voute angevine sur ogives et liernes.
Le portail latéral est d’inspiration poitevine et présente trois archivoltes ornées de feuilles d’acanthe, de démons et d’animaux fantastiques, des chimères et des griffons. Il a été restauré en 2006.
Plaque d’information au chevet de l’église.

Tout au long du Moyen-Âge et jusqu'au début du 17e siècle, le domaine de Villandry s'appelle Coulombiers ou Colombiers et n'est autre que le siège d'une châtellenie relevant du château de Tours.
Vivant vers 1080, Geoffroy le Roux, aussi seigneur de Cravant-les-Côteaux, est le premier seigneur de Colombiers.
Le château fort de Villandry se voit modifié une première fois après la guerre de Cent Ans dans une recherche nouvelle de confort et d'hygiène de vie. On assiste notamment à l'établissement de cheminées dans la plupart des pièces et au percement de la plupart des parois murales par de nombreuses fenêtres à meneaux. Ce renouveau artistique marqué par le développement du luxe et de l'apparat résulte non seulement de l'influence exercée par le mécénat des ducs de Bourgogne et du duc Jean de Berry.
Il ne reste aujourd'hui de l'édifice médiéval que les fondations et le donjon du 12e siècle, modifié au 14e siècle, que l'on peut encore deviner, englobé, dans l'une des ailes de la cour d'honneur.
Dernier des grands châteaux qui furent bâtis sur les bords de Loire au 16e siècle, le château actuel de Villandry, apporte une touche finale aux recherches au début de la Renaissance tout en annonçant les réalisations des châteaux d'Ancy-le-Franc et d'Écouen.

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Pour visiter le château

L’église de Villandry est dédiée à Saint Étienne, premier martyr. La première chapelle dite de Saint Roch daterait du 5e siècle (elle fut détruite vers 1844). Elle est construite à mi-hauteur du coteau, se situe à plus de 300 m du château et s’éloigne de la plaine alluviale du Cher, en dehors de tout risque d’inondation. Par sa physionomie, elle trouve son pendant avec l’église paroissiale de Cormery.
Une chapelle rectangulaire de 9m sur 18 est édifiée au 11e siècle. À la fin du 12e sont ajoutés le transept et le chœur. La chapelle originelle devient alors la nef de la nouvelle église.

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En arrivant sur le parvis de l’église Saint-Symphorien à Azay-le-Rideau, vous remarquez immédiatement l’originalité du double pignon. Celui de droite, roman, est très différent de celui de gauche, plus récent, avec un portique en anse de panier.
La plus ancienne mention de l’édifice remonte à la charte du XIe siècle par laquelle Geoffroy de l’Île en fit don à l’abbaye de Cormery. Cette donation concerne une petite église qui est d’écrite comme abandonnée. Les archéologues datent de l’époque des Renaissances carolingiennes certains éléments de décoration du vieux pignon.
La nef principale, au sud, est du XIe siècle ; cependant les arcs brisés et les voutes avec arêtes sont du XIIe siècle. La nef latérale depuis le clocher jusqu’à l’abside date de la même époque. Des fresques murales ont été mises en évidence en 1997 dans le chœur qui à l’origine était entièrement décoré.
Au XVIe siècle deux travées vinrent compléter la nef latérale pour la conduire jusqu’à une nouvelle façade en pignon accolée à l’ancienne en « anse de panier » et une vaste baie de style flamboyant.
La chapelle latérale -chapelle du château- a été construite en 1603. Cette chapelle est située au fond de l’église à droite de la dernière travée avant le chœur.

Sources : document d’information disponible dans l’église extrait du Dictionnaire géographique, historique et biographique d’Indre-et-Loire par J.-X. Carré de Busserolles, Tours, 1878 et Souvenirs du temps passé de Georges Jéhan, Tours, 1928